Jacob se leva durant la nuit, il prit ses deux femmes, ses deux servantes, ses onze enfants, et passa le gué du Yabboq. Il leur fit traverser le torrent et il fit passer aussi tout ce qui lui appartenait. Jacob resta seul.
Or, quelqu'un lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore. L'homme, voyant qu'il ne pouvait pas le vaincre, le frappa au creux de la hanche, et la hanche de Jacob se démit pendant ce combat.
L'homme lui dit : « Lâche-moi, car l'aurore s'est levée. » Jacob répondit : « Je ne te lâcherai que si tu me bénis. » L'homme lui demanda : « Quel est ton nom ? Je m'appelle Jacob.
On ne t'appellera plus Jacob, mais Israël (ce qui signifie : Fort contre Dieu), parce que tu as lutté contre Dieu comme on lutte contre des hommes, et tu as vaincu. » Jacob lui fit cette demande : « Révèle-moi ton nom, je t'en prie. » Mais il répondit : « Pourquoi me demandes-tu mon nom ? »
Et à cet endroit il le bénit. Jacob appela ce lieu Pénouël (ce qui signifie : Face de Dieu), car il disait : « J'ai vu Dieu face à face, et j'ai eu la vie sauve. »
Au lever du soleil, il traversa le torrent à Pénouël. Il resta boiteux de la hanche.
Par le corps
Le corps
07/11/2015
94 commentaires
Bonjour peut penser que durant cette nuit Jacob a combattu contre ses passions. Ayant vaincu, c'est Dieu qui lui parle.
Merci
Salutations
Par Jean-Claude TOZZI le 27 novembre 2020 à 13 h 52
Je ne comprends pas ! Aidez moi Spl! Comment un être humain peut -il vaincre Dieu. .non seulement ça mais le récit dit: Dieu et les hommes ? Mais où sont les hommes ? ??
Par Gogui blé logbo Bertrand le 10 avril 2020 à 3 h 15
Si mon message d'hier vous semblait mériter d'être publié, serait-il possible d'y ajouter la conclusion que voici ? :
Pour conclure, il semble qu'à la lumière de retrouvailles de Jacob et d'Esaü, la lutte de Jacob avec l'ange nous rappelle que ce qu'on vit avec un prochain, à plus forte raison avec un frère, c'est avec Dieu qu'on le vit, et le bien qu'on fait à ce prochain étant une joie qu'on fait à Dieu, il nous est retourné sous la forme d'une bénédiction divine.
D'autres choses seraient certainement encore à dire, mais qui sont davantage de l'ordre de la psychologie.
Ainsi : la lutte n'est-elle pas un rêve exutoire de Jacob en l'attente de retrouvailles qu'il redoute ?
Ceci fait aussi de la Genèse un livre livre d'aventure avec des psychologies étudiées !
Par Bertrand Chennevière le 15 mars 2020 à 11 h 43
J'ai vécu, récemment, toutes proportions gardées, ce genre de situation. J'ai eu un incident dans lequel je me suis fracturée l'épaule gauche et qui m'à ralentie fortement dans ma vie privée et m'à donné à réfléchir sur l'orientation que je devais choisir dans ma vie personnelle
Par palmerio le 6 mars 2020 à 20 h 50
C'est encore difficile pour moi de comprendre cela!
Que de choses encore à comprendre sur notre Dieu, notre Père!
Par DUFOUR le 27 octobre 2018 à 22 h 03
Je suis fortifier dans le message
Par fabrice makuala le 29 novembre 2017 à 14 h 59
Voir et acter la vie comme étant une lutte est de mon point de vue une impasse spirituelle.
Par Bénigne le 9 février 2017 à 17 h 49
Merci Frère Hervé. Ce combat "contre " Dieu me laissait perplexe. Je viens d'en comprendre la signification grâce à la méditation! Il se trouve que depuis un an, suite à un accident, j'ai la hanche gauche qui me fait souffrir, et il m'arrive de claudiquer. Du coup, je ne peux m'empêcher de m'interroger...
Par Simone Marie le 8 novembre 2015 à 23 h 30
mersi
Par auriol sophie le 8 novembre 2015 à 16 h 47
Interruption involontaire....Mais grâce à ce site et lorsque je vois certains commentaires,je me dis: tu n'es pas seule,il y a toujours des souffrances,et tout ce qui se passe dans notre monde...Gardons espoir et confiance en notre Seigneur!
Par monette le 8 novembre 2015 à 11 h 09
En ce moment,je me sens comme Jacob,ou bien encore Job.
Toujours à lutter,pour tenir, pour avancer sans encombrer ma famille avec mes fardeaux,je garde silence.....mais,intérieurement,je crie vers le Seigneur,de toute mon âme,m'entend-I??
Lorsque je pense être sortie un tant soi peu des soucis etc...
autre chose vient se greffer alors..Je me rebelle,c'est mal,
mais c'est difficile d'être en joie et de louer lorsque rien ne va.....
Par monette le 8 novembre 2015 à 10 h 32
Que c'est beau de laisser le Seigneur se reveler. SVP prier afin que je l'accueille et le reconnaisse dans epreuves et joies. Grand est le Seigneur. Comme j'aimerai me detacher du monde pour n'entendre que lui.
Par myriam le 8 novembre 2015 à 6 h 00
72 commentaires
Vous nous annoncez le lever de l’aurore, cher Frère Jean-Pierre ! Réjouissons-nous, la lumière a percé la nuit pour Jacob et tous ceux qui la cherchent.
Aux heures où nous pourrions douter de ta présence,
Lorsqu’à notre tour nous sommes plongés dans un lac de glace et de nuit
Donne-nous de nous souvenir
Que nos jours sont dans ta main ! ( Cat.)
Par Marie-Madeleine le 7 novembre 2015 à 20 h 19
J'ai entendu la voix des anges chanter: "Le jour s'est levé sur une étrange idée... La vie n'est ajournée que si la mort lui nuit."
"Mais en outre, à celui qui aura lutté droitement tout au long de la nuit du doute, une bénédiction aux allures de résurrection sera donnée à l’aurore. N’ayons donc pas peur de cette nuit."
Je ne suis pas sûre de lutter toujours, ou d'avoir toujours lutté droitement mais j'ose espérer que, où que je sois, où que j'en sois, Dieu regarde dans ma direction et lui seul peut écrire droit avec mes lignes courbes...
Par & le 7 novembre 2015 à 10 h 53
Merci cependant dès hier 6 novembre je me suis inscrite après avoir rencontrer mon amie Je suis heureuse de faire un morceau de chemin en votre compagnie
Par roulet monique le 7 novembre 2015 à 10 h 48
La nuit de l'âme, la claudication, marque indélébile laissée par la rencontre avec Dieu, m'évoquent le symbole du forgeron. Le forgeron, dans son antre obscur, se rend maître du feu et du métal. Il devient dès lors le maître des métamorphoses mais il ne ressort pas indemne de ce travail; bien souvent, comme l'Héphaïstos antique, il boite au sortir de la forge.
D'un point de vue symbolique, il me semble aussi intéressant de noter que le combat avec l'ange se déroule alors que Jacob a onze enfants. 11, c'est-à-dire 1 et 1, représente souvent l'opposition, la lutte intérieure, le conflit. Ce n'est qu'après cette lutte que naîtra le douzième enfant de Jacob, avec tout ce que le nombre 12 évoque en termes de symbolique, l'élection, l'accomplissement, la perfection, etc...
Le combat de Jacob, le combat spirituel, est celui dans lequel se forge l'âme d'un homme neuf. Il n'est pas sans douleur, ni sans prix à payer, mais la beauté de l'aurore qui se lève est sans pareille.
Par Audrey le 19 avril 2015 à 7 h 06
Dieu sauve nous dans nos combats de la vie...
Par Marie-Hélène le 19 novembre 2014 à 4 h 23
Ainsi Dieu a perdu le combat contre Jacob ? N'est-ce pas surprenant puisque dans notre Credo nous l'appelons "Dieu tout-puissant".
Cela se passe la nuit. La nuit de nos doutes. Dieu ne nous en veux pas puisque, bénissant Jacob, il accepte notre incrédulité. Ces luttes contre Dieu permettent à notre foi d'évoluer.
Seigneur aide-nous à ne pas te rejeter afin de sortir de la lutte. Fais-nous la grâce de rester et de grandir dans ta lumière.
Par DELORME Marie le 18 novembre 2014 à 22 h 03
A Gombaud:
Ne vous découragez pas surtout, gardez confiance en Dieu!!
C'est difficile de ne pas pouvoir partager et échanger notre ressenti. Mais déjà sur ce site vous le pouvez et qui ne se pose pas mille questions, comme vous....Celui qui ne se pose pas de question n'évolue pas beaucoup, ne s'enrichi pas en cherchant des réponses. Notre cheminement intérieur est pour chacun différent, être présent à Dieu est déjà un échange aussi. Union de prière!!
Par monette le 18 novembre 2014 à 18 h 56
Ce texte était pour moi fort obscure, merci Frère de me donner cet éclairage. La nuit de la foi... Oui, Dieu me l'a fait traverser,
Béni soit son saint Nom.
Par monique vachette le 18 novembre 2014 à 18 h 37
Pour moi, ce passage reste un mystère.
Jacob fait passer le torrent aux siens puis reste là. Pourquoi ? Veut-il passer le torrent avec Dieu ? A-t-il des hésitations ? Il est dans la nuit, tous ses biens et les siens sont de l'autre côté, il est vraiment seul face à Dieu. Sans les siens, sans aucun bien, ça ressemble à un engagement à prendre, un engagement important. Quelle nuit !
Quand l'aurore arrive, l'homme ne veut plus combattre. Est-ce que la lumière s'est faite dans l'âme de Jacob ?
Ca me rappelle les longues nuits passées seul quand on est malade, qu'on souffre. Quand enfin le matin se lève alors l'angoisse et la souffrance prennent un répit, enfin le jour est là, un autre jour, je vais revoir les autres, la lumière, ça ira mieux.
Par Lydia le 18 novembre 2014 à 16 h 01
Merci Frère Hervé pour la méditation.
L'aurore s'est levée. Dieu a purifié Jacob après les combats de la nuit. Dieu l'a béni.
Bénissez Dieu vous serviteurs de Dieu
Vous tous qui demeurez dans la maison de Dieu
Levez les mains vers le Dieu trois fois saint.
Proclamez qu'il est grand que son nom est puissant.
Si nous sommes fidèles et obéissants à ses commandements, toutes blessures corporelles ou autres, sont portés par le Seigneur, avec nous. JE CROIS.
Bonne journée à vous tous.
Par Françoise le 18 novembre 2014 à 12 h 28
mon combat seigneur ce matin
j'apelle des amies pour partager échanger et je me heurte a des refus plusieurs fois et ça se renouvelles
cela viens de moi je me pose milles questions
la vieilles e la sensibilité
pardonne moi seigneur j'ai pas le moral
Par gombaud le 18 novembre 2014 à 10 h 42
Offrons notre combat à Dieu et nous sortons vainqueur par lui
Par Celeste le 18 novembre 2014 à 9 h 45
Jésus dit à Zacchée de descendre de son arbre car il voulait loger chez lui. Beaucoup de textes font mention d'une porte derrière laquelle Jésus se trouve, attendant qu'on l'invite d'entrer. Pensées et prières pour ceux qui s'interrogent et paix à leur coeur.
Par mahona le 18 novembre 2014 à 9 h 11
on ne reste pas indem au contact de la rencontre avec Dieu.
Je te demande de me bénir ainsi que tous ceux qui dans leur nuit cherche une lueur à qui se raccrocher. Merci mon Dieu
Par rigal le 18 novembre 2014 à 0 h 59
Quel est l'homme qui n'a pas eu à lutter contre Dieu ? ou contre ses penchants, sa jalouisie, qui peut mener jusqu'au crime, il n'y a qu'à lire la Bible pour s'en rendre compte depuis Abel ...
Quand nous nous sentons coupables et que le doute, la peur nous paralysent et nous poussent au désespoir parce que Dieu a l'air absent, sourd. Nous combattons, nous semble t-il à armes inégales. Mais où est Dieu quand je souffre ?
Battre Dieu ? ça paraît inouï !
Mais à celui qui s'accroche, qui ne se lasse pas, qui insiste et encore et encore et ne lâche pas prise jusqu'à l'épuisement, Dieu reconnaît la valeur de l'effort, la ténacité. Et des ténèbres dans lesquelles on s'était empêtré, plutôt que de céder au désespoir, Dieu lâche prise, nous bénit, nous remet sur les rails, nous redonne confiance.
Je pense à ce verset de Ben Sirak :
" Heureux l'homme qui ne se fait pas à lui-même des reproches et qui ne sombre pas dans le désespoir".
Par MAINI Marie Jeanne le 18 novembre 2014 à 0 h 27
MERCI encore et toujours!
Par MIc le 17 novembre 2014 à 23 h 18
Depuis un certain temps je vis de l'intérieur cet évènement et je m'identifie à Jacob avec mes luttes avec Dieu. Merci pour le texte, le commentaire et tous les commentaires. Comme nous nous ressemblons nous les humains et les aimés de Dieu. Gratien le Québécois
Par Bourgeois, Gratien le 17 novembre 2014 à 22 h 26
De toute confrontation ... on n'en sort pas indemne !
Alors raison de plus avec ou contre Dieu !!!
Mais dieu sait reconnaître le courage et la vaillance quand elle sert une cause juste ...
Et souvent alors nous sommes surpris de recevoir sa bénédiction....
OUI le Seigneur est bon et miséricordieux et voit tout au fond de nos cœurs !!! ( comme " il sonde les reins" )
Par Cl@udio le 17 novembre 2014 à 21 h 02
Votre commentaire d'un texte auquel je ne comprenais rien, a suscité ma réflexion et mes questions.
Le reniement, l'indifférence, le doute sont autant d'affrontement majeurs, mais peut-on aussi appeler affrontements nos dérobades, nos lâcehetés, tous les actes, les gestes du quotidien bien peu conformes au message divin?
La difficile lutte, sans victoire, n'amène-t-elle pas désintérêt pour le combat, résignation à ne pouvoir être meilleur, abandon de l'espoir. Nos faiblesses nos nuits noires, Jésus-Christ les connaît, les a aussi ressenties vivement, et Dieu ne l'a pas abandonné puisque Résurrection lui a été donnée à l'aurore. . Merci J'appelle de mes voeux le courage de la lutte contre mes faiblesses, mes désespoirs, pour moi et pour tous. DM
.
Par Danièle le 17 novembre 2014 à 20 h 31
Merci frère Hervé pour votre commentaire. Le combat de Jacob a été une expérience forte dans mes premiers balbutiements de foi et ma foi a toujours cohabité avec le doute. Mais je crois que le Dieu faible a remporté la victoire: par ce Dieu-là je m'avoue vaincue.
Je voudrais juste poser une question: la bénédiction de Dieu est-elle réservée à ceux qui ont lutté droitement? Je crois que Dieu donne sa bénédiction par pure grâce, et il écrit droit avec nos lignes courbes. Sinon, comment serais-je encore en vie?
Par elly le 17 novembre 2014 à 20 h 02
À Nicolas Rilliet,
Un couple de mes ancêtres ont fait un mariage mixe : lui étant protestant elle catholique. Quelques années après leur mariage lui est devenu catholique.
Pendant plusieurs mois je me suis demandée si cela avais été le contraire aujourd'hui je serais très possiblement protestante. Est-Ce que je serai une meilleur personne ou une moins bonne? Est-ce que Dieu serait davantage présent dans ma vie ou non? Je ne le saurai jamais, mais cela n'a pas d'importance. Après des moins de prières et de réflexions la réponse me fut donnée: ¨¨Toi, j'ai voulu que tu viennes à moi à travers l'Église catholique; les autres je m'en occupe, car ils sont tous mes enfants¨ Et la paix est revenue dans mon cœur.
Mais je ne peux que remercier les protestants qui m'on fait découvrir la Parole de Dieu, par leur amour et leur respect qu'ils ont de cette Parole; Elle fait partie intégrante de leur vie.
Mon frère Nicolas, reste en paix et au moment voulu, Dieu t'éclaireras. Je te porte dans ma prière.
Par Micheline le 17 novembre 2014 à 19 h 03
Grand merci frère Hervé, oui, il y a toujours à un moment ou un autre, une confrontation avec Dieu, et on ne s'en sort pas indemne. J'ai eu une longue période de nuit, j'avais mis Dieu "de côté".....à quoi bon tout ça,, Y a -t- il vraiment un Dieu? Mais, durant une grande épreuve dans ma vie, vers qui me tourner? Et par l'intermédiaire d'une personne qui a une foi immense, j'ai pu m'en remettre à Dieu, depuis, c'est mon combat de chaque jour de lui rester fidèle autant que possible, car dans notre société actuelle, il faut lutter sans cesse pour ne pas se laisser détourner du Dieu qui est le chemin, la vérité et la vie. J'espère que Dieu m'a pardonné ce temps de désert que j'ai eu, mais je pense que oui, Dieu est patience! Merci à Serge pour son commentaire, je prierai pour tous ceux qui sont en demande ce jour. Union de prière.
Par monette le 17 novembre 2014 à 18 h 51
merveilleuse cette parole
un clin d'oeil du seigneur.
.merci
Par de Baets monique le 17 novembre 2014 à 18 h 47
merci pour votre commentaire ,frère Hervé.
Cela me rassure de savoir que Dieu ne nous en veut pas pour nos doutes et que ces combats sont au contraire porteurs d'espérance , source de renaissances quand viendra l'aurore.
Merci encore pour cet apaisement et cet encouragement à ne pas craindre les nuits qui nous envahissent sans crier gare et à nous aider à comprendre ce texte.
Par Anne-marie le 17 novembre 2014 à 18 h 31
@Nicolas Rilliet
Tout comme Arie, je me suis souvent demandé si je ne serais pas mieux parmi les protestants,( j'ai d'ailleurs été maintes fois invité à aller y voir...) mais finalement je préfère rester dans le catholicisme parmi ceux qui ont pour devise "Ni se taire, ni partir" je crois que c'est ainsi que l'on pourra aider à la réunification des chrétiens. Prions les uns pour les autres.
J-C.H
Par Jean-Christian Hervé le 17 novembre 2014 à 18 h 21
donc une vieille blessure, même par un dieu, laisse claudicant.
Mais, à l'aurore, on est béni.....
Par francoise le 17 novembre 2014 à 18 h 13
les voies du seigneus sont toujours impénétrable et pourtant son message tombe toujours à point. En pleine interogation sur comment je dois m'y prendre pour aider un papa alcoolique depuis de nombreuses années j'ai envie d'abandonné, et je reçois aujourd'hui ce texte et cette méditation, et oui notre vie ici est un combat, et qu'and je lis ces mots, oui j'attend l'aurore avec impatience, mais je ne dois pas baisser les bras. merci pour tout, qu'Il vous accompagne tous dans vos combats plus ou moins petits plus ou moins difficile. Amen
Par boune le 17 novembre 2014 à 18 h 07
Dieu peut-il vraiment perdre sa lutte contre l'homme ? Pourtant, selon ce texte, Il perd sa lutte contre Jacob...Est-ce vraiment possible ? l'auteur de ce texte a sûrement erré...Comme pour tout auteur de science fiction son imagination a débordé... Dieu mène-t-il réellement un combat contre l'homme ? Si c'est le cas il mène aussi un combat contre la vie en général et les forces qui la font être...Pourtant cette même vie et les forces qui la font évoluer ont été créés par Lui, donc voulus par Lui... En combattant l'humain, Dieu serait-il en contradiction avec Lui-même ? Se combattrait-il Lui-même ? Serait-il en opposition avec Lui-même ?
Certes non ! On peut lutter contre ou lutter avec...Je crois que Dieu mène une lutte non contre mais avec les forces qu'il a lui-même créés...Le bien et le mal sont les deux mamelles de la vie...Ce sont les deux forces dont l'opposition met la vie en mouvement, en mouvement d'être, en mouvement d'existence à partir de la matière...Dieu mène un combat avec l'humain, non contre lui, pour le faire évoluer vers le bien, pour l'aider à se dépasser et grandir dans la spiritualité par la transfiguration des forces animales qui l'habitent...Voilà ce que je comprends de ce texte...
Si Dieu perd son combat contre Jacob, c'est que Dieu a une grande faiblesse, soit celle d'aimer l'humain si intensément qu'il accepte de lui faire confiance, de le laisser libre de ses choix et aussi de perdre son combat contre ou avec Lui...Sa faiblesse est d'attendre que la bonne volonté humaine se déploie...Le grand Amour Divin pour l'homme est sa faiblesse qui peut lui faire perdre son combat...
Merci aux frères et aux commentateurs de me forcer à réfléchir et à méditer sur des textes biblique qui souvent n'ont, dans le monde d'aujourd'hui, pas de sens...
Par jean-Marc Siamrd le 17 novembre 2014 à 18 h 05
Tout homme dans sa vie se confronte un jour ou l'autre à Dieu, même s'il ne peut le nommer... et c'est parfois violent. Mais chaque récit de combat de Jacob est unique.
Avoir, haut comme trois pommes, frôlé la mort, cela déjà marque toute une vie. Quel souvenir inscrit dans un petit corps éclaté, douloureux, qui déjà a dû revenir à la vie? Expérience oubliée, mais bien présente dans la mémoire du corps et dans un recoin de l'esprit. Résurrection prémices d'autres résurrections. Mais vie livrée au combat incessant avec la mort.
Pour moi, le combat de Jacob, c'est d'abord cette lutte à l'intérieur de soi, lutte avec soi-même entre la vie et la mort, entre le désir de bonheur et le malheur qu'a déjà pu apporter la vie, entre les forces du bien en nous et les forces du mal qui nous habitent, venues d'on ne sait où et sur lesquelles, faible et petit, on n'a pas de prise. On lutte avec ce quelqu'un qu'on ne connaît pas, contre ce qu'on ne comprend pas. Plus tard, dans un cheminement de foi, mais comment a-t-il commencé? cette lutte devient lutte avec Dieu. Jacob reconnaît ce quelqu'un, puisqu'il lui demande sa bénédiction. Dieu n'a pas besoin de dire son nom, puisqu'il sait que Jacob sait. Si Jacob demande pourtant le nom de l'homme, c'est peut-être qu'il trouve incroyable cette rencontre entre Dieu et lui.
Notre combat de Jacob, c'est le prix de notre liberté. Passer d'une image de Dieu qui nous a été enseignée ou que notre temps véhicule au Visage de Dieu et à une adhésion personnelle et libre, en découvrant peu à peu, au bout de nos révoltes et au-delà des fruits de notre imagination, qui est notre Dieu révélé dans la Bible et par l'Esprit de son Fils.. Au bout de notre désir, il y a l'expérience presque hors de nos limites humaines, combat épuisant pour le corps et pour l'âme, Nul ne peut voir Dieu sans mourir... Mais nous cherchons Dieu, et nous trouvons le Christ ressuscité et sa présence redonne vie.
Combat de Jacob, combat parfois non pas d'une nuit, mais de toute une vie. Dans cette nuit, Dieu nous laisse voir les étoiles au firmament quand nous acceptons de lâcher prise, de ne pas mettre la main sur Dieu, quand plaqués à terre, sur le dos, nous acceptons que Dieu nous montre sa force et levons les yeux vers le ciel.quand nous acceptons notre vie que Dieu nous a donnée, que nous nous acceptons tels que nous sommes. Le combat s'arrête quand ayant épuisé toutes les luttes, nous ne voulons plus gagner. Alors Dieu lâche prise, il va se retirer, mais pas avant d'avoir béni, car Dieu admire le courage. Quand la lutte s'arrête, toute la vie peut changer, même avec la blessure avec laquelle l'homme devra continuer à vivre et la béquille qu'il devra accepter. Mais s'il l'accepte, s'il accepte de vivre avec ses limites, sa condition d'homme en relation avec Dieu, le Présent/Absent, il vivra libéré, vivra plus pleinement et dans la gratitude de cette nouvelle vie. Si la lutte contre les forces du mal n'est pas terminée, elles n'auront plus le pouvoir de détruire...
C'est en ayant reçu la vie en plénitude, parfois cela arrive dans les derniers mois, les derniers instants d'une vie, qu'on peut accepter aussi , se sachant béni, le passage par la mort, pour rencontrer Dieu face à face, sans peur.
Je mets un terme à "mon délire". Merci pour vos prières, pour moi et aussi pour un frère en plein combat.
Union de prière avec vous tous.
Par elly le 17 novembre 2014 à 17 h 55
Pour Nicolas Rilliet
Je suis catholique,et je me suis parfois posé la question si je ne srai pas mieux avec les protestants,débarrassé des dogmes, de la hierarchie "toute puissante" qui interdit aux divorcés remariés d'APPROCHER de Dieu Pas d'Eucharistie, pas de baptème ;même d'extrême onction....Mais l'Esprit de Dieu est comme le vent Il souffle aussi bien chez les protestants que chez les catholiques Pratiquez votre religion;aimez vos frères N'allez vous pas les attrister en les quittant,comme j'attisterai sans doute mes frères catholiques si je partais Ou peut être serait se rapprocher d'eux Que L'Esprit Vous;nous aide
Par arie le 17 novembre 2014 à 17 h 42
Merci Frère Hervé. Vous nous faites beaucoup de bien.
Par Jeanne-André (Canada) le 17 novembre 2014 à 17 h 41
Pour aller à contre-courant je veux me souvenir ici d'une BELLE AURORE, celle passée à l'Abbaye cistercienne de Tamié quand je me suis levée à 4heures du matin pour partager la prière du matin avec les moines : j'ai pu éprouver moralement et physiquement le jour qui se lève doucement, les oiseaux qui se mettent petit à petit à chanter et le jour qui apparait doucement, petit à petit dans une prière de louange. Voilà, ce fut "ma plus belle aurore".
j'ai dû combattre contre le sommeil mais ce n'était pas de l'ordre du combat de Jacob avec l'Ange. il y eut depuis d'autres aurores plus compliquées...
Par BRIGITTE le 17 novembre 2014 à 17 h 27
Moments nécessaires dans une vie de foi que la bénédiction aux allures de résurrection , vous le dites si bien Merci de nous l'annoncer. Voilà que j'ai un souffle de confiance
Par Cécile breton le 17 novembre 2014 à 17 h 04
Merci pour votre commentaire Nicolas R..
Oui je vous prends dans ma prière à l'Esprit Saint , Il ne peut que vous éclairer.
Merci aussi à Coumarine pour son partage .Vous avez déjà un grand désir qui ne peut laisser Dieu indifférent , Bon courage ,
je pense que nous serons nombreux à prier pour que votre désir soit exaucé .
Par Tara le 17 novembre 2014 à 17 h 03
"Comment cela s'appelle-t-il quand le jour se lève........ que tout est gâché........ que l'air pourtant se respire et qu'on a tout perdu...........que les innocents s'entretuent mais que les coupables agonisent..........
Cela a un très beau nom.......... cela s'appelle l'aurore". (Electre)
Par mahona le 17 novembre 2014 à 16 h 41
J'aimerai remercier les gens qui font ces lectures. Je suis protestant, et je vis en ce moment un une période de doute quant à ma foi en Dieu et quant à mon appartenance à l'église à laquelle je fais partie. Ce site m'apaise beaucoup et je suis en train de me demander si je ne devrais pas me convertir au catholicisme. Je prie pour les personnes qui font ce site. Pourriez-vous prier pour moi, pour que je trouve la réponse sur ce que je dois faire spirituellement? A l'avance, merci.
Par Nicolas Rilliet le 17 novembre 2014 à 16 h 34
Merci pour cette méditation !
Par Jacques le 17 novembre 2014 à 16 h 31
Merci pour pour cette méditation., aujourd'hui nous avon a lutter contre toutes ses changements, nous vons besoin l'aide de Dieu.
A.R
Par Anita Roberge le 17 novembre 2014 à 16 h 06
"Que le fruit de ce combat soit acceptation ou rejet de Dieu, nul n’en sort indemne " ! Comme vous avez raison.
Mille fois merci pour éclairer l'AT .
"Tu es avec moi,je n'ai plus peur!!"(j'essaie de l'imprimer et je m'accroche)
Merci mille fois pour vos méditations !
Par F.C le 17 novembre 2014 à 16 h 05
" il resta boiteux de la hanche" Pas vraiment un cadeau pour Jacob, lui le nomade qui parcourait le désert à pied. A chaque pas il devait par obligation se rappeler sa lutte avec Dieu et on peut dire que Dieu avait mis son empreinte sur cet homme.Si on a un problème à la hanche, on peut réaliser l’ampleur du handicap. Dieu plaide d'arrêter la lutte car "l'aurore s'est levée".Dieu demande grâce et accorde la victoire à Jacob qui s'est battu comme un brave. Pourtant Il lui laisse un souvenir douloureux dans sa chair. Jacob ne peut pas oublier sa rencontre nocturne.
Par joseph le 17 novembre 2014 à 15 h 10
Encore un texte bien mystérieux qui s éclaire à la lumière de ce commentaire lumineux.
Et c est vrai je me suis battue avec Dieu après le décès brutal de mon mari et...je crois qu'il m a bénie . Merci frère pour superbe commentaire. Sylviek
Par sylviek le 17 novembre 2014 à 14 h 36
je demande la grâce de dieu dans ma vie et dans celle de mes enfants et qu'il nous libère de tout blocage
je souhaiterai qu'il raffermisse ma foi,qu'il me donne la foi de Jacob et qu'il dissipe en moi les moments de doutes que j'ai souvent je veux croire aveuglement en lui pour que je sois exhaussée je l'aime tellement ce dieu là, ce dieu de vérité, ce dieu de combat pour les faibles, oui ce dieu si bon si aimant si puissant oui je l'aime que son nom soit béni amen
Par FELICITE le 17 novembre 2014 à 14 h 31
Je viens sur ce site et me laisse bercer par les voix qui me parlent de Dieu ... J'aimerais comme vous croire en ce dieu bon et amant... Je n'y arrive pas.. Du moins pas encore. Cela fait des années et le temps passe inexorablement. Comment faire? Comment être? C'est par moment très décourageant ...
Par Coumarine le 17 novembre 2014 à 14 h 03
Ce texte de AT , la lutte de Jacob est un de mes préférés .
Je l'avais choisi lorsque j'ai reçu pour la première le sacrement des malades .
J'ai lu aussi et relu "Le combat de Jacob " du P.Moligné il y a bien des années .
Et pourtant votre commentaire fr.Hervé m'a aidée à approfondir "l'aurore s'est levée " il y a toujours une aurore .
"Je ne te lâcherai que si tu me bénis " foi , fidélité
"Il le bénit "
Par Tara le 17 novembre 2014 à 14 h 02
Être dans le doute pendant le combat d'une personne aimée contre la maladie et que la maladie gagne ,être en colère ,ne pas comprendre le sens de cette réalité .j'espere que je serai béni par le seigneur notre dieu
Par Jeannine le 17 novembre 2014 à 13 h 32
Quelle libération cette méditation sur un texte de l'Ancien Testament pas toujours facile pour nous, hommes et femmes du 21ème siècle. Dieu nous a fait des êtres vivants, libres et DEBOUT !
merci et belle journée.
Par ELLMA le 17 novembre 2014 à 12 h 20
Bonjour à tous les internautes. Je suis interpelée par ce texte (Heureusement, nous avons la chance d'avoir des connaisseurs de l' A.T. pour le déchiffrage de ces textes) et je me sens bien sûr concernée par ce combat qui est aussi le mien depuis de trop longues années: à vrai dire j'en suis lasse! Mais si j'en crois le Frère Hervé,comme il me semble que j'ai lutté et lutte toujours droitement, j'aurai un jour la récompense, la "bénédiction aux allures de résurrection, à l'aurore" J'attends cette aurore avec impatience. Encore merci pour la richesse du site!
Par Denise Delaporte le 17 novembre 2014 à 12 h 04
Pour l'avoir vécu, l'extrême attention que l'on porte aux autres se trouve anéantie quand l'irréparable arrive. On ne pourra jamais comprendre le choix qui a été fait ; on peut arriver à l'accepter longtemps après, et pardonner peut-être.
Par mahona le 17 novembre 2014 à 12 h 03
"on n'en sort pas indemne" c'est ce que je me dis après les 3 TS de mon épouse et comme le dit le corps médical à ma femme "votre mari aussi y laisse des plumes à chaque fois"...je n'ai pas lutté avec Dieu comme Jacob mais le message que je crois qu'il m'envoie à chaque fois à l'aurore ;c'est d'être encore plus attentif aux autres; d'être encore plus humble...c'est cela mon combat quotidien....
Par Louis G le 17 novembre 2014 à 11 h 43
Dieu n'est jamais le plus fort, il est toujours le plus faible, c'est pourquoi il est si difficile de l'atteindre. Pour cela il faut, sans y parvenir tout à fait, s'abaisser comme le plus pauvre des plus pauvres.
Par Mixel le 17 novembre 2014 à 11 h 26
Cette lutte me rapporte au sacrement de Réconciliation, pardon de Dieu. Nous luttons avant de demander son secours, s'abandonner dans ses bras,... et vient la bénédiction et la paix intérieure. Pour l'expérience se renouvelle à chaque recours au sacrement et cela me fait réellement ressentir la présence de Dieu au milieu de nous.
Par maryse le 17 novembre 2014 à 11 h 16
moi je pense c'est en rêve qu' il sait battu avec le bon Dieu
Par vigo le 17 novembre 2014 à 11 h 12
Merci à tous les intervenants pour toutes ces Paroles et méditations qui nous maintiennent en Vie et alimentent nos prières.
Merci à Serge d'avoir su transcrire en mots tout ce que je ressens ..... mais que l'acceptation est longue et douloureuse !
Par JeanJacq le 17 novembre 2014 à 11 h 07
Qui que nous soyons, nous sommes, un jour, confrontés à cette situation. Dieu n'est jamais indifférent au sort de ceux qu'il aime, C'est ma certitude. Dieu n'est pas indifférent au sort de ceux qu'il aime, il les aident à grandir avec Lui;
Par Isabelle le 17 novembre 2014 à 11 h 07
... confrontation ou conflit ?
Par Albert Tonka le 17 novembre 2014 à 11 h 02
je suis levé depuis quelques heures, j'ai réfléchi toute la nuit ou presque pour régler un problème, d'hommes, de relation humaine et Dieu petit à petit m'offre des solutions. si la nuit ne porte pas conseil c'est l'aurore de Dieu qui nous console.
merci pour ces textes et commentaires et merci à la petite communauté d'internautes.
DOMINIQUE
Par dominique le 17 novembre 2014 à 10 h 46
merci pour cette belle page de la Genèse le combat entre Dieu et Jacob n'est peut être pas équitable mais que faisons nous dans nos combats intérieurs?
Par ANNETTE le 17 novembre 2014 à 10 h 36
Demander raison à Dieu, au plus fort de nos détresses : il y a plus terrible encore qu'un combat contre Lui, c'est penser que Dieu n'existe pas car cela n'a aucun sens. Et cette rage devient juste un combat contre soi-même pour que notre vie ait un sens malgré tout. Belle journée à tous.
Par Jacqueline le 17 novembre 2014 à 10 h 35
Merci, Dieu vous bénisse! J'zi apprécié cette lecture! J'aime les Saintes écritures
Par Clara le 17 novembre 2014 à 10 h 18
Nous vivons tous cette situation. Devant la maladie ou la mort d'un proche, d'un être aimé, nous nous sentons victime d'une profonde injustice. Pourquoi cela devait-il lui arriver ? Pourquoi dois-je vivre un tel déchirement ? Ce Dieu si bon, si aimant est-il donc indifférent à ce point à notre sort ?... Pourtant nous le prions, nous le servons, nous essayons plus ou moins facilement de faire sa volonté... Ce moment de révolte est sain, il nous permet un dialogue direct avec Dieu et nous découvrons que cette souffrance ne doit pas être comprise dans notre propre contexte de vie mais dans le dessein de Dieu. Même si l'acceptation est longue, douloureuse, pendant tout ce temps nous restons en contact avec Lui et c'est important. La souffrance n'est pas la volonté de Dieu, elle est l'objet de l'Homme. Le nier, c'est n'avoir rien compris à la Vie.
Par Serge le 17 novembre 2014 à 10 h 08
En réponse à Laurence: Je suis un parcours au CETAD (Centre d'Enseignement de Théologie à Distance, en lien avec la catho de Paris. Leur offre "Lire la Bible" est riche et très solide. Cela m'aide beaucoup pour comprendre mieux l'AT. Je vous suggère d'aller sur leur site pour découvrir leurs propositions. Prix très faible.
Par claude D le 17 novembre 2014 à 9 h 51
La nuit comparée aux ténèbres qui peuvent nous envahir. Dieu ne nous veut pas résignés ; IL attend un choix librement consenti. Y a-t-il vraiment un vainqueur ? Ou est-ce une alliance avec acceptation mutuelle ? Ce texte et le commentaire soulèvent beaucoup de questions
Par mahona le 17 novembre 2014 à 9 h 41
Magnifique ! Je serais incapable d'interprêter l'ancien testament. Il parait qu'il faut le lire ! Vraiment l'unique solution est d'aller dans Signe de la Bible et là, tout est servi sur un plateau. Cool, après on peut réfléchir, méditer à l'aise !
Par Laurence le 17 novembre 2014 à 9 h 41
J'ai la même réaction qu'Andrée: MERCI , Frère Hervé!
Par Evelyne le 17 novembre 2014 à 9 h 27
quel bien fait, après la nuit....Merci à vous, et je vais prier un tantinet, avec vous, j'ai si peu de courage....
Allez, bonne journée, à Paris il fait tout gris
( je n'ai qu'une partie de la méditation)
je vous ré écoute plusieurs fois ds la journée, je vous la souhaite bonne, tranquille (?)
Par francoise le 17 novembre 2014 à 9 h 25
A MARIE (0h43/oh45)
Ne te désole pas, Marie: certes, ton commentaire ne "colle" pas avec le texte du jour, mais il vaut bien la peine d'être lu et médité; Je pense même que cette "erreur" t'a été inspirée.
JE VOUS INVITE TOUS A LE LIRE
Par Evelyne le 17 novembre 2014 à 9 h 17
merci pour cette compréhension du texte qui m'a paru compliqué , mais l'intervention du frère Hervé Ponsot m'a éclairé.
Par andrée le 17 novembre 2014 à 9 h 17
Pourquoi la hanche ? Cela a -t-il une signification ? Blessure de Jacob à la hanche, qui le fait boiter désormais...peut-être comme une preuve charnelle de la réalité de cet événement spirituel qui pourrait passer sinon pour un rêve de la nuit .... Une bénédiction, un nouveau nom et...un petit souvenir au passage ! Les autres devant ne manqueront pas de lui demander : "que t'est-il-arrivé Jacob ? Pourquoi n'es-tu pas passer après nous dans le torrent ? Pourquoi as-tu attendu le lever du jour et pourquoi boîtes-tu maintenant ?" Réponse : "J'ai vu Dieu face à face et j'ai eu la vie sauve." Et ça en bouche un coin car qui peut voir Dieu sans être déjà mort ?! Dieu serait-il plus proche et plus accessible que nous le pensons s'il accepte que l'on se mesure à lui ?....et si on sort de ces combats spirituels blessés mais plus vivants que jamais ?! Mystère...!
Par Sophie le 17 novembre 2014 à 9 h 13
merci de pouvoir prier avec vous chaque matin.je veux dire
merci au père Pierre Lambert,pour la journèe au Carmel ou nous avons prier avec le S E M.
Par genevieve le 17 novembre 2014 à 9 h 03
N'ayons pas peur de cette nuit, de nos passages dans la nuit...La lutte peut se résoudre d'un coup ou se livrer par escarmouches, peu importe: l'essentiel est de 'lutter droitement', au fil du cheminement. Mais quel bonheur, quand on sort de ce combat obscur et parfois violent, quel bonheur de sentir par tout son être la bénédiction du Seigneur, de notre Père, nous recouvrir de tendresse, de lumière et de joie...Quel bonheur de percevoir que sans rien 'vouloir', sans s'efforcer en rien, Sa tendresse 'rayonne' de nous, rejoint ceux dont nous nous rendons proches....
Par Thérèse le 17 novembre 2014 à 8 h 49
La conscience d'un etre humain lutte contre les tentations de leurs faiblesses de toutes sortes
La recompense sera obtenue pour quelqu'un qui garde le cap de la droiture finale avec DIEU , son amour avec ses freres
Par Augustin Vo cong thanh le 17 novembre 2014 à 8 h 25
MERCI! à J.Sejourné et au frère Ponsot. Merci aussi à Marie de si bonne heure.
Oh Père si aimant, si grand et si humble à travers Ton Fils, apprends moi et à d'autres à savoir lire dans nos quotidiens, au-delà des souffrances que nous t'infligeons, toutes les Fleurs de François d'Assise et de la Petite Thérèse, tout ce que Ta Création a de vivant et de bon pour ce jour et de pouvoir le garder dans nos cœurs. Cela, par TOI , saura diffuser auprès de nos " proches" rencontrés physiquement, intellectuellement, virtuellement.
Ecoute cette prière: pouvoir voir le bon, le goûter et le manger comme le livre d'Ezechiel ou de Jean, comme l'Eucharistie...
Bonne journée à chacun. anne-marie
Par le petitcorps le 17 novembre 2014 à 8 h 01
J'ai vu Dieu dit Jacob et je vis, comme dans le passage de l'échelle de Jacob. Dieu est persévérant, on l'oublie un peu. On croit qu'il est absent. Et comme il nous a crées à son image, nous devons persévérer dans notre Foi, nos engagements pour les ozanams, joli nom qu'il faut substituer
souvent à celui de pauvres pour nos auditoires qui n'y voient, -oh ! horreur-, qu'une appellation péjorative de gens qui l'on bien voulu... Il suffit de courir en quelque monastère ou lieu comme En-Calcat, Manrèse ou Ourscamps dans l'Oise et les pères vous parlent de leur vocation parsemée de rencontres
étapes par étapes avec le Christ et/ou Marie. Moi j'aime bien Gabrielle Bossis qui a écrit sous la dictée de Jésus notamment : "tu sais, ma Mère est la bonté même !".
Lire LUI ET MOI .
Par Yves Carrière le 17 novembre 2014 à 7 h 56
La nuit du doute.
Les fruits de la re-naissance.
Comme tout cela tinte vrai dans mon... notre vécu universel.
Puissions nous y croire avec confiance.
Merci pour ce commentaire , qu'une fois n'est pas coutume... j'ai apprécié.
Par Demey Anne le 17 novembre 2014 à 7 h 14
Comme il est vrai ce commentaire...Cette nuit de foi je l'ai connue. Nuit où j'ai pleuré, crié ma souffrance ! Et puis peu à peu l'aurore est apparue, une aurore où la Vie fut re-suscitée ! Alors des fruits perpétuels sont apparus :paix et joie... et cette douce sensation de ne plus jamais être seule. Oui, l'Amour qui est Dieu est toujours là attendant qu'on l'interpelle!... Alors commence un "combat" amoureux d'ajustements continuels jour après jour et c'est le piment de ma VIE; c'est une magnifique épopée, celle du Cantique des Cantiques.
Merci pour ce site, pour ces commentaires que je lis et rumine avec bonheur afin qu'ils deviennent "sève" pour me faire grandir et porter du fruit.
Par Monique le 17 novembre 2014 à 6 h 58
Frère Hervé , sois béni pour cette douce méditation! Douce à mes oreilles, douce dans mon cœur!
Merci de renforcer notre foi et notre confiance en Dieu encore, par cette belle méditation!
Elle me touche profondément dans mon expérience avec le Seigneur...
...Mais en outres, à celui qui aura lutté droitement tout au Long de la nuit du doute, une bénédiction sera donnée à l'aurore...
J'accepte de tout cœur mon combat de chaque instant pour sa Gloire et salut de mes frères!
Donne nous d'être libéré de toutes les ondes néfastes qui nous secouent et nous effraient à ta suite!
TU ES AVEC MOI, JE N'AI PLUS PEUR!
Soyez béni pour une agréable journée mon frère et ma sœur! Union de prière !
Par Sœur Marthe de la MIsericorde le 17 novembre 2014 à 6 h 24
Merci pour toutes ces lectures et méditations.
Par Olivier le 17 novembre 2014 à 6 h 10
Amn !! Merci Beaucoup !! Bon journée :)
Par Blanca le 17 novembre 2014 à 5 h 30
Merci pour ce beau temps de réflex90n qui commence. C'est un moment très intéressant pour moi.
Robert Gauthier, 16 novembre 2014
Par Robert Gaiuthier le 17 novembre 2014 à 5 h 27
"Que le fruit de ce combat soit acceptation ou rejet de Dieu, nul n’en sort indemne " ! Oh que vous avez raison !
Merci mille fois pour vos méditations !
Belle journée à tous !
Par mamyocline le 17 novembre 2014 à 5 h 08
Oups! Désolée. Erreur de l'aiguillage automatique. Le commentaire que je viens de laisser était réservé au texte précédent.
Par marie le 17 novembre 2014 à 0 h 45
Il est passé le temps d'Ezéchiel, le temps où la parole n'était que miel dans la bouche, malgré la persécution des prophètes, malgré ce peuple de la "maison d'Israël au front dur et au cœur endurci". La parole n’avait pas encore habité parmi les hommes. Les hommes n’avaient pas encore tué la parole faite chair.
C'est le temps de Jean à présent, le temps de l'après Christ.
C'est Jean, le disciple bien-aimé qui nous parle, celui qui a aimé le Christ, en a été aimé, celui qui a reposé sa tête sur le cœur du Seigneur, celui qui a touché la source de l'amour, le seul qui est resté au temps de la suprême épreuve, le témoin de la croix. Celui qui a vu la terrible souffrance, la réponse des hommes à l’amour de Dieu.
C'est Jean qui parle. Celui qui dit du Seigneur qu'Il est la Parole faite chair et que sa loi est amour.
Jean prend le livre et le mange, comme le fit autrefois Ezéchiel.
De même qu’Ezéchiel, il doit se nourrir de la parole entendue pour la donner au monde. Cependant, Jean a fait plus qu’entendre, plus que recevoir cette voix de Dieu dans son cœur, la Parole, il l'a vue de ses yeux, il l'a touchée de ses mains.... "ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, ce que nous avons vu et que nos mains ont touché, c’est le Verbe, la Parole de la vie." Il a reposé sa tête sur son cœur. Il a côtoyé la Parole incarnée, il l’a tant aimée qu’il a su la reconnaître devant un tombeau vide. Jean sait bien plus qu’Ezéchiel, Jean a vu Dieu en chair et en os. Il a été le témoin privilégié de ce que les prophètes auraient voulu voir. Et Jean a vu mourir son Dieu sur une croix d’infamie, il a vu la parole de Dieu condamnée par les hommes et les hommes se condamner eux-mêmes. Tout cela, Jean l’a vu.
Il sait combien fut douce la parole de Dieu, pleine d’amour et de miséricorde, il sait combien fut amère la coupe que les hommes lui ont réservée.
Cette peine au cœur de Jean, elle est là, elle reste. Comment oublier le prix payé par le Fils pour sauver les hommes, Lui qui n’était qu’amour, Lui qui était Parole de Vie. Quelle douleur d’avoir vu tuer Dieu. Oui, il y a l’éblouissement de la Résurrection et la joie de cette Bonne nouvelle à porter à présent jusqu’aux extrémités de la terre, le miel du Royaume promis, mais il va falloir l’annoncer désormais avec cette peine rivée dans les entrailles, cette amertume tout au-dedans : la joie de tous est née du sacrifice d’un seul.
Par marie le 17 novembre 2014 à 0 h 43