Dieu mon Seigneur m'a donné le langage d'un homme qui se laisse instruire, pour que je sache à mon tour réconforter celui qui n'en peut plus. La Parole me réveille chaque matin, chaque matin elle me réveille pour que j'écoute comme celui qui se laisse instruire.
Le Seigneur Dieu m'a ouvert l'oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe. Je n'ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats.
Le Seigneur Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j'ai rendu mon visage dur comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu. Il est proche, celui qui me justifie. Quelqu’un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble. Quelqu’un a-t-il une accusation à porter contre moi ? Qu’il s'avance !
Voici le Seigneur Dieu qui vient prendre ma défense : qui donc me condamnera ?
Par le corps
Le corps
02/11/2015
55 commentaires
L'amour ne se mérite pas, c'est un besoin vital, qu'on en soit conscient ou pas... La souffrance, les humiliations (du Christ dans sa passion, ou de toute autre personne) ne me fait pas me demander si je le mérite ou si celui qui souffre l'a cherché ou le mérite, meme si elle souleve parfois des mouvements d'humeur chez moi, elle réveille et révèle mon manque le plus profond, mon plus grand besoin, source de tous les autres...
Par Bafouille le 4 novembre 2015 à 11 h 33
Merci vivement de vos méditations. Lorsqu'on évoque le moment de la passion, j'ai une étreinte dans le cœur et je suis très mal à l'aise par tant de souffrance et d'humiliation subies par Jésus. Le méritons-nous ?
Par Liliane le 4 novembre 2015 à 9 h 26
merci de m'encourager et merci aussi à vous de continuellement nous tendre la main, dans nos détresses variées!
Par bernadette le 3 novembre 2015 à 20 h 20
Dieu s'exprime par notre langage . En avons-nous conscience ?
Par DE FRUTOS SAINTEMARIE le 3 novembre 2015 à 18 h 59
Merci Frère Jean-Pierre, merci également à Elly pour son commentaire. Aujourd'hui, je retiens ces verbes : rendre grâce, consentir, espérer...
Claire
Par Claire le 3 novembre 2015 à 15 h 21
Que le Seigneur vous bénisse richement dans votre ministère ...
Par BARBRY le 3 novembre 2015 à 14 h 40
Merci frère Jean-Pierre. J'aime vos méditations qui à la fois disent l'humain et disent Dieu, Père, Fils et ici l'Esprit Défenseur. Outre la contemplation du Serviteur Souffrant, ce qui m'a interpellée dans votre texte, c'est le mot "identifiés" Ma foi s'est nourrie tout au long de mon existence et a tenu bon grâce à des identifications successives, selon les âges, les événements et le cheminement intérieur, à des personnages bibliques avec lesquels je vivais une sorte de complicité et de fraternité, je pourrais parler de transferts positifs qui m'ont aidée à remonter des profondeurs et finalement à devenir moi. La seule identification que pour ma part je ne me permettrai jamais de faire, est l'identification au Fils de Dieu. Si une identification peut être faite entre un homme et le Christ, elle ne peut être faite que de manière incomplète et que par d'autres qui reconnaissent dans cet homme le Visage du Christ.
Aujourd'hui je m'identifie et me fonds, anonyme, à la foule des aveugles, sourds, muets, paralysés, boiteux qui ont imploré Jésus pour leur guérison, et peut-être à l'un ou l'autre d'entre eux qui l'ont ensuite suivi sur les chemins de Palestine en rendant gloire à Dieu. Quel humain sensé pourrait se comparer au Christ? Ne serait-ce pas entrer dans la jalousie, le mensonge et la toute-puissance dont parle le père jésuite Denis Vasse? Car oui, le coeur de l'homme est trouble, nous sommes des hommes pécheurs et nous reconnaissons pécheurs pardonnés, comme de bons larrons. Les souffrances que l'humanité porte sont la conséquence des péchés des hommes, les nôtres et ceux des autres. Mais sommes-nous prêts à accueillir le pardon de Dieu et à nous pardonner, ou, comme le Christ en croix, pardonner le mal qui nous a été fait? Le Christ, lui, n'a pas péché, condamné injustement, il ne s'est pas révolté, ni contre le Père ni contre ses bourreaux.
Seigneur, ce ne sont pas mes actes, mes bonnes actions qui me justifieront. Rien que le don gratuit de ton pardon. Si ma fidélité dans la foi te suffit, si tu accueilles toute personne qui entend et répond à l'appel "Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle", si cela te suffit, alors je peux me compter au nombre de tes amis. Merci pour la paix que tu me donnes présentement, malgré les tempêtes extérieures. Ne cache pas ta face, alors nous pourrons tenir debout. Mais la paix est une petite flamme fragile, qu'il faut nourrir et protéger, car personne ne sait de quoi demain sera fait: Rendre grâce pour le présent, accueillir, accepter et espérer.
Par elly le 3 novembre 2015 à 13 h 38
Très beaux commentaires!! J’apprécirais que ce soit des textes de la liturgie du jour.Merci
Par Réjeanne le 3 novembre 2015 à 13 h 14
Merci pour ce commentaire de ce texte que j'aime beaucoup...".La Parole me réveille chaque matin": se laisser transpercer par la Parole au long de sa vie, pour ressembler à ce Christ venu nous sauver...ce qu'on su faire tous les saints qu'on vient de fêter...
Par gruMaryvonne le 3 novembre 2015 à 11 h 36
Ceux qui sont meurtris dans leur chair sont, actuellement, les chrétiens que ce soit en Extrême Orient, en Afrique ou ailleurs. Que veut nous dire Dieu ? Que la foi en lui se réveille sur terre ?
Par DELORME Marie le 3 novembre 2015 à 10 h 19
Depuis ma petite enfance, j'ai muselé ma langue et je l'ai mise en cage. J'ai serré fort mes dents pour enfermer mes mots.
J'ai compris, un peu tard, que j'avais construit ma propre prison.
J'ai ouvert ma cage, sur la route de « carême dans la ville ». Les mots se sont envolés, là dans le ciel de la ville, heureux d'être enfin libérés.
Ces mots étaient miens. Le seul à pouvoir les comprendre et les accueillir est : Notre Père, au plus haut.
Briac a écrit hier (10 h 24)
... "Belle méditation qui se concrétisera à la Cérémonie en l'honneur de nos Défunts ce soir .
En union de prières. "…
La Cérémonie de nos Défunts, en union de prières, a été "en lumière", plus douce.
Hier, j'ai déposé, la flamme de mon père. Même si j'ai pleuré, mon cœur a pu crier "merci papa, je suis heureuse ".
Je poursuis ma route, avec vous. Merci de votre accompagnement.
Par Camille le 3 novembre 2015 à 9 h 55
"J'ai rendu mon visage dur comme pierre" et si le cœur était devenu dur comme pierre ? cette carapace que l'on a construit pour ne pas se laisser détruire par ce qui nous atteint endurcit et émousse les sentiments. Seigneur, que Ton Amour trouve sa place dans nos cœurs blessés
Par mahona le 3 novembre 2015 à 9 h 08
Etre "celui qui guide Dieu jusqu'aux marges de l'humanité", sans se dérober mais sans doute pas sans tomber, puis se relever et tomber encore... Christ n'est-Il pas tombé 3 fois sur le chemin du Golgotha ?
Par Thérèse le 3 novembre 2015 à 9 h 01
Merci Isaïe ! Merci Dieu d'Amour ! Merci Signe dans la Bible ! Merci retraite dans la ville !
Par Richard Rouleau le 3 novembre 2015 à 4 h 10
En ce jour du souvenir des défunts.... je me souviens...
Je revois certains qui n'avaient pas peur de se montrer Chrétien, malgré les quolibets des camarades de travail....
Et ceux là étaient contents quand "Le curé" prenaient leur défense dans un litige...
Seigneur donnes moi la force de montrer que je suis chrétien et d'annoncer ta Parole autour de moi...
MERCI Seigneur !!!
Par cl@udio le 2 novembre 2015 à 23 h 46
Comme il est difficile pour les biens nantis biens portants de comprendre l'amour de Dieu à travers les plus démunis les malades les infirmes et pourtant ce sont eux qui nous renvoient l'image de Dieu miséricordieux et nous font découvrir ce qu'est la faiblesse mais aussi ce qu'est la faiblesse avec Dieu qui devient une force vive vibrante
Par Pierre le 2 novembre 2015 à 22 h 01
Soeur Gaby, Mayate, Monette, Colette, Fred, si vous me le permettez, je vous embrasse par le coeur et la pensée. Et vous tous qui souffrez, ou dont les cicatrices sont encore vives, et qui lisez ce blog.
Vous avez raison, Mayate, Dieu était là dans tous ces moments difficiles. Je ne l'aurais sans doute pas formulé comme ça à l'époque, mais je crois que je le savais, confusément. Que je le sentais. Comme vous, Monette, c'est dans les livres que je me réfugiais, que je trouvais ma force, un amour qui ne m'a jamais quittée.
Nous ne pouvons pas changer le passé mais le présent nous appartient. A nous de puiser dans notre histoire la force de parler et d'intervenir, celle de tendre la main et de protéger. La violence peut conduire à la violence ou bien faire jailler la vie de blessures mal refermées. Le choix est nôtre.
Et comme il est fortifiant de vous savoir tous là, vous qui priez et protégez la vie, chacun comme il le peut, chacun à sa manière, et pourtant tous, ensemble. Un, dans l'Un.
Je m'arrête là, la journée a été longue (tous mes élèves n'étaient vraiment pas persuadés qu'ils avaient de la chance aujourd'hui, Mayate. La remise au travail a été bien laborieuse pour certains... ;-) ). Merci, merci à tous pour vos témoignages et votre lumière, et permettez, Soeur Gaby, que ce soir je fasse mienne votre prière. Que le Seigneur m'accorde, nous accorde, de trouver le bon équilibre entre "souffrir" et réagir.
Par Audrey le 2 novembre 2015 à 21 h 22
Saint Augustin : prière .
Exultez Tous !
Exultez les justes
C'est la naissance du justificateur .
Exultez , les malades , les infirmes ,
c'est la naissance du Sauveur .
Exultez les captifs , c'est la naissance du maître .
Qu'exultent les hommes libres , c'est la naissance du libérateur .
Qu'exultent tous les chrétiens ; c'est la naissance de Jésus Christ ....
Audrey , bien des enfants comme vous ont été meurtris , d'autres par des adultes , leurs laissant des stigmates profondes , bien des adultes subissent encore des rejets , des
coups de bâton , simplement par ce qu'ils ont une odeur de pure sensibilité , vue comme de la fragilité , donc de la faiblesse , enfant j'ai connu la totale à l'école , main liée par le prof (je suis gaucher ) et les autres m'ont donner un regard lourd d'accusations invisibles , mais bien tranchante , et j'ai rien dit à mes parents ...Je pensais ne plus leurs plaire , les décevoir ...leurs faire de la peine ...C'est ainsi que j'ai appris à parler à Dieu à écouter le silence , assis dans le jardin avec la tête du chien nichée sur mon épaule , je vivais des instants de paix et de bien - être , dans cette issue là , qui me condamnera ? Mais de nos jours c'est bien plus pire , des enfants , des adolescents , ce font tellement maltraités , qu'ils ou elles en viennent au suicide ...Faut dire que les infos , dans le monde nous ouvres les yeux , le nez , les oreilles , aux violences des conflits de chaque pays , on en arrive à être meurtris de voir encore les plus faibles , les plus fragilisés de notre terre , crier justice , et respect de leurs existences , devenue inexistante pour ceux qui mettent des liens mauvais , pour le pouvoir dans toute sa bassesse , qui condamne sans comprendre ,ou du moins essayer de comprendre ...oui l'homme de Dieu est toujours atteint par les
humiliations , par ce qu'il intervient , là ou d'autres accusent , il s'avance ,il dénonce , il produit une justice , pour des milliers , il donne son dos , ces mains ;ces pieds , son cœur à la croix , dans cette force ou la consolation soulève des montagnes ...LA foi , l'amour , une Trinité , un signe de Dieu dans une vigilance de chaque instant , se mettre à l'écoute du muet , du sourd , du pauvre lépreux , du riche et du pauvre , de ces enfants obèses de chagrin ou anorexiques ..jetés dans un désert de tristesses et d'oublis ..
Par FRED le 2 novembre 2015 à 20 h 10
Merci ,merci de m'aider à vivre avec Jésus ,à vivre cette vie de paralysée ,que parfois -rarement - je ne peux supporter Je viens d'écrire une lettre pour mes petits-enfants 22 ou 24 où je leur donne le texte des Béatitudes -incroyable -inouï .- (je ne suis pas persécutée -mais très entourée par mon mari ) mais parfois ,j'aimerais Le rejoindre ..et puis je pense à Gethsémani ..et aussi à la souffrance du Monde alors ,je décide de vivre dans la JOIE ,celle qui est intérieure - mais parfois le combat est rude !! Je voudrais être sainte !! mais je ne le suis pas ! Merci ,merci de m'aider..à le devenir ..un jour !!
Par desmichelle colette le 2 novembre 2015 à 19 h 30
Je prends le temps ce soir, après mon travail, de revenir donner aussi mon témoignage. Comme vous Audrey et Mayate, petite, j'étais très introvertie, mais dès que j'ai su lire, je n'ai jamais pu rester sans un livre entre les mains, j'aimais, et j'aime toujours apprendre. J'étais également le souffre-douleur d'un groupe de filles qui demeuraient non loin de chez moi, elles m'attendaient toujours sur le chemin du retour pour me frapper et se moquer de moi. Comme vous, Audrey, je n'en ai jamais rien dit à mes parents, par honte, par faiblesse, et à présent, je m'affirme un peu plus, mais au travail, je ne sais pas hausser le ton.
Par contre, maintenant, je sais déceler la souffrance et je suis toujours à l'écoute, prête à soutenir les personnes qui en ont besoin. Une chose très importante aussi pour moi, j'ose affirmer ma foi (seule à pratiquer dans ma famille) mais j'en suis heureuse et j'en sors fortifiée, merci Seigneur!
Par monette le 2 novembre 2015 à 18 h 34
Merci Frère Jean-Pierre pour votre méditation pour laquelle je
suis très sensible. Je me tourne vers la Vierge Marie :
Sous l'abri de ta miséricorde,
Nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu,
Ne méprise pas nos prières
quand nous sommes dans l'épreuve,
mais de tous les dangers
délivre-nous toujours,
Vierge glorieuse, Vierge bienheureuse.
Union de prière.
Par Françoise D. le 2 novembre 2015 à 18 h 24
« Dieu mon Seigneur m’a donné le langage d’un homme qui se laisse instruire, pour que je sache à mon tour réconforter celui qui n’en peut plus »
C’est cela que tu as fait, Saigneur, tu m’as instruite pour qu’à mon tour je puisse conduire vers Toi mon frère qui n’en peut plus ! Oui, Seigneur, si mes yeux se sont ouverts ce matin lorsque tu m’as réveillée, c’est bien pour que je vois ceux qui ont faim, qui sont chassés de chez eux à cause de leur amour pour Toi, qui ont vu se noyer ceux qu’ils aimaient. Tu m’as instruit par mes Frères et Sœurs et mes compagnons de route. Ensemble, nous avons ouvert le Livre de ta Parole et nous savons que nous devons aider nos frères dans la mesure de nos possibilités. Ils souffrent, ouvrons nos portes, partageons nos vêtements, ils en auront besoin, que nos tables deviennent tables d’hôtes.
Seigneur ouvre nos cœurs, que nos langues sachent trouver les mots qui font du bien, que leurs coeurs s’ouvrent lorsque nous leur parlerons d’espoir et d’Espérance en Toi. " Aimons-nous les uns les autres comme tu nous as aimés » - Que nos paroles soient TA PAROLE......
Par Marie-Madeleine le 2 novembre 2015 à 18 h 21
Vos commentaires et partages de vie me renvoient aux réfugiés
qui ne maitrisent de loin pas notre langue et n'ont que leurs yeux ou expressions pour essayet de communiquer. Je suis allée dernièrement à un centre pour aider ???? mais comment ? Je suis revenue bouleversée par les regards, les attitudes, si dignes en dépit de leur dénuement....Et si malgré la lenteur ou le non engagement de nos autorités nous faisions quelque chose ? Lorsque nous étions mis en cause ou maltraités dans le passé, nous attendions l'interventions d'une ou d'un pour que cesse l'humiliation que nous subissions. Qu'en pensez-vous ????
Par biniou le 2 novembre 2015 à 18 h 06
Ce que je retiens:
Jusqu'aux marges de l'humanité, en sa présence, même dans l’inconnu et le risque...
Le serviteur, comme l’Homme-Dieu est toujours exposé, il ne se protège pas, il ne cache pas son visage, il s’offre sur la croix, blessé profondément, meurtri dans sa chair...
Par Christine D le 2 novembre 2015 à 15 h 54
Seigneur dans ta miséricorde tu viens nous relever.Merci Seigneur sauve nous.
Par F.C le 2 novembre 2015 à 13 h 56
Il est facile pour moi de "présenter mon dos" dans un milieu où rien ne menace mes choix de vie. Je peux dire ma foi sans peur. Cette "tranquillité" me pèse parfois. Je pense à cette foule immense qui s'avance dans le vide, espérant trouver une terre d'accueil. Que de souffrances n'ont-ils pas eus, d'humiliations, de terreur dans leurs propre pays. Seigneur, reste présent auprès d'eux qu'ils ne perdent pas espoir.
Par Madeleine le 2 novembre 2015 à 11 h 02
Pour Audrey,
Une fois de plus je me retrouve dans vos propos.
Souffrance silencieuse, comme vous "j'encaissais"!
Vous êtes devenue institutrice.... je voulais m'occuper de jeunes enfants, mais la vie en a décidé autrement!
Mais... je me suis donnée aux enfants.... les miens! Ils sont 4. Avec 3 petits enfants maintenant.
Votre message? vous le faites passer Audrey... le RESPECT de l'autre.
Vous avez les mots, les gestes qui consolent, qui rassurent, mais qui sanctionnent aussi quand il le faut.
Vous êtes RESPECTEE.
Avec le temps et les évènements de la vie, j'ai compris que certaines personnes étaient à écarter de mon chemin, pour pouvoir avancer... et tout cela grâce aux paroles bienveillantes de certains de mon entourage... "untel ou untel ne te mérite pas".
J'ai réussi je pense. Je me libère des chaines du passé et j'avance.
Etrangement à présent, la vie me fait croiser des chemins douloureux, tortueux, arides, escarpés chez certains et à mon tour je me permets de leur tendre la main.
Avec le recul.... j'ai 53 ans, je vois que Dieu ne m'a jamais laissé tomber!
Il ne vous a jamais laissé tomber Audrey!
Il est là plus que jamais présent dans nos vies... toutes simples, toutes fragiles .... Il veille et nous fait SIGNES au moment opportun.
Au travers de votre témoignage, ce matin il m'a fait SIGNES.
Merci!
"C'est la CONFIANCE et rien que la CONFIANCE qui nous conduit à l'AMOUR".
C'est la petite Thérèse de Lisieux qui a dit cela. J'ai une très grand FOI en elle, et je me redis cette phrase dans les moments douloureux, mais aussi quand ça va bien!
Passez une belle journée... auprès des enfants que la vie vous confie! S'ils savaient la chance qu'ils ont! mais ils le savent je pense ou le découvriront plus tard quand la vie leur rappellera votre bon souvenir.
Bien fraternellement.
Par Mayate le 2 novembre 2015 à 11 h 02
Merci Pere pour cette méditation de sagesse
Qu'il est difficile de ne pas répondre quand on en a envie malgré tout ou qui nous croyons, à cause de notre orgueil, en être capable .
Ce serait une faute de ne pas se fier à Celui qui est déjà auprès de nous pour prendre notre défense.
C'est tout ce que je ne connais pas encore de la Miséricorde de Dieu
Bonne journée, en union de prière, ce soir, pour faire mémoire de ceux et celles qui sont auprès de Dieu !
Par JMM le 2 novembre 2015 à 10 h 58
Merci LALBA pour le texte magnifique du Père Sertillanges qui réconforte celui ou ceux pour lesquels une séparation tellement douloureuse est insupportable.
Par PICHOT le 2 novembre 2015 à 10 h 39
Nous croyons connaître ce fameux passage du " Serviteur souffrant " en la personne du Xt ... Merci , Frère Jean-Pierre ,
de nous en donner un éclairage , nouveau pour moi : " nous
pouvons nous aussi être identifiés à cet homme de foi maltrai-
té par ses congénères " . Belle méditation qui se concrétisera à la Cérémonie en l'honneur de nos Défunts ce soir .
En union de prières .
Par Briac le 2 novembre 2015 à 10 h 24
Merci Père pour votre méditation !
Elle est difficile à vivre, mais elle nous interroge sur notre façon de vivre dans les difficultés.
Bonne et belle journée à vous et à l'équipe.
Par Fauvette le 2 novembre 2015 à 10 h 18
ne pas condamner pour ne pas être condamner, ne pas juger pour ne pas être jugé. nous avons tous le tendance à juger avant de savoir. on ouvre l'année de la miséricode et que savons nous de la miséricorde. pardonne-moi mon Dieu si je juge et condamne de façon innoportune. et bravo pour ce commentaire toujours juste du frère Brice. DOMINIQUE
Par dominique le 2 novembre 2015 à 9 h 48
Je reviendrai faire mon commentaire, en soirée car l'un de vous m'a renvoyé à mon enfance,tout à fait moi....
Par monette le 2 novembre 2015 à 9 h 47
Merci Seigneur de prendre ma défense et celle de tous ceux qui sont persécutés à cause de ton nom
Par Elisabeth le 2 novembre 2015 à 9 h 36
Bonjour à tous mes frères. La méditation de frère Jean-Pierre me touche beaucoup comme d'habitude et j'aime imprimer ce qu'il nous révèle. Ce matin, je suis touchée car je me sens proche de ce serviteur souffrant. J'ai été agressée verbalement par une proche qui ne sait peut-être pas le mal qu'elle m'a fait . Je la sais en souffrance (probablement, vu la violence de ses propos!), alors j'ai décidé de faire un pas vers elle, de lui tendre la main: c'est ce que mon coeur de croyante m'a soufflé . J'ai pris ce risque et je l'assume, je me sens accompagnée par une force plus grande que moi. Bonne journée à tous et encore merci, frère Jean-Pierre.
Par Denise Delaporte le 2 novembre 2015 à 9 h 31
Merci Frères
paroles qui touche qui réveille en nous la présence de DIEU
hier la Litanie des Saints une communion avec nos Défunts
Par albatre le 2 novembre 2015 à 9 h 30
Une prière courte peut nous accompagner..
Psaume 16 : Seigneur tu te tiens à ma droite je suis inébranlable
À ruminer en toutes circonstances Francine
Par Francine le 2 novembre 2015 à 9 h 19
« Par la mort, la famille ne se détruit pas, elle se transforme, une part d’elle va dans l’invisible. On croit que la mort est une absence, quand elle est une présence discrète. On croit qu’elle crée une infinie distance, alors qu’elle supprime toute distance, en ramenant à l’esprit ce qui se localisait dans la chair. Que de liens, elle renoue, que de barrières elle brise, que de murs elle fait crouler, que de brouillard elle dissipe, si nous le voulons bien. Vivre, c’est souvent se quitter ; Mourir, c’est se rejoindre. Ce n’est pas un paradoxe de l’affirmer. Pour ceux qui sont allés au fond de l’amour : la mort est une consécration non un châtiment.... Au fond, personne ne meurt, puisqu’on ne sort pas de Dieu. Celui qui a paru s’arrêter brusquement sur sa route, écrivain de sa vie, a seulement tourné la page. Plus il y a d’êtres qui ont quitté le foyer, plus les survivants ont d’attaches célestes. Le ciel n’est plus alors uniquement peuplé d’anges, de saints connus ou inconnus et du Dieu mystérieux. Il devient familier, c’est la maison de famille, la maison en son étage supérieur, si je puis dire et du haut en bas, le souvenir, les secours, les appels se répondent. Ainsi soit-il. »
Père Antonin Sertillanges (1863-1948)
« Par la mort, la famille ne se détruit pas, elle se transforme, une part d’elle va dans l’invisible. On croit que la mort est une absence, quand elle est une présence discrète. On croit qu’elle crée une infinie distance, alors qu’elle supprime toute distance, en ramenant à l’esprit ce qui se localisait dans la chair. Que de liens, elle renoue, que de barrières elle brise, que de murs elle fait crouler, que de brouillard elle dissipe, si nous le voulons bien. Vivre, c’est souvent se quitter ; Mourir, c’est se rejoindre. Ce n’est pas un paradoxe de l’affirmer. Pour ceux qui sont allés au fond de l’amour : la mort est une consécration non un châtiment.... Au fond, personne ne meurt, puisqu’on ne sort pas de Dieu. Celui qui a paru s’arrêter brusquement sur sa route, écrivain de sa vie, a seulement tourné la page. Plus il y a d’êtres qui ont quitté le foyer, plus les survivants ont d’attaches célestes. Le ciel n’est plus alors uniquement peuplé d’anges, de saints connus ou inconnus et du Dieu mystérieux. Il devient familier, c’est la maison de famille, la maison en son étage supérieur, si je puis dire et du haut en bas, le souvenir, les secours, les appels se répondent. Ainsi soit-il. »
Père Antonin Sertillanges (1863-1948)
Par lalba le 2 novembre 2015 à 9 h 04
"Quelqu’un a-t-il une accusation à porter contre moi ? Qu’il s'avance ! ". En ce jour de commémoration des défunts, que nous tous, amis Pieds Noirs, trouvions la consolation de ne pas pouvoir fleurir nos tombes restées "sur l'autre rive", en ce Christ qui nous a toujours étatit si cher!! Que notre Dame d'Afrique, Notre Dame de Santa Cruz et St Augustin nous apportent soutien et réconfort
Par Dincher-Mosconi Michelle le 2 novembre 2015 à 8 h 37
Que dire après tous ces commentaires auxquels j'adhère??????
Merci pour cette nouvelle méditation.
Par marguerite le 2 novembre 2015 à 8 h 35
ce texte me tient aux entrailles , il est profondement rempli de l' AMOUR (Dieu). mais que faire: regarder les outrages et se dire : ce n'est rien Dieu est là, nous gagnons le Royaume.
je tremble en regardant le monde - tous les camps de concentrations, ceux d'hier et ceux d'aujourd'hui - guerres où les enfants sont esclaves, les civils des pionts que l'on peut tuer pour prouver ... mes prieres, mes dizaines de chapelet c'est bien peu de choses (insignifiant devant tout ce mal.
mais heureusement il y a "la petite esperance" cette petite vertu de Charles Péguy... elle a du travail mais combien elle est douce en mon coeur après l'amertume de mes réflexions.
merci
Par Micheline le 2 novembre 2015 à 8 h 27
Tiens je pense à l'ânesse !
Qui voyait l'ange et pas Balaam !
C'est dire que la pauvre , elle reçoit des coups de bâton à cause de lui , pour le sauver ...Lui qui allait pour maudire , contre des présents , Dieu lui fait voir oh combien ,il est aveugle et oh combien à l'inverse l'ânesse ...
Et mal grès cela , il monte pour maudire , mais Dieu Bénis son peuple , Mais Dieu lui met des paroles de bénédictions ...Jésus faisant son entrée sur un âne : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur .....Car de sa bouche ne sortira que des bénédictions ....des béatitudes . Hier en me promenant un âne dans une prairie me suivait , sans doute c'est lui qui est fautif , de m'avoir donner à méditer sur ce curieux passage ..., il m'a fait de compagnie de l'aller au retour .....Puis j'ai été me recueillir sur les tombes de mes ancêtres , et j'ai revisiter cette Parole : réjouissez- vous car votre récompense dans les cieux est grande ...alors j'ai déposer mes fleurs et mes prières en gardant dans mon cœur leurs mémoires ...dans ce credo qu'ils m'ont donner quand j'étais petit....très petit .Merci Seigneur pour la foi de ma famille de mes grands parents , de mon Père , ma Mère ....comme au ciel sur la terre ..
Par FRED le 2 novembre 2015 à 8 h 19
Qui donc me condamnera ? Avec le Seigneur Dieu comme défenseur, Jésus Christ pense qu'il ne pourra pas échapper à la justice de l'homme et au châtiment comme cela et écrit.
Le Christ est mort pour nous sauver, soyons conscients de l'ostracisme subi, sachons nous en souvenir toute notre vie.
Merci pour cette méditation, sur un extrait du Livre d'Isaïe.
Par SYLVESTRE14 le 2 novembre 2015 à 7 h 51
"Quelqu’un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble. Quelqu’un a-t-il une accusation à porter contre moi ? Qu’il s'avance !
Voici le Seigneur Dieu qui vient prendre ma défense : qui donc me condamnera?"
Ce passage me fait penser à Job et il me rappelle aussi les lettres aux Églises dans l'apocalypse (ch.2 et 3). Et la fin: "que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous les hommes."
Par & le 2 novembre 2015 à 7 h 45
Grand merci, Audrey, je me suis reconnue, point par point. presque dans votre témoignage. Cela a commencé au Primaire et continué...Tantôt terrorisée, tantôt réagissant avec la colère des timides, j'en ai encore honte à mon âge avancé. Professeur à mon tour, je les ai ciblés, les harceleurs,oh combien ! En EHPAD maintenant, je réagis encore, mais beaucoup plus calmement devant ceux et celles qui humilient les faibles. Que le Seigneur m' accorde à trouver le bon équilibre entre "souffrir" et réagir. Soeur Gaby
Par Gabrielle Metzinger le 2 novembre 2015 à 7 h 42
"HEUREUX êtes-vous quand on vous insultera ,qu'on vous persécutera & qu'on dira faussement contre vous toute sorte d'infamie à cause de moi . Soyez dans la JOIE & L'ALLEGRESSE ,car votre récompense sera grande dans les cieux " .
Une pensée à tous ceux qui nous ont quittés . Que leurs âmes reposent en paix auprès du Seigneur !!!
Bonne semaine à nous tous !!!
Par Najoi le 2 novembre 2015 à 7 h 30
Quelle dure leçon de vie. Cette "sagesse" qui mènera le Christ au supplice n'est-elle pas inhumaine ? Je suis de ceux qui se révoltent, qui combattent dans l'adversité. La passivité me révolte et je suis plus prompt à me défendre et à défendre mes semblables persécutés, outragés, affaiblis. Moi aussi "je vis dans l'espérance et je connais l'issue". Mais j'ai aussi deux bras, une langue et une force que je veux mettre au service du Seigneur !
Par Louis-Jean le 2 novembre 2015 à 7 h 14
Corps exposé !
Le vrai prophète et le faux prophète !
De nos jours on voit des Balaam , qui détruisent le temple
de Dieu , c'est à dire la foi , voir même changer de doctrine
juste pour être Un peu plus bafouillé ...
Jésus , nous parle des faux prophète en habits de brebis , et ayant des loups à l'intérieur ! Voyant et prophète , il y a là
une grande différence . Dieu par les meurtrissures du Christ , nous sauves , dans la Bonne nouvelle , Il nous donne , la foi , l'amour du Père , la patience et le temps d'exposé nos prières ,
Dieu n'abandonnes pas ceux qui le cherchent ! Il faut donc transmettre à nos enfants , que chaque perle d'un rosaire et un trésor , que chaque personne meurtrie dans le monde , peut en se confiant à Dieu , trouver dans les meurtrissures du Christ , le pardon , la guérison , du mal que les autres peuvent ou font . Prier comme un prophète , c'est croire au delà de tout , que Dieu nous aime tous et nous à donner son fils unique , afin d'être dans le plan d 'une vrai famille , dans un seul cœur .C' est le miracle de chaque instants , faire pour les autres ce que nous voudrions que l'on fasse pour nous ....Aimer son prochain , avec ces différences , ces traits , ces apparences qui ont parfois rien pour plaire , mais qui ont un cœur identiques ,un organe qui produit , un rythme , un souffle , sous le regard d'une étoile naissante , un chemin incroyable , celui que Dieu nous offre , dans l'amour de tous et de la création , une église , un toit , des prophètes , des saints ,
des pages écrites sur des cœurs de chair ...Dans une prière universelle . Ceux du dehors , vous feront la guerre , mais le Christ les à vaincu , alors Il reste la foi , l'amour , qui donne des ailes aux prières de tout un chacun , et comme le dit le psalmiste : Et c'est le Très - haut qui l'affermit ....Toutes mes sources sont en TOI . PS87) Mais ISAÏE dans le chap: 57 , 15 :
retenez bien dit : Je suis avec l'homme contrit et humilié , pour ranimer les esprits humiliés , et les cœurs contrits ...HORS un prophète ,parle au Non de Dieu , pour TOUS , un arbre aux saveurs bio , sans "insecticides .
Merci frère Jean - Pierre .
Par FRED le 2 novembre 2015 à 7 h 01
Frère Jean-Pierre, ce sont des souvenirs douloureux que réveille votre méditation ce matin. Face à la méchanceté gratuite, à la violence sans raison, je n'ai jamais su me défendre. Rien de noble, rien de choisi dans cela, c'est, en quelque sorte, mon "mode par défaut".
Présenter son dos... Classe de 4ème, un groupe de filles m'avait prise en grippe. J'étais bonne élève, timide avec les autres, mais j'aimais apprendre et là, je crois, était mon "crime" à leurs yeux. J'étais habituée aux piques et moqueries, auxquelles je ne savais pas répondre. Et puis un jour, ces filles sont allées plus loin. Le prof était en retard, nous étions rentrés en classe pour l'attendre. J'étais assise à ma table, elles se sont installées derrière moi. Les moqueries ont commencé et j'ai fait comme si je n'entendais pas. Alors l'une d'elles a donné un coup de pied dans ma chaise, puis les autres ont fait de même, et, comme je ne réagissais toujours pas, dans mon dos. Et cela les faisait rire. Je restais là, incapable de réagir, faisant le dos rond, priant, suppliant au dedans pour que cela s'arrête. Puis le prof est arrivé, il n'a rien vu. Et je n'ai rien dit. Je pensais que parler ne ferait qu'empirer les choses, à l'inquiétude que cela causerait à ma mère. J'avais honte aussi de les avoir laissé faire.
Si je ne sais toujours pas réagir lorsque c'est moi qu'on agresse, cela m'a en revanche donné des yeux et des oreilles aiguisés pour voir, à l'école, celui qu'on met à l'écart, repérer celui qui, très facilement, pourrait devenir le souffre-douleur de ses camarades. Et une langue pour intervenir et mettre de suite le holà avant que les choses ne dégénèrent. Les petits harceleurs de cour de récré savent comment je m'appelle... Une langue aussi pour réconforter, j'espère, et essayer d'expliquer, encore et toujours, et essayer d'apprendre à vivre ensemble.
Je ne vois malheureusement sans doute pas tout, je ne réussis sans doute pas toujours à faire passer le message, mais l'important je crois, est dans la vigilance, notre vigilance à tous. C'est le sens de mon témoignage, ce matin.
Par Audrey le 2 novembre 2015 à 6 h 51
Suivre l'exemple du SERVITEUR... ne jamais se dérober
à soi-même, à son semblable, ni à Dieu.... Présenter le visage, le dos, être meurtri profondément et conduit à la mort...
je suis humainement terrorisée. N'est-ce pas ce qui se passe en ce moment en certains pays, n'est-ce pas ce qui se passe quant on n'accueille pas le réfugié ? Tout homme est mon frère... Seigneur viens à notre secours !
Par JEANNE le 2 novembre 2015 à 6 h 30
le seigneur Dieu vient prendre ma défense.Oui Seigneur dans ta miséricorde tu viens nous relever.Merci Seigneur sauve nous.
Par andre le 2 novembre 2015 à 6 h 24
Voici le Seigneur Dieu qui vient prendre ma défense : qui donc me condamnera ?
Par Marie-Hélène le 2 novembre 2015 à 5 h 23
D'abord, il y a l'oreille pour entendre Dieu. Puis la bouche, pour transmettre la parole entendue. La parole était douce et exigeante, si dangereuse à transmettre. Ne pas se dérober, obéir à la voix et là, il y a ce cœur tout dédié au Père et qui ne faillit pas. Et pour finir, il y a le corps, le corps tout entier, objet de supplice et signe de foi inébranlable. Ce corps outragé, mis à mort, englouti par le mal et ce corps glorifié, qui défie toutes les lois connues des hommes et renaît, ressuscité par le Père au troisième jour.
Non, ton Serviteur n'a pas connu la corruption, Tu étais proche, Toi qui l'a justifié au-delà de tout ce que pouvait voir le prophète.
Par marie le 19 novembre 2014 à 1 h 06
Quel beau cadeau, mon Dieu, tu as fait à l'homme en lui donnant le langage. Il nous permet de lire pour nous laisser instruire, et nous n'en aurons jamais fini, il est l'outil de nos connaissances, il nous permet de te parler, il nous permet de communiquer entre nous. il nous permet d'écrire. Ses variations sont infinies. Et quelle souffrance je lis sur le visage de ces femmes malades qui ont perdu la faculté de parler.
Je sais parler en français, un peu en allemand, à peine quelques mots d'anglais, mais je ne sais pas "parler Dieu". Pardonne-moi, mon Dieu, si je ne sais pas sortir suffisamment de moi pour trouver les mots simples et justes qui réconfortent. Je ne peux que faire signe et offrir une pensée priante. Merci aux internautes qui savent si bien laisser parler leur coeur.
Seigneur Jésus, toi le Serviteur, par ta Parole tu as su toucher les coeurs. Pour enseigner, tu as pris la parole à temps et à contretemps, à contre courant, sans craindre pour ta vie, sans répondre à la violence par la violence, et au final, devant les moqueries, les outrages, tu as gardé le silence. Et tu as été condamné...
St Paul reprendra cette parole prophétique du poème du Serviteur en disant: "Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?" et il est mort en martyr. Si nous ne croyons pas en la Résurrection, notre foi est vaine, dira-t-il aussi.
Merci, Père, pour ton Envoyé
Mon Dieu, accepte mes silences et ouvre-moi!
Par elly le 18 novembre 2014 à 16 h 59
"Dieu m'a donné le langage d'un homme qui se laisse instruire, pour que je sache à mon tour réconforter celui qui n'en peut plus" Dieu nous envoie son amour pour que nous aimions celui qui est froid de coeur, Dieu nous envoie son pardon pour que nous ... Dieu nous envoie porter à ceux que nous rencontrons son amour pour tous les hommes, Il est une fontaine inépuisable.
Par Micheline le 18 novembre 2014 à 8 h 57