Le Royaume des cieux est comparable au maître d'un domaine qui sortit au petit jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d'accord avec eux sur un salaire d'une pièce d'argent pour la journée, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d'autres qui étaient là, sur la place, sans travail.
Il leur dit : " Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste. " Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d'autres qui étaient là et leur dit : " Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ? " Ils lui répondirent : " Parce que personne ne nous a embauchés. " Il leur dit : "Allez, vous aussi, à ma vigne. "
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : " Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers. " Ceux qui n'avaient commencé qu'à cinq heures s'avancèrent et reçurent chacun une pièce d'argent. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d'argent. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : " Ces derniers venus n'ont fait qu'une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur ! " Mais le maître répondit à l'un d'entre eux : " Mon ami, je ne te fais aucun tort. N'as-tu pas été d'accord avec moi pour une pièce d'argent ? Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi : n'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon ? "
Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers.
Sur la société
Le travail
-
frère Jean-Pierre Brice Olivier
Couvent de l'AnnonciationÊtre est la question
L’ouvrier, celui qui œuvre à la vigne, n’est pas embauché au regard de ses compétences ou de ses diplômes. Le travail est assez simple pour que tout le monde puisse collaborer suivant qui il est, et le nombre d’heures travaillées n’a pas d’importance. Étonnant patron qui ne sélectionne pas ses employés, les rétribue tous de la même somme, sans tenir compte du temps passé à le servir, et qui, en plus, déclare donner ce qui est juste. La pièce d’argent n’est donc pas un salaire. Ce qui est donné par le maître de la vigne le Seigneur est d’un autre ordre : sans doute le don de la vie.
66 commentaires
Merci pour ce partage
Par GBIKPI le 8 mars 2017 à 20 h 35
Je retiens un seul mot de cette réflexion: ETRE. Merci.
Par colette.devos le 24 septembre 2015 à 20 h 55
Merci, Frère, pour cet éclairage - tellement lumineux parce que
tellement simple ! Toute la question est de le mettre en pratique jour après jour... Alors, moins simple qu'il 'y paraît !
Par vachette monique le 24 septembre 2015 à 16 h 21
je dit merci a Dieu pour tous ce que j'ai ......merci
Par Marie ThérèseYahyoui le 23 septembre 2015 à 20 h 52
OUI ! heureusement que Notre Père ne "sélectionne" pas comme nous les hommes !!!
OUI ! Notre Père est celui qui nous invite dans sa vigne même moi qui n'y connait rien... mais j'essaie et ce que je reçois est abondant ...
MERCI Seigneur de ta miséricorde et de ton Amour infini !!!
Par Cl@udio le 23 septembre 2015 à 15 h 10
J'aime bien recevoir vos textes mais je me demande pourquoi ils ne vont pas avec la Liturgie du jour.
Par Jeannine Lemire le 22 septembre 2015 à 20 h 16
Ils auraient voulu avoir plus...Etre plus aimés... Mais comment Dieu pourrait aimer plus ? Il aime à l'infini ! Il donne tout son amour à chacun !
Par ninon le 22 septembre 2015 à 19 h 46
Très belle interprétation aussi Myriam et combien juste aussi!
Merci de l'avoir partagée, belle proposition de vie, en effet.
Bonne journée à tous.
Par monette le 22 septembre 2015 à 13 h 57
Merci pour votre site plein de richesses.
Je suis bien sûr d'accord avec votre méditation Frère Jean-Pierre. Toutefois, j'aimerais vous proposer une autre interprétation :
Mettons-nous à la place des ouvriers de la 1ère heure : dès le lever du jour, même si le travail est pénible, ils sont dans l'espérance d'un salaire, ils savent que leur famille aura à manger, c'est pour eux un jour heureux et plein de reconnaissance envers le propriétaire.
Les ouvriers de la dernière heure, eux, vivent cette journée dans l'angoisse. Ils attendent du travail, même en fin de journée, pour quelques sous peut-être, mais c'est déjà quelque chose.
Attendre toute la journée ... peut-être en plein soleil, attendre un hypothétique travail, angoisser de rentrer les mains vides chez soi, pleurer sur son sort, imaginer ses enfants le ventre vide. Peut-être que cette situation dure depuis longtemps.
Et, tout à coup un propriétaire arrive et tout bascule : imaginez la joie de ces derniers ouvriers qui reçoivent de quoi vivre, comme les autres.
Évidemment, le parallèle avec ces personnes réfugiées que nos médias nous montre derrière des barbelés à attendre, le ventre vide et dans le manque d'hygiène est vite fait.
Je pense aussi à tous ceux et celles qui ne demandent qu'à travailler et ne trouvent pas d’embauche.
Parallèle encore en pensant à tous ceux et celles qui cherchent Dieu mais ne le trouvent pas : personne pour les guider.
Bien sûr, il y a ceux et celles qui ne prennent pas la peine de chercher Dieu, trop occupés par ailleurs ou qui trouvent cette quête trop difficile, ou encore ceux et celles qui ont des blessures ouvertes qui les empêchent de retrouver un cœur neuf pour chercher.
Et tout à coup, la vie met devant eux une personne qui vient les chercher et ils découvrent enfin Dieu.
Qui a le plus de chance ? Ceux qui ont découvert la miséricorde très tôt dans leur vie ou ceux qui la découvre après de multiples difficultés et souffrances ?
Travailler à la vigne avec espoir et joie, même si c'est parfois dur, est déjà un salaire.
Les fruits de l'Esprit-Saint: charité, joie, paix, patience, serviabilité, bonté, confiance, douceur et maîtrise de soi (Ga5,22) sont une superbe proposition de vie, ne trouvez-vous pas ?
Par Myriam le 22 septembre 2015 à 12 h 36
Merci Seigneur pour Ta Pièce …… Merci pour cette belle Pièce !!! La VIE !!!
Où suis –je Seigneur ? parmi les premiers … ? les derniers ….,ou entre les deux ?
Qu’importe …… J’Y SUIS avec tous les autres ( dans Ta vigne ) .
OUI Seigneur , j’ai répondu à Ton appel , Tu m’avais acceptée avec tous mes défauts , mes faiblesses , mon handicape & ma maladresse & comme tous les autres « J’ai eu ma pièce » .
Heureusement que le Bon Dieu ne sélectionne pas comme les hommes .
C’est lui, qui accepte , qui donne qui reprend , qui juge , qui récompense ……Tout dépend de Sa volonté. ( Seigneur … Comme Tu veux & quand Tu veux ).
Nous avons tous reçu la PIECE , & tout dépend de notre USAGE de cette pièce …..c’est notre choix qui lui donne sa vrai valeur ….. Aide –nous seigneur dans notre démarche & dans nos choix …..
Aide –nous Seigneur à apprécier Tes dons , à bien les utiliser , sans jamais les comparer à ceux d’autrui .
& Quand vient l’ heure du (DERNIER CENTIME ) Reçois nous dans Ton royaume où les pièces n’auront plus la valeur de l’AVOIR mais la valeur de l’ÊTRE .
Merci frère Jean Pierre de nous avoir éclairer sur le vrai sens de la PIECE . ( Super méditation !!!).
Bonne journée à nous tous !!!
Par Najoi le 22 septembre 2015 à 8 h 05
Pourquoi ne pourrait-on pas reprendre le chemin de foi, chemin de vie, après l'avoir délaissé plusieurs années?????
Je pensais que Dieu nous aime, à égalité, malgré nos faiblesses et nos infidélités, Dieu ne nous oublie pas, même si on n'a pas eu la chance d'être "plongé dans la marmite" dès la naissance Pourquoi y aurait-il une différence? Cela me choque, nous sommes enfants de Dieu ou pas?????
Par monette le 21 septembre 2015 à 23 h 02
Comme il est difficile parfois d'être dans le présent, tiraillé par un passé tenace et/ou un avenir hypothétique. Mais puisque TU ne décomptes pas les heures travaillées, que TU veux bien accepter celles passées à rêvasser, être premier ou dernier n'a plus d'importance. A l'heure de rendre les comptes, à quelque moment que ce soit, j'ai foi en TA miséricorde pour accueillir les ouvriers de bonne volonté.
Par mahona le 21 septembre 2015 à 22 h 53
Nous sommes tous les enfants de Dieu le Père. Il attend avec patience que nous venions à lui; peu importe le moment ou le temps que cela prendra. Il nous accueil avec joie et amour pardonne nos péchés et nous sanctifient.
Merci frère Jean-Pierre pour cette belle méditation
Par Boniface le 21 septembre 2015 à 22 h 39
Enfin un commentaire, une explication de cette parabole qui satisfait mon coeur ! ! ! OH GRAND MERCI mon Père (mon Frère ) Comment n'y a-t- on pas pensé plus tôt ?
Bien sûr que ce denier n'est pas un salaire ! ... mais ce à quoi chacun a droit : la Vie, l'Amour et ceux qui ont reçu cela en abondance dès leur jeune âge peuvent laisser passer les exclus en priorité au soir de la vie terrestre. Ils n’ont pas de mérite d'avoir pu travailler dès le matin !
Merci mon Père, que le Seigneur vous bénisse encore et encore ! !!
Par Elisabeth le 21 septembre 2015 à 22 h 03
Ce sont ici les ouvriers qui se comparent les uns aux autres ! Le Père ne compare pas les ouvriers. Le Père s'adresse à chacun de nous personnellement, que nous soyons des vignerons expérimentés ou des "extras", un peu dérangeants, de la dernière heure. Les jours de soleil, je me sens parfois comme l'un des premiers, ... mais bien plus souvent comme un des derniers, ce qui me donne encore bien des chances ... Le Père nous invite à Sa Vigne, qu'il nous donne entièrement, à chacun de nous, et qu'il ne nous sera pas possible de vivre sans les autres. Je crois que nous y aurons chacun notre place... parce qu'elle est contenue dans le germe que nous possédons déjà tous en chacun de nous. Je crois que ce Paradis n'est pas une récompense pour plus tard. Ce serait alors une forme de placement... Je crois que nous pouvons tous y travailler dès la première heure d'embauche. Le Christ a donné sa vie pour nous le rappeler.
Bonne nuit à tous, vraiment.
Par Paul (Belgique) le 21 septembre 2015 à 21 h 50
Etre chrétien c'est accepter le monde tel qu'il est et non tel comme on voudrait qu 'l soit . Dieu nous appelle tous même ceux qui se disent athés .
Par DE FRUTOS SAINTEMARIE le 21 septembre 2015 à 21 h 33
Nicole ,ne regardez pas d'un mauvais œil , l'heure présente , car bien des gens ont pris des initiatives , pour accueillir des migrants , chez eux , et le Pape , nous confie à tous , un rôle à
jouer bien plus qu'un chèque , hier d'ailleurs à l'office c'était transmis , je suppose partout ! Si vous avez de la place ? Faite - en part à votre Paroisse ...
Par Simon le 21 septembre 2015 à 20 h 11
"les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers."
Par Marie-Hélène le 21 septembre 2015 à 20 h 09
je suis consternée qu'il n'y a aucun commentaire sur les migrants.
Apprendre à être dans l'heure présente, n'est ce pas entendre et écouter leur misère, et leur tendre la main...n'est pas aussi cela le don de la vie?... au delà des chèques que nous écrivons pour libérer notre conscience mais n'essayons pas de savoir si
cette "pièce d'argent" parvient bien à soulager leurs souffrances;
Par Nicole le 21 septembre 2015 à 19 h 54
Tiens , à propos de "mauvais œil " Nous vivons des jours
ou l'on voit certains ,en faire un commerce très fructifiant , sur
la misère de bien de gens qui vont chercher des réponses , là
ou l'on trouve que des morts . Suis en colère quand j'y pense ,
Ces pauvres gens ,qui ont reçu le baptême ne savent pas que ;ils ont reçu Le Christ , vont se jeter dans des ténèbres .
Il est important de savoir écouter , conseiller , expliquer aux gens que la vie , sans la prière , sans les sacrements , sans des partages , et autres , peuvent entrainer des gouffres infernaux
Le talent le plus précieux étant que nous sommes des "témoins " ayons et donnons la certitude à ceux qui tâtonnent pour trouver la juste porte , ouvrons celles de nos églises .Tous nous sommes appelés à bénir , à l'inverse c'est un talent qui sent très mauvais ....style souffre . Et beaucoup se laisse rouler dans la farine , par manque de connaissance .
Mais vous le savez , sans doute tous , on ne joue pas avec le feu ...Quels que soient nos fatigues , nos souffrances , gardons toujours nos yeux levés au ciel , marchons avec Marie , elle qui à eu l'âme transpercée par la douleur , et que Dieu nous à confiée ,comme mère à tous ....,afin d'être libre dans le CHRIST ,dans l'Esprit Saint ..
Par Fred le 21 septembre 2015 à 19 h 53
Quelle chance que le Seigneur accorde sa miséricorde même à ceux qui se convertissent dans le milieu de leur vie...
Par Giudici Marie le 21 septembre 2015 à 19 h 20
Quel réconfort de se savoir aimé tous à égalité, Dieu ne fait pas de comparaison. En rentrant de mon travail c'est un moment de paix que je trouve dans cette méditation. Pas facile d'être toujours dans l'instant présent, mais savoir que le Seigneur nous accompagne, même lorsque j'ai la tête plongée dans les tracas et le stress de mal faire mon ouvrage, que c'est bon!! AUDREY, voyez page d'hier:-) Bonne soirée à tous, et sachons que chaque jour, le chemin est à refaire, ce n'est jamais définitivement acquis, Dieu merci!!
Par monette le 21 septembre 2015 à 19 h 01
"Nous n'avons pas les mêmes valeurs !" Nous avons quelques fois entendu, cette pub; si c'est vrai pour des choses matérielles, même de bonnes choses, c'est encore plus vrai pour notre raisonnement d'homme à la vue courte, en ce qui concerne notre rapport à l'argent et à Dieu.
La générosité de Dieu est si riche, si abondante, sa miséricorde infinie que ça dépasse notre entendement. Notre esprit étriqué, calculateur, notre avarice, notre jalousie, ont du mal accepter les grâces que Dieu fait à d'autres qui nous paraissent 'moins bien' que nous. Nous sommes mauvais, il est bon; avares, il est généreux, rancuniers, il est miséricordieux.
Ces ouvriers qui rechignent contre la bonté, la générosité du maîte qui donne autant à ceux qui n'ont travaillé qu'une heure, alors, qu'eux ils ont trimé toute une journée, nous mettent en face de nos propres réactions, même dans nos communautés chrétiennes, ces piques de jalousie. Et oui ! même chez les apôtres. Souvenons-nous des fils de Zébédée.
Le Seigneur leur explique qu'il va souffrir, être mis à mort, puis, ressusciter, et eux se demandent qui va le remplacer. Qui est le plus grand.
Avoir le pouvoir, les honneurs, l'argent. Décidément, nous n'avons pas les mêmes valeurs. Dieu donne son amour, sa grâce, sa miséricorde, son pardon à tous ses enfants.
Dans l'Evangile d'hier, Jésus met ses disciples à l'aise : "Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier et le serviteur de tous." et prenant un enfant, il le plaça au milieu d'eux, il l'embrassa et leur dit : "Celui qui accueille en mon nom, un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille."
Par Marjeanne le 21 septembre 2015 à 18 h 52
Cette parole témoigne de l'immense amour de Dieu et du traitement égal de tous ses enfants. L'important c'est d'être dans la maison du Seigneur même si nous nous sommes convertis à la dernière heure. La miséricorde de Dieu est incommensurable... Cette parole et l’Évangile de ce matin (Matthieu 9, 9-13) ne sont qu'un témoignage parmi tant d'autres.
« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
Dieu inonde notre monde de ta miséricorde!
Par Gilles le 21 septembre 2015 à 18 h 04
Merci, Micheline, petite soeur du Canada...
Glissez, je vous prie, dans votre prière les nombreux sans abri, sans espoir, sans ressort, tout cassés, qui cherchent notre regard. Sous le poids d'un engrenage de situations qui les brisent, ils sont vraiment comme des "brebis sans berger qui prenne soin d'eux", prêts à devenir des loups. C'est avec eux que je travaille
Par Thérèse le 21 septembre 2015 à 18 h 01
Je voudrais, pour commencer, saluer et remercier les auteurs de ce site qui ont accepté le risque de laisser les internautes à leur liberté. C'était vrai hier, c'est vrai aujourd’hui. Depuis quelques années j'essaie de me convertir et ici j'ai trouvé beaucoup d'aide. Mais ce n'est pas un travail fini, loin de là !
Frère Jean-Pierre vous êtes de ceux qui m'aidez le plus. Je ne dis pas ceci par complaisance mais pour vous confirmer dans votre démarche. D'autres sont sans doute dans mon cas. D'autres sont plus affermis et mon expression leur paraitra dérisoire...
Dans la nouvelle évangélisation on trouve de tout et surement beaucoup de bonne volonté d'abord. Mais aussi la contamination des modes de pensée actuelle. Parfois l'impression que le marketing de l'entreprise mondiale de communication vient jusque là ! La confusion est fréquente entre l'Espérance du Royaume de Dieu et l'espérance du royaume de l'église ! Mais ce n'est pas la même chose même si l'église est une aide précieuse, utile sinon nécessaire pour s'approcher du Christ et par Lui de Dieu.
"Frappez et on vous ouvrira" que faut-il penser, quand on sait l'exclusion qui s'abat sur les divorcés remariés, par exemple. Que faut-il penser quand on voit le décalage entre la souffrance des êtres et la misérable compassion de responsables qui parce qu’ils sont imprégnés de philosophie platonicienne sont persuadés qu'ils sont dans le droit chemin de la vertu (confondue avec l'amour de Dieu). Que faut-il penser quand nous voyons que nos enfants que nous aimons et que nous ne voulons pas abandonner ne s'y retrouvent pas dans le légalisme par où on les juge.
Certes je comprends la difficulté d'une église insérée dans le monde et qui a en charge non seulement des individus mais aussi un peuple qui lui-même réclame des repères; Je pense que François a éminemment raison de parler de miséricorde. On appelait au moyen âge faire miséricorde l'action d'introduire le poignard au défaut de la cuirasse du chevalier tombé à terre et lui trancher la vie; Puisse la parole de François n'être jamais reprise ainsi.
Ce n'est pas d'être arrivé en retard à la vigne (ou d'avoir vagabondé) dont je me vante. Ce n'est pas de n'avoir pas reçu mon Pain et de continuer tout seul dans mon rang de vigne. Peut-être puis-je m'autoriser à dire à ceux qui sont dans la peine comme j'y suis que c'est une chance aussi d'avoir un trop plein de solitude : ça oblige à faire un travail intérieur de discernement et un travail intérieur de spiritualité;
Par Michel (occitanie) le 21 septembre 2015 à 17 h 44
Merci, grand merci pour cette méditation, Frère, et merci aux internautes pour leurs commentaires dont je reçois toute la richesse.
Ma première réaction a été une question, peut-être parce que je vois beaucoup de gens autour de moi (qui me renvoient à celle que j'ai été....) qui vivent comme ils peuvent, mais ne respirent pas la vie. Je me suis demandé: l'"être" est-il dépendant des conditions de vie, n'est-il pas étouffé par les soucis, le manque, la maladie? Si cela peut être le cas, de nombreux témoignages dans les blogs qui précèdent me disent que non. On peut être pauvre, malade, chômeur, quoi encore? et être accueillant à la Vie et donner beaucoup d'amour.
Autre question: la vie est-elle juste? On est en droit de se la poser. .... Dieu a donné à tout vivant la vie et l'être de manière juste. Il donne à chacun son Amour en totalité, et toute vie a une valeur pleine et entière. Alors quoi? Quand et comment s'est introduit le mal au fil de l'Histoire, des générations et aussi par responsabilité personnelle, parce que la Sagesse ne se trouve pas dans un paquet Bonux. Mystère...Mais si nous faisons le chemin avec le Seigneur, jeunes, ou moins jeunes, ou sur le tard, ou à la fin de notre vie, un chemin en vérité, si nous nous appuyons sur le Seigneur, il nous donne la force de combattre le mal et sa miséricorde pleine et entière quand nous avons faibli.
Mais je ne peux m'empêcher de penser que Jésus a observé en son temps les injustices que sont les inégalités de la nature ou les inégalités sociales et il prend le parti et la défense des plus pauvres pour qui la vie est plus difficile, mais qui montrent, comme la femme qui a baigné de ses larmes les pieds de Jésus, le plus grand amour, .Pauvreté matérielle, pauvreté spirituelle.
Dieu est libre de donner ses biens, puisqu'il donne sans faire de différences. Nous ne devons pas récriminer contre lui, mais apprendre à rendre grâce en toutes circonstances pour les largesses, lui qui donne en abondance si nous l'accueillons. Rendre grâce en toutes circonstances: n'est-ce pas ce qu'a fait Jésus au seuil de la mort? Eucharistie...
Je ne peux m'empêcher de faire une lecture "sociale". Place au rêve. "Vous dites: pour que tout le monde puisse collaborer suivant qui il est" Cette pièce d'argent, la même pour tous, je voudrais la voir comme un minimum vital accordé à chacun pour pouvoir vivre décemment. Et combien il est nécessaire d'avoir un travail: oeuvrrer selon ses capacités donne du sens à la vie. Savoir le matin pourquoi on se lève, se coucher le soir avec la satisfaction de ce qu'on a pu accomplir. Mais quid des "petits boulots" que la mécanisation et la robotisation suppriment? Quid des conditions de travail qui se dégradent au point que les gens n'ont plus plaisir à leur travail? Drôle d'époque....
Et l'Eglise fait-elle place à chacun pour travailler à la vigne du Seigneur ou seulement à des purs, à une élite?
Les derniers seront premiers.... mais il peut y avoir autant d'orgueil à vouloir être dernier. Seigneur, que tout cela est compliqué. Donne-moi un coeur simple, de retrouver un coeur d'enfant.
Par elly le 21 septembre 2015 à 17 h 30
Le docteur de l'église a aussi écrit que la pièce d'argent était en fait le symbole de la vie éternelle. Cette parabole pourait signifier que la générosité de Dieu dépasse notre justice humaines, on associe le propriétaire de la vigne au seigneur, c'est a dire Dieu, les rapports de Dieu avec l'homme ne sont pas les rapports qu'a un patron avec ses ouvriers, compare la vigne a l''eglise et le maître au christ.
"Vaincre le mal par le bien" "Aimeez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécut"
Par brig le 21 septembre 2015 à 17 h 29
ETRE................AVOIR......................Dieu n'est pas un comptable........ni. un entrepreneur! IL EST.........et c'est TOUT ! et Il nous appelle à être...........vaste programme!
MERCI de nous accompagner!Soyez bénis !
Par mic le 21 septembre 2015 à 17 h 04
Superbe commentaire, ça change de tous ce que j'ai peu entendre de tout les homélies sur ce sujet au cours de mes 63ans.
Jacques
Par jacques .Dauvergne le 21 septembre 2015 à 16 h 43
Voila bientôt 6 ans que je suis sans travail cette parole me redonne bien courage et je suis convaincue que Dieu ne veux aucun de nos malheurs et nous avons à faire face à ce qui nous arrive et c’est loin d’être toujours facile. On se sent désemparé, oublié, par lui parfois dans la vie , notre foi est mise à dure épreuve. Mais en tout temps j’essaie de crier vers Mon Dieu et de lui demander de me donner au moins une part.
Cela paraît injuste à première vue que les derniers reçoivent autant que les derniers. Comme dans la parabole du Père plein de miséricorde où le fils qui revient de loin est accueilli à bras ouvert avec une grande fête. Car Dieu est d'une logique imparable implacable.
Seigneur tiens moi par la main ne lâche pas je t'en supplie.
Par Mutien le 21 septembre 2015 à 16 h 42
Mon Père ;entretenez et fortifiés en chacun de nos prêtres
le désir ardent de la vie intérieure , de la vie surnaturelle intime , l'amour et le soif dévorante des âmes auxquelles ils ont à vous communiquer et vous donner sans cesse et toujours . Père , faites leur à tous un cœur débordant de confiance filiale et débordant d'amour .
Faites -te leurs comprendre ô mon Dieu , que toute leur vie ici-bas doit- être la continuation et la reproduction parfaite de celle du Christ en vous pour parler et agir efficacement .
Marthe Robin .
Merci frère Jean -Pierre
Par Fred le 21 septembre 2015 à 15 h 47
Thérèse, 8 h 27, vous mentionné : «Comment faire barrage à l'idée que ces vents contraires sont envoyés par Dieu ? »
Il est vrai qu’on entend souvent dire : « Qu’ai-je fait au Bon Dieu pour qu’il m’envoie cette épreuve? » Est-ce un reliquat de la vision d’un Dieu vengeur, punisseur, de nos années antérieures?
Dieu, Tout Amour, respecte la liberté des humains et la plupart de ces vents contraires ont leur source dans le comportement humain, Soit de façon volontaire, soit par négligence, soit par ignorance, mais aussi par notre mode vie. Nous sommes tous faibles et la nature est elle-même affaiblie, désorientée par les éléments naturels et par nos actions.
Je suis convaincue que Dieu ne veux aucun de nos malheurs, la preuve il a placé l’homme nouvellement crée dans un Jardin Merveilleux où le malheur n’existait pas. MAIS, nous avons à faire face à ce qui nous arrive et c’est loin d’être toujours facile. On se sent désemparé, oublié, etc. L’accueil de ce qui nous arrive n’est jamais facile et c’est seulement à la suite d’un long cheminement que l’on parvient à tout remettre dans les mains du Père. Et même là, cette remise ne se fait pas, la plus part du temps, dans l’instant immédiat. Dieu est patient et Il nous attend et nous accompagne dans la souffrance. Même les mains tendues, le soutien ne calment pas toujours la souffrance et certainement pas sur le moment présent.
Chacun aura sa façon de gérer cela. Pour moi : j’accueille, la plus part du temps, cette main tendue. Mais parfois je préfère demeurer seule pour un temps afin d’apprivoiser la situation. D’autres fois, la main tendue avec beaucoup de générosité, ne correspond pas à mon besoin.; alors je décline. Mais en tout temps j’essaie de crier vers Mon Dieu et de lui demander de prendre au moins une part de ce vécu, du moins pour le temps dont j’ai besoin pour reprendre pieds. Et je demande autour de moi, la prière de mes frères et sœurs.
Thérèse, je vous place dans ma prière, avec tous les internautes souffrants (est-ce que cela n’inclus pas chacun de nous à des degrés divers et à des moments différents.) Je vous souhaite une excellente semaine.
Par Micheline (Canada) le 21 septembre 2015 à 15 h 13
Bonjour
Quel cadeau, cette Vie en abondance !
Je suis visiteuse de malades et, chaque lundi en portant la communion dans un home, je leur fais un petit commentaire de l'Evangile du dimanche. Quand c'est la parabole dont on parle ici, je leur dis : "c'est vous, les ouvriers de la dernière heure; c'est vous, les malades, qui êtes les chouchous et vous recevrez aussi ce cadeau merveilleux de la vraie Vie !"
C'est tellement vrai et ils sont tellement contents de l'entendre...
Fabienne
Par DUPRIEZ Fabienne le 21 septembre 2015 à 14 h 49
Et nous devenons le sel de la terre.....riche de la miséricorde de Dieu..... et l'Espérance devient vivante et joyeuse.
Merci
Par Patricia MANESSE le 21 septembre 2015 à 14 h 34
Merci frère Jean-Pierre pour votre superbe commentaire, ce qui est donné c'est le don de la Vie (avec un V majuscule) et en abondance de surplus
Par evelyne le 21 septembre 2015 à 13 h 45
Je pense à Ruth , la belle fille de Noémi!
Parfois dans la vie , notre foi est mise à dure épreuve , on perd tant qu'on est plus capable d'avancer , au point que comme Noémi , elle demanda qu'on l'appelle Mara ! ( amére ) .
Oui combien de gens ont connu d'humiliations , et ont fini par laisser tomber , ne plus croire , puis on voit cette jeune belle- fille , suivre Noémie , et lui rendre sa dignité en toute humanité . Ainsi le Christ ,nous convie à faire pour les autres , ce que nous voudrions que les autres fassent pour nous , mais surtout pas à meurtrir , humilié , écraser ; car on le sait ,c'est alors sans Dieu , mais contre Dieu . Donnez une image , c'est aussi en faire ressentir ce qu'il y a dans l'image , comme Ruth ,qui n'hésite pas à suivre ,à prendre le Dieu de Noémie pour le sien , car elle aimait sa belle - mère , étant pour celle- ci une référence , ainsi nos références spirituelles , sont une inscription à toujours être fidèle à ce que l'on croit , si ailleurs d'autres meurtrissent , saccagent , ils sont simplement encore ,dans cette option , qui détruit l'église , car elle porte , les stigmates du Christ , afin que nous puissions arrêter d'en faire aux autres , aimer , vouloir être aimer , par contre quand on se donne totalement à Dieu , on tend à chercher ,à revêtir le Christ , à l'emmener ,à le faire connaître , sans prendre sa Place , mais en donnant aux autres , la possibilité de l'aimer autant que nous . C'est ce que m'inspire , les libéralités de la miséricorde en abondance dans le don de la vie , donnée pour nous combler , simplement de bénédictions , du droit au bonheur , et des autres . Prions le Seigneur qui nous fasse la grâce , d'avoir autour de nous des gens comme Ruth , car parfois , les talents ensevelis , peuvent dans la miséricorde de Dieu ressusciter ; même les cœurs les plus amères .
Baruch:5 ; 6: Vois Tes enfants rassemblés du soleil couchant jusqu'au levant par La Parole du Saint . Ils se réjouissent que Dieu se souvienne ; ils sortirent de Tes portes à pied , poussés par des ennemis , mais Dieu les fait revenir vers toi ; portés glorieusement , comme un trône royal .
Par Fred le 21 septembre 2015 à 12 h 55
L'une des plus belles parmi les perles méditatives de jésus. Oui
Dieu est d'une logique imparable implacable et nous avons beaucoup de mal à comprendre. je fais volontairement un petit lien avec la parabole des énuques dans laquelle Jésus explique que l'on nait avec ce que l'on est et donc personne ne peut se prévaloir d'être mieux vu que son prochain. la miséricorde divine s'applique pour tous Come Dieu le veut et uniquement pour sa gloire. Faire tomber tout type de frontière orgueilleuse parce que l'orgueil est un poison.
vous vous rendez compte mes frères , une maman donner de l'amour différemment à ses enfants en fonction du plaisir qu'elle en reçoit?.....Non. je suis pécheur , mais j'admire cette Sagesse, ce souffle pur du cœur, cette charité ineffable les raisons invoquées par le Maitre sont d'un Pur Amour. ne laisser personne à la traine . il est là jusqu'à sa dernière brebis.
Seigneur tiens ma main ne lâche pas je t'en supplie.
Par LARCHER le 21 septembre 2015 à 12 h 44
quelle merveille, de me redresser et de me sortir de l'ornière où j'étais depuis toujours avec cette parabole! Et merci aussi aux autres compléments des lecteurs de ce jour qui regonflent la "vie" ou" la tendre miséricorde de Celui qui nous veut dans la vie et non dans la mort".
"Etre", et "dans le moment présent" et nous remettre les pieds et la tête dans cela dans notre quotidien et avec nos prochains, voilà le programme de cet automne!
Merci pour la soeur Odile et Paul Emily.
Que je reçoive cette grâce de vivre au présent et de voir tout évènement ou rencontre dans cette lumière.
Par marie françoise le 21 septembre 2015 à 12 h 36
Merci à Jean-Pierre ainsi qu'à Audrey ( 6h29 ) dont le commentaire complète à merveille la Méditation de ce jour :
" ... être appelé à mettre la main à la vigne du Sgr n'est pas un travail ( à rémunérer ! ) , c'est un privilège . C'est cet appel qui est le vrai don . "
En union de prières .
Par Briac le 21 septembre 2015 à 11 h 41
"La question est d'être dans l'heure présente"c'est l'essentiel.
Merci pour cette méditation.
Par F.C le 21 septembre 2015 à 11 h 36
Merci de nous le rappeler !
Fauvette.
Par E.bourquard le 21 septembre 2015 à 11 h 35
Merci pour la méditation de ce jour, que le Seigneur vous bénisse abondement, fraternellement en Christ. Jean-Marc
Par willy1959 le 21 septembre 2015 à 11 h 31
Bonjour !
Merci pour votre explication frère Jean-Pierre.
Cela paraît injuste à première vue que les derniers reçoivent autant que les derniers. Comme dans la parabole du Père plein de miséricorde où le fils qui revient de loin est accueilli avec une fête alors que le fils aîné, resté prés du Père n'a rien de plus . Cela paraît injuste au yeux des hommes. Mais peut-être folie pour les hommes est sagesse pour Dieu ou inversement ! Vous expliquez que les deniers représentent la Vie, la vie surabondante, comme c'est beau ! Si les autres reçoivent plus, nous ne recevons pas moins, réjouissons nous avec eux ! Merci Seigneur pour ta grande miséricorde !
Par Catherine V. le 21 septembre 2015 à 11 h 30
Merci pour cette méditation qui éclaire mon esprit sur la dernière phrase de l'évangile. Etre chaque instant dans l'heure présente, être "connectée" dans son corps et dans son esprit. Ainsi ceux qui arrivent en dernier ont la même importance que les premiers
Madeleine
Par Madeleine le 21 septembre 2015 à 11 h 20
Merci Frère Jean-Pierre pour votre méditation. La façon d'être dans l'heure présente confirme la générosité que
nous avons en chacun de nous pour le ou les prochains.
Bonne fête aux Mathieu.
Par Françoise D. le 21 septembre 2015 à 10 h 41
BONNE LECTURE BISES MAMAN
Par marechal alexandra le 21 septembre 2015 à 10 h 24
Première ou dernière heure. Qu'importe, l'essentiel est d'être sans l'heure présente..........
Par melpotix le 21 septembre 2015 à 10 h 21
Merci pour les méditations quotidiennes, en lisant la précédente, je voulais retourner en arrière mais celle -ci me rappelle que l'important est de vivre l' "Aujourd'hui".
Que ta grâce m'accompagne dès maintenant pour voir et faire ta volonté et non la mienne.
Bonne journée à tous et merci pour les commentaires
Par Béatrice le 21 septembre 2015 à 10 h 12
Comme c'est rassurant de savoir que Dieu me donne sa vie, son amour, son mesurer ce que je lui rends !
Et avec quel enthousiasme j'ai envie de le servir, selon mes moyens et le plus tôt possible, puisque je sais qu'il ne me jugera pas et qu'au contraire il fera déborder en moi ses dons !
Merci de nous donner l'occasion de méditer ainsi sur les merveilles que Dieu accomplit dans notre vie.
Par Béatrice le 21 septembre 2015 à 10 h 07
Merci pour cette belle méditation,
je la trouve très proche de la vérité
et d'un texte que je vous fais partager :
" Vis le jour d’aujourd’hui,
Dieu te le donne. Il est à toi, vis-le en Lui.
Le jour de demain est à Dieu. Il ne t’appartient pas ?
Ne porte pas sur demain le souci d’aujourd’hui.
Demain est à Dieu : remets-le Lui.
Le moment présent est une frêle passerelle :
si tu la charges de regrets d’hier, de l’inquiétude de demain,
la passerelle cède et tu perds pied.
Le passé ? Dieu le pardonne.
L’avenir ? Dieu te le donne.
Vis le jour d’aujourd’hui en communion avec Lui.
Et s’il y a lieu de t’inquiéter pour un être aimé,
regarde-le dans la lumière du Christ ressuscité."
par Odile, Petite Sœur du Sacré-Cœur,
Par Paul EMILY le 21 septembre 2015 à 9 h 48
Merci Seigneur pour le don de la vie que nous recevons de toi. Nous te demandons de savoir "être" dans le présent que nous vivons dans l'entière confiance .
Par carmichico le 21 septembre 2015 à 9 h 48
Merci Frère Jean-Pierre, car votre méditation est claire, précise, ponctuée par votre manière de lire, vivante, attirant l'écoute et la compréhension de vos mots.
Ne soyons pas envieux, jaloux de ce que possèdent les uns ou les autres. Notre bien le plus cher est la protection de Dieu.
Alors soyons humble, croyons et prions le Seigneur Dieu pour nos proches et tous ceux qui souffrent.
Par SYLVESTRE14 le 21 septembre 2015 à 9 h 16
Merci beaucoup pour ce commentaire car il me donne la réponse que je pourrais faire à une personne envieuse d'un héritage qui a privilégié celui qui a aidé un vieillard en fin de vie.
Par petit le 21 septembre 2015 à 8 h 31
"Préférer recevoir les libéralités prodiguées de la miséricorde en abondance" , être "dans le vivant débordant et surabondant"... et recevoir dès ici et maintenant, ce qui nous est donné "parfaitement personnalisé et dépendant de celui qui le reçoit".... Cet angle de vue nouveau me donne à réfléchir.
Comment recevoir, accueillir la surabondance de Sa vie quand je rame dans le brouillard, quand les événements qui me tombent dessus me terrassent ? Comment faire barrage à l'idée que ces vents contraires sont envoyés par Dieu ? Comment faire le gros dos et ne pas Lui en vouloir ?
OK... on peut voir les choses en se disant que la traversée difficile, qui n'en finit pas, fait partie du 'travail' pour lequel on reçoit cette pièce d'argent qui symbolise la vie...On peut décider de croire que ce n'est qu'un passage, donc faire confiance et garder l'espérance et tenir le coup en aimant comme on peut, en ouvrant les yeux et le coeur sur le soutien, la main tendue, la compassion offerte.
Par Thérèse le 21 septembre 2015 à 8 h 27
Merci Frère et bonne semaine
votre méditation me conviens très biens
tous a l'unissons suivons ce chemin
et le monde CHANGERA ................
Par albatre le 21 septembre 2015 à 8 h 22
A l'enfance, est ce due à l'indiférence,il me semblait être moins dûre que maintenant! La vie à durcie mon coeur par les événements qui l'on traverser, et je n'ai pas sue prendre le bon chemin de la miséricorde , du non jugement etc....et maintenant ma mauvaise éducation me suie. Heureusement Seigneur que tu es là , pour inlassablement me rappeler Ton chemin d'Amour
Par rigal le 21 septembre 2015 à 7 h 39
Seigneur répand ton Esprit autour de moi, de ma famille et mes enfants, afin que nous soyons tous des ouvriers de ta vigne. Ouvre nos coeurs à ta bonté et à ta miséricorde.
Par Andrée le 21 septembre 2015 à 7 h 30
bonjour ;
Mon Dieu ,allumez le feu de votre charité dans tous les cœurs , sur toute la terre .Répandez partout le grand souffle de votre Esprit d'Amour et le cœur de tous les hommes de toute la terre seront renouvelés et changés . O mon Dieu ,répandez à flots les grâces infinies de votre rédemption
sur le monde entier . Renouvelez tout ô mon Dieu , dans votre Amour , ressuscitez tout dans votre sang divin .
Ramenez tous les hommes et dans toutes choses à la vérité , à la lumière , à la vie divine . Auteur Marthe Robin .
L'autre jour , je parlais d'avoir pris en otage une prière , c'est
le langage du monde , en fait le langage de la noblesse de Dieu , c'est L'Esprit Saint , qui saisit et communique sa Divinité , qui est de faire connaître le Christ , mais aussi qui vibre dans cette divine providence d'offrir cet Amour là dans un partage ,afin d'édifier , de louer ; tous nous avons des moments de rejets de par ce que nous sommes , mais le combat , c'est un combat d'amour ,loyal ,sans calculs , sans salaire .La prière à l'image de Dieu , c'est comme celle de St François ! elle touche ,tout le monde dans ces "racines" .
Quand aux talents ! je conseille aux internautes d'aller consulter la vie de Anna Catharina Emmerick , et de faire le constat de nos jours ! Avons- nous le reflet du Christ ? ou un esprit de domination ? un esprit de suffisance , de fatalité ..Allez Dieu n'a pas encore fini de nous surprendre , et la bonne nouvelle , c'est de L' Amour 100%véritable , mieux encore ,Il nous fait la grâce dans la grâce , d'approcher le royaume de Dieu . Un pauvre ,crie , le Seigneur l'entend , apprenons à crier en chœurs ,pour nos pauvretés , spirituelles ; n'allons pas les enterrer , car c'est cela mourir à soi - même .
Par FRED le 21 septembre 2015 à 7 h 09
Invitation à ne pas appliquer nos logiques trop humaines, trop étriquées, à l'amour de Dieu que ce texte, il me semble. Si la pièce d'argent n'est pas un salaire mais un don, alors être appelé à mettre la main à la vigne du Seigneur n'est pas un travail, c'est un privilège. C'est cet appel qui est le vrai don.
Apprendre à "être dans l'heure présente", à ne plus se projeter dans un avenir incertain, ou ruminer sur un passé trop pesant... Le Christ est toujours présent à moi-même, c'est moi qui parfois n'y suis pas. J'oscille entre le trop vite et le pas assez, je cours entre hier et demain, et je m'épuise. "Etre dans l'heure présente", n'est-ce pas dire que le juste tempo est toujours d'ajuster ma vie à la sienne, mon cœur au sien?
Par Audrey le 21 septembre 2015 à 6 h 29
C'est réconfortant d'apprendre que le Christ est attentif à tout le monde...Que nous sommes tous vis-à-vis de lui sur un même pied d'égalité et susceptibles d'obtenir ses faveurs indépendamment de nos qualités et de nos défauts...Nous n'avons pas à vouloir être les meilleurs...Cependant nous devons tout faire pour être bon envers soi-même et envers ses prochains...
Par Louis G le 21 septembre 2015 à 5 h 46
Dans le Royaume des Cieux, le temps n'existe pas. Cela est évident dans cette parabole. Pour moi, ce qui est troublant, je l'avoue c'est le fait que les derniers à être payé sont les tous premiers ouvriers qui ont été engagés. Pourquoi? En réfléchissant un peu, il est aussi évident que ces tous premiers ouvriers s'ils avaient été payé les premiers auraient quitté les champs tout simplement . Le maître les gardent pour le dessert et pour donner à tous une belle leçon d'humilité. Les tous derniers à être embauché ne valent-ils pas autant que tous les autres. Si les hommes comptent, Dieu ne s'en tient pas uniquement, lui, à tenir des comptes. Il voit au-delà de ce que nous croyons être juste et vrai. Alléluia! R.D
Canada.
Par richard Dumont le 21 septembre 2015 à 5 h 43
" les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers".
Comment ne pas penser au voleur , au bandit , crucifié pour ses crimes et mourant à côté de Jésus lui-même expirant sur la croix .
A cet homme qui, s'adressant au Christ reconnait ses péchés et s'en repent , Jésus répond :" ce soir même tu seras avec moi au Paradis . "
C'est la liberté de Dieu de donner ce qu'Il veut , quand Il le veut , à qui IL veut .
Et Jésus l'a si souvent répété : " les publicains , les païens . les pécheurs , les prostituées , rentreront avant vous au Royaume de Dieu , vous , qui vous prenez pour des justes .
N'a-t-il pas encore dit " " Je ne suis pas venu appeler les justes à la repentance mais le pécheurs ."
Les pécheurs c'est bien nous , c'est bien pour nous qu'il est venu car aucun de nous n'est juste et pour nous sauver nous avons la sagesse de sa parole .
Cette parole elle n'est pas hors de notre portée nous dit Jésus , elle est sur nos lèvres et dans notre coeur afin que, l'écoutant, nous la mettions en pratique .
Par Léah le 8 octobre 2014 à 10 h 22
Peut-être par cette parabole étrange, Jésus voulait-Il faire comprendre aux Juifs qui l’écoutaient combien il était important pour eux d’être ENSEIGNES d’ ENTENDRE, DE COMPRENDRE la parole, d’être des ouvriers consciencieux, rémunérés à raison d’une pièce d’argent pour la journée ; il acceptèrent tout de suite. Vers midi Le Maître rencontra d’autres ouvriers qui ne savaient pas qu’il y avait du travail à la vigne du Maître. Maintenant qu’ils savent ils acceptent et partent vite au travail. Il en fut de même lorsque le Maître sortit à la troisième heure, il restait quelques ouvriers qui acceptent aussi d’aller travailler à la vigne. Lorsque la journée fut terminée, tous touchèrent, 1 pièce d’argent.
Voilà qui parait injuste, et si nous reportions cette anecdote de nos jours, nous aurions une bonne grève ou au moins une bagarre. Mais en réalité je pense que Jésus nous faire comprendre que tout le monde n’a pas la révélation de Dieu au même moment, mais si l’élan de chacun vers le Seigneur est identique, pourquoi n’aurait-il pas place au Banquet de l’éternité.
Peut-être avons-nous besoin « d’apôtres », de « crieurs » de la bonne nouvelle ? C’est ce que nos Frères et nos Sœurs font pour nous. A nous de continuer à répandre la Bonne Nouvelle. Ne cherchons pas à être le meilleur, le premier, mais vivons la joie du Seigneur au milieu de tous, et surtout, demandons au Seigneur de nous aider à être de bons disciples parmi nos frères qui ne savent pas encore que le
Seigneur est là !
Par Marie-Madeleine le 7 octobre 2014 à 23 h 18
Comme le Seigneur est patient et miséricordieux avec nous : même, nous, les ouvriers de la onzième heure nous aurons notre place là-haut.
Un Dieu lent à la colère et plein d'Amour...
Par BRIGITTE le 7 octobre 2014 à 15 h 53
oui d'accord le christ est bon et libre
Par segalen le 7 octobre 2014 à 10 h 17