Pour mettre Jésus à l'épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette question : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle  ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu'y a-t-il d'écrit ? Que lis-tu ? » L'autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit : « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie. » Mais lui, voulant montrer qu'il était un homme juste, dit à Jésus : « Et qui donc est mon prochain ? »
Jésus reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l'avoir dépouillé, roué de coups, s'en allèrent en le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l'autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l'autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de pitié. Il s'approcha, pansa ses plaies en y versant de l'huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d'argent, et les donna à l'aubergiste, en lui disant : " Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai." Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l'homme qui était tombé entre les mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répond : « Celui qui a fait preuve de bonté envers lui. »
Jésus lui dit : « Va, et toi aussi fais de même. »
Par le corps
Le corps
03/11/2015
76 commentaires
Jésus lui dit : « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie. » Mais lui, voulant montrer qu'il était un homme juste, dit à Jésus : « Et qui donc est mon prochain ? »
http://www.comptoir-religieux.fr/72-creche-de-noel
Par Carine le 3 novembre 2015 à 16 h 52
Attention ma v ille comprend une erreur : je corrige : Le Perreux./Marne
Par Mme Philippe le 3 novembre 2015 à 12 h 25
Trois phrases clé de ce texte :
"Aime ton prochain comme toi-même"
"qui a été le prochain de l'homme tombé ?"
"celui qui a fait preuve de bonté envers lui"
'Synthèse' de ces trois phrases :
"Aime comme toi-même celui qui a fait preuve de bonté envers toi lorsque tu étais tombé"
Jésus n'a pas dit "sois le prochain de tous les hommes tombés que tu vois", non, il a dit "Aime comme toi-même celui qui a fait preuve de bonté envers toi lorsque tu étais tombé"
ce qui implique deux choses indispensables :
1/ de s'aimer soi-même... sinon pauvre prochain, le 'cadeau' serait empoisonné !!!... S'aimer soi-même en toute simplicité, non dans la toute-puissance, s'aimer soi-même avec nos talents ET nos lacunes. Enfant de Dieu ET fils/fille des hommes, avec nos grandeurs ET nos limites, nos forces ET nos faiblesses.
2/ d'avoir l'humilité de reconnaître que l'on est tombé, plus ou moins fort, et de ne pas nous cacher dans nos moments de faiblesse, moments pleinement liés à notre condition humaine, ET d'accueillir ce prochain qui passe et qui nous tend la main, plutôt que de maintenir à tout prix une façade de "moi ça va, alors viens-là toi que je sois ton prochain !",
puis tout naturellement, de l'aimer, ce prochain qui nous a soutenu dans cette passe difficile.
C'est un changement de posture, un accueil qui ouvre à des relations vraies, justes, dans la confiance, et le respect mutuel où chacun peut se montrer en vérité, dans ce qu'il vit. Rien à prouver, pas d'apparence à sauver. Juste être là où on en est, et en fonction des moments, parfois recevoir une main tendue, accueillir et aimer cette main et celui qui la tend, parfois offrir notre main tendue et prendre soin de celui qui est là.
... et de loin en loin ça fait tache d'huile !... et Dieu s'occupe du reste, à Toi de jouer Seigneur !!!!
Par Claire le 3 novembre 2015 à 8 h 49
Quiconque n'accueille pas le royaume de Dieu en
petit enfant n'y entrera pas .
C'est qu'un enfant croit tout , et vit à l'heure du moment
présent dans la joie de la vie .
Je chercherai Ma brebis perdue
Je ramènerai celle égarée ,
je penserai celle qui est blessée ,
je fortifierai celle qui est malade.
C'est par La Parole , qui rends possible tout ce que les hommes ne peuvent accomplir , c'est le miracle d'une
rencontre , de Dieu à l'homme , de l'homme à Dieu .
C'est dans l'Esprit Saint , que s' ouvre le royaume de Dieu .
Par FRED le 3 novembre 2015 à 8 h 38
Merci Audrey.
Dans mon message de cette nuit mes gros doigts et la technologie ont transformé un "mais" en "lais" et "les instits et les profs" sont devenus les "inscrits et les profs", mais pourquoi pas?
Il y a sans doute aussi quelques bévues orthographiques ou grammaticales qui n'échapperont pas aux plus chevronnés... Mille excuses pour les yeux qui s'en trouveraient irrités... J'espère ne pas en avoir rajouté avec ce message.
Par & le 3 novembre 2015 à 8 h 06
Les saints... Pour moi, les saints "officiels" sont avant tout des témoins de la foi de leur époque, des hommes et des femmes debout qui ont fait face aux défis de leur temps. Des hommes et des femmes dont l'histoire et l'aura ont résonné à travers les siècles et ont aidé d'autres hommes et femmes à faire face à leurs propres défis, à leurs propres tourments.
Quand aux saints anonymes, ils ont pour moi le visage d'une très vieille amie de ma famille que j'allais souvent visiter quand j'étais enfant. Elle était devenue aveugle et ne quittait guère son fauteuil, faute de quelqu'un pour l'aider à marcher. Elle partageait sa chambre d'hôpital avec des personnes atteintes d'Alzheimer avancé, mais elle avait toutes ses facultés. Elle passait ses journées à réciter dans sa tête ses tables de multiplications, à se rappeler des poésies apprises dans son enfance, pour "garder toute sa tête" comme elle disait, à prier. Et c'était un soleil. Toute fragile qu'elle était, dans cet hôpital sinistre, elle avait une joie, une force intérieure incroyables. Elle aimait la vie, et elle était vivante.
&, je pense que ce sont toutes nos différences, toutes nos histoires, qui font la richesse de ce blog. Vos messages interpellent et poussent à la réflexion et nous n'en sommes tous que plus riches de vous lire. Surtout continuez! :-)
Belle et bonne journée à tous!
Par Audrey le 3 novembre 2015 à 6 h 48
Depuis ce week-end, calendrier "oblige", il est beaucoup question des saints. Et aujourd'hui on parle du "prochain". Alors voilà, sans vouloir choquer ni provoquer personne, pour moi les "saints" n'évoquent pas chez moi des gens qui aiment. Je vois des gens vertueux, qu'on porte aux nues, comme on dit dans le langage populaire sans faire aucun lien avec la religion dans le milieu d'où je viens. Des gens qu'on encense mais qui n'aiment pas, desquels je ne me sens pas aimée. Si St François d'Assise est peut-être un des rares "saints de l'Eglise", pour ne pas dire le seul, qui ait pu évoquer l'amour pour moi, c'est seulement à cause de l'image populaire de son amour pour les animaux, qui le lui rendaient bien. Il y a aussi la foule des "saints" anonymes qui jalonnent l'existence mais qui sont-ils? Là encore ma vie est plutôt marquée par le "sceau" du dicton populaire: "aide-toi et le ciel t'aidera", mais seulement pour dire qu'on ne peut compter que sur soi-même. Et comme pour bien ancrer tout cela, un autre proverbe populaire: "comme on connait ses saints on les adore." Alors je dois les connaître bien mal...
Hier, le partage d'Audrey a fait réagir quelques un(e)s qui se sont retrouvé(e)s dans ses propos. Pour ma part, a l'âge de 4-5 ans, en maternelle, j'ai plutôt été spectatrice impuissante (gênée, lais que faire?...) des brimades d'une bande de petits morveux, mes "copains et copines" et qui s'en prenaient à un autre presqu'un peu "attardé" disait-on à l'époque... Quant à l'instit., elle-même un jour nous a demandé de "faire les cornes" à ce "souffre-douleur" je ne me souviens pas vraiment pourquoi, mais seulement la gêne et la honte pour moi et pour lui... Chez moi, le chef avait toujours raison, et d'autant plus les inscrits et les profs, alors ce n'étaient même pas la peine d'en parler. C'est ce que je pensais...
Une fois de plus je me sens plutôt à "l'opposé" du groupe qui s'exprime sur ce site, encore une fois, sans vouloir juger ou choquer personne, j'ai juste l'impression, régulièrement, qu'un gouffre me sépare des autres, des "gens de l'Eglise".
Par & le 3 novembre 2015 à 3 h 06
Nous sommes tous le Samaritain de quelqu'un, quelquefois nous le sommes même pour nous-mêmes. Nous pouvons être assez impitoyables envers nous-mêmes parfois et comment faire preuve de bonté envers les autres si nous ne commençons pas en faire preuve d'un minimum envers nous-mêmes?
Inversement, c'est aussi en faisant preuve de bonté envers les autres qu'à travers leur regard sur nous un baume peut se poser sur notre coeur, baume qui peut aider à guérir notre propre 'lèpre' intérieure. Voir un visage s'illuminer c'est recevoir cette lumière, c'est être éclairé, réchauffé par elle. Faire preuve de bonté envers quelqu'un, finalement, ne serait-ce pas être le 'bon Samaritain', pour l'autre, et en même temps l'homme blessé, celui qui est en nous, que l'autre nous aide à soigner?
Par Audrey le 19 avril 2015 à 20 h 11
Bonjour, je ne reçois plus de lecture. Ai je fait une manœuvre maladroite car ça me manque ? Merci de votre réponse.CM. A
Par AH-TEC CLÉMENCE le 5 décembre 2014 à 22 h 42
merci,frere Ponsot.je vais essayer d'etre le bon samaritain cette semaine.merci de m'aider a affronter mes epreuves:j'ai confiance,je vais y arriver...grace au Seigneur Dieu!
Par bernadette le 23 novembre 2014 à 11 h 07
A Patrick,
je veux vous dire cher Patrick que je n'ai absolument pas honte de ma foi : je suis heureuse d'être catholique, d'avoir reçu le baptême, d'avoir été élevée dans une famille catholique mais j'ai très peur du prosélytisme. Je crois que c'est respecter l'autre que lors d'une première rencontre ou d'un premier échange de ne pas "arriver en force" avec sa foi et ses certitudes. Ce n'est qu'en cheminant avec l'autre dans le temps et sur la route que l'on peut aborder éventuellement sa foi et ses convictions en sentant si l'Autre peut les recevoir.
A Mahona,
je réponds en même temps à votre commentaire qui ne m'a pas heurtée chère Mahona bien au contraire et qui m'a interpellée. Il est vrai qu'il est dit que l'on doit être témoin de l'évangile mais comme je l'ai écrit plus haut à Patrick j'ai très peur de heurter l'autre et de tomber très vite dans le prosélytisme. "Le Bon Samaritain" a agit par pure bonté a priori, il ne souhaitait pas spécialement être témoin d'une croyance.
Merci à vous d'avoir réagit à mon commentaire. c'est agréable et cela fait avancer ce travail d'échanges.
Par BRIGITTE le 21 novembre 2014 à 17 h 02
Oui, "aimer son prochaine est impossible sans la grâce de Dieu". Il faut demander au Seigneur de nous donner cette grâce, c'est un beau cadeau surtout si cette personne est une de mes croix que je dois porter.
Visiter mon prochain dans une institution pour malade palliatifs a été possible avec la grâce demandée, pourquoi ne témoignerais-je pas ma foi? Selon l'Evangile, en temps que disciple du Christ, je dois exposer Sa lumière qui est en moi (Phil 2:15). Gandi disait "si tous les chrétiens suivaient les paroles du Christ le monde serait bien meilleur" et j'ajouterai que nous vivrions dans le paradis terrestre. A Brigitte (19 nov. 18h0 ) mon humanité ne pourrait pas supporter les odeurs, les maux physiques ou les malades mentals, j'ai bien besoin de la grâce du Dieu dorénavant "je demanderais au Seigneur de me devancer" (j'ai bien aimé cette idée d'un/une internaute).
Union de prières
Par Ira le 21 novembre 2014 à 4 h 33
Oui, "aimer son prochaine est impossible sans la grâce de Dieu". Il faut demander au Seigneur de nous donner cette grâce, c'est un beau cadeau surtout si cette personne est une de mes croix que je dois porter.
Visiter mon prochain dans une institution pour malade palliatifs a été possible avec la grâce demandée, pourquoi ne témoignerais-je pas ma foi? Selon l'Evangile, en temps que disciple du Christ, je dois exposer Sa lumière qui est en moi (Phil 2:15). Gandi disait "si tous les chrétiens suivaient les paroles du Christ le monde serait bien meilleur" et j'ajouterai que nous vivrions dans le paradis terrestre. A Brigitte (19 nov. 18h0 ) mon humanité ne pourrait pas supporter les odeurs, les maux physiques ou les malades mentals, j'ai bien besoin de la grâce du Dieu dorénavant "je demanderais au Seigneur de me devancer" (j'ai bien aimé cette idée d'un/une internaute).
Union de prières
Par Ira le 21 novembre 2014 à 4 h 33
Un docteur de la loi, qui la connaît pourtant bien, veut mettre Jésus à l'épreuve, mais Jésus, le renvoie justement à cette loi : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu et ton prochain comme toi-même...
Dans la parabole, il aurait pu prendre n'importe quel quidam, mais non, il prend l'exemple d'un Samaritain qui fait partie de cette nation détestée des juifs. Là, Jésus montre toute sa finesse, sa pédagogie. Le prête, le lévite, des notables de la race choisie qui connaissaient bien les commandements, mais qui ne les appliquaient pas de peur de se rendre impurs. Ils ont fait passer la loi avant l'homme; or c'est la loi qui est faite pour l'homme et non l'inverse. Ils laissent le malheureux à moitié mort et passent de l'autre côté.
Cet étranger est saisi de pitié, panse ses plaies et soucieux il le confie à l'hôtelier. Un bel exemple de générosité et d'amour du prochain.
Pour moi, aujourd'hui, qui est mon prochain ? ma voisine, le facteur, la petite mendiante rom, toute personne que je croise; je peux passer sans les regarder et même changer de trottoir...Si j'agis de la sorte, c'est que je n'aurai rien compris; ils ne m'ont rien demander, mais je peux leur donner un sourire, leur faire un geste de la main; c'est si peu de chose, mais ça fait du bien. Au fond, notre prochain, c'est Jésus qu'on regarde, qu'on salue, qu'on considère...
Et moi, de qui suis-je le prochain ? c'est une question que je me suis posée en 1962 quand, avec mon mari et mon petit garçon de 3 ans, prête à faire une 3ème fausse-couche, je pleurai sur le trottoir à la gare de Perrache; pas de prêtre, pas de religieuse pour nous accueillir...où était l'église à laquelle nous étions tellement attachée, mon mari chef scout, moi, ancienne jociste... sans savoir où aller...
Mais nous l'avons eu notre bon samaritain en la personne d'un commandant de sapeurs pompiers volontaires qui nous a emmenés dans un centre de rapatriés, bien que nous n'y avions pas droit, mon mari étant enseignant, donc fonctionnaire; nous avons pu camper dans la propriété mise à la dispositon par un autre samaritain. Nous sommes restés deux mois sous la tente; je ne pouvais pas dans mon état vivre en communauté. D'autres personnes charitables se sont occupées de moi et 6 mois plus tard mon bébé est quand même arrivé en bonne santé.
Un bout de vie....
Par Marjeanne le 20 novembre 2014 à 23 h 14
Merci! J'aime ce rendez-vous du soir,ces voix qui entrent dans mon coeur et que j'emporte dans mon sommeil..........BONNE NUIT à tous!
Par MIc le 20 novembre 2014 à 23 h 04
mon prochain c'est moi ...je dois avoir une bonne conduite ...cela me rend contante
Par Marie ThérèseYahyoui le 20 novembre 2014 à 18 h 51
QUI est donc mon PROCHAIN ???
De qui devrais-je alors , me rendre proche ???
& voilà ma réponse :
" DE MON COEUR " .......
& tout le reste suivra ....Celui qui a appris à s'aimer ne connaîtra jamais la haine , il vivra dans l'amour De Dieu , & aussi dans l'amour de son prochain . Le Christ a promis à celui qui suit le chemin de l'amour ,la VIE ETERNELLE ,
Celui qui aspire à la vie éternelle doit commencer d'abord à vivre SON PARADIS sur terre ......
L'ETERNITE commence dès la naissance ..... Au 1er souffle de notre vie . Dieu nous a offert LA VIE , & UN COEUR pour aimer les vivants , c'est notre cœur qui donne le vrai sens à notre vie .
AIMONS -NOUS ,LES UNS LES AUTRES
COMME LE CHRIST NOUS A AIMES .
C'est dans ce PARADIS que nous nous réjouissons de la VIE ETERNELLE .
Par Najoi le 20 novembre 2014 à 18 h 30
Combien il est difficile d'aimer son prochain sans rien attendre.......J'essaye de le faire tous les jours avec certainement l'aide de Dieu.Merci pour cette nouvelle méditation bien d'actualité.
Par Marguerite le 20 novembre 2014 à 10 h 20
MERCI BIEN !
C'est le coeur de l'Évangiile qui est bon de nous rappeler. J'ai encore à cheminer dans "l'amour de mon Dieu" et de mon prochain" il est moi "selon ma manière de me situer par rapport aux autres" comme le dit si bien le père Hervé Ponsot dans la méditation du jour:" Le Seigneur m'invite, M''oblige à changer mon regard:: le prochain n'est pas seulement cet autre pauvre, blessé dont on parle et qui se trouve loin de moi , il est moi...". A méditer dans ma vie .
Et je te le partage..
En coomunion fraternelle dans cette démarche.
Claire Vanasse xxxx
Par Claire V le 20 novembre 2014 à 1 h 14
Jésus une fois de plus confronté à un de ces hommes qu'il n'a pas en grande sympathie : docteurs de la loi , imbus d'eux-mêmes et de leur connaissance d'une Loi où ne se trouve pas Dieu car ils en ont fait, non plus la Loi de Dieu mais " leur " loi .Avant tout attaché à la lettre de la loi , les religieux n'avaient plus de lien réel avec Dieu ; ils l'honoraient des lèvres mais leurs cœurs en étaient tellement éloignés !
C'est à cette vérité que Jésus veut renvoyer une fois de plus son interlocuteur : que l'amour de la loi pour elle-même et non pas l'amour du prochain conduit, au mieux à l'indifférence,au pire à la haine de l'autre car la loi devient moyen d'auto-justification, un code permettant de se mettre en règle avec Dieu.
Autour de Jésus et de la Parole nous apprenons l'interprétation
juste et vraie de la Loi .
Jésus justifie que la parole n'est pas mépris, rejet, abandon d'autrui mais amour, secours, bienfaisance.
Ne pas aider , ne pas sauver autrui , c'est tuer , tuer par omission, c'est la non-assistance à personne en danger telle qu'elle est mise en scène dans ce passage de la Bible .
La parole que Dieu nous a donnée est-ce pour libérer ou opprimer , pour agir ou rester immobile , pour bouger ou se dessécher ?
Soyons libres , agissons, bougeons , à l'image de celui dont l'amour s'est donné tant de peine pour nous , juste pour nous .
Par Léàh le 20 novembre 2014 à 0 h 14
Depuis trois fois je ne reçois plus les mails du jour, bientôt se sera l'avent et je suis inscrite , je me débrouille pour trouver.
Merci à tous union de prières.
yette
Par Debiais Henriette le 19 novembre 2014 à 23 h 36
2 commentaires de l'Abbé Pierre :
Sartre disait : " l'enfer c'est les autres....
Pour moi : " l'enfer c'est d'^tre coupé des autres.....
ou encore : le rôle de tout être humain c'est de démontrer que le monde ne navigue pas sans raison "...
Je cite de mémoire. Veuillez excuser l'inexactitude possible.
Par biniou le 19 novembre 2014 à 22 h 44
A Brigitte 18h06
Nous sommes tous filles et fils de Dieu croyant ou non, pour moi l'amour commence par le respect de l'autre, sans jugement.
Tout être vivant est sensé être mon frère, ma soeur, quelque soit sa couleur de peau, son pays d'appartenance, sa religion ou pas.
J'essaie de respecter l'autre, de voir en lui un autre moi même aimé de Dieu, mais ça c'est mon "être spirituel" qui est capable de le faire, mais mon "être humain",lui qui est un mélange de culture, de traditions, avec ses peurs, ses angoisses, ses méfiances, n'est pas toujours capable de cela.
C'est st Paul je crois qui disait "le bien que je veux faire je ne le fais pas et le mal que je ne veux pas faire je le fais".
Malheureusement, je ne me fais pas d'illusion tant que je serai sur cette terre, je ne serai pas capable de l'amour que Dieu veut pour nous.
Notre humanité est pesante, et nous ne sommes pas des anges, c'est justement cette humanité que nous devons petit à petit transformer, par la prière continuelle, par la foi, les sacrements, et la grâce de Dieu.
Ne pas avoir honte d'être chrétiens, rappelez-vous Brigitte, Celui qui a honte de Jésus sur cette terre, Jésus aura honte aussi de lui lorsque l'heure sera venue.
Brigitte n'ayez pas honte de votre foi, c'est une force, que vous le refusiez ou non, à un athé humaniste (j'en connais autour de moi), il manque une chose importante, "se savoir aimer de Dieu"et ça c'est pour moi une autre dimension.
Trop de divisions en moi, et la prière quotidienne ne fait qu'accentuer, qu'exacerber mon petit moi et les désirs humains que je porte du fait de mon humanité.
Par patrick le 19 novembre 2014 à 22 h 36
Chaque jour, je me nourris de vos textes qui suscitent en moi une réflexion salutaire. Cela m'apportent paix, sérénité et me font entrer de plus en plus dans la volonté du Père. Le mot "Merci" n'est pas assez fort pour vous dire ma reconnaissance. Union de prière et que Dieu vous donne la grâce de durer dans ce bel apostolat.
Fern.
Province de Québec, Canada
Par Fern. le 19 novembre 2014 à 22 h 30
Je suis bénévole ds une association qui s'occupe de " Roms".
J'expérimente que ces prochains là ne sont pas toujours comme je le voudrais : dociles , reconnaissants et persévérants!! mais ce sont ceux là que le Seigneur met sur ma route.Alors il me faut moi aussi faire preuve de persévérance, et être sûre " que le Seigneur nous a choisi pour servir en sa présence".
Par Hélène le 19 novembre 2014 à 21 h 42
En premier lieu, je voudrais dire que mon commentaire n'est en aucun cas une critique. Simplement la réflexion de Brigitte sur le fait de ne pas vouloir être identifiée comme "catho" en portant un badge m'interpelle. Les Francs Maçons, les adeptes de différents mouvements qui sonnent à la porte en proposant une lecture de la Bible, les boudhistes, etc... ne cachent pas leur appartenance à l'idéologie ou à la religion pour laquelle ils se sont engagés. Pourquoi la parole d'une personne catholique devrait-elle être anonyme ? "Le bien ne fait pas de bruit" mais nous sommes aussi des témoins. Veuillez m'excuser Brigitte si ma remarque vous heurte ; ce n'est pas mon intention mais elle a soulevé en moi énormément de questions.
Par mahona le 19 novembre 2014 à 21 h 10
Merci Frère Hervé, j'aime beaucoup vous écouter car vous avez une très belle voix vivante !! Et le texte est très beau !!
Par Jeanne-André (Canada) le 19 novembre 2014 à 20 h 27
Le Bon Samaritain m'a renvoyée au "Bon Maître", et Jésus s'est défendu de ce titre: "Pourquoi m'appelles-tu bon, Dieu seul est bon." Nous les humains pas divins, savons bien combien nous avons du mal à être bons, à reconnaître qui est notre prochain, à savoir l'aborder, à ne pas mettre parfois les pieds dans le plat à force de vouloir bien faire.
Le Bon Samaritain, m'a-t-on appris, c'est Jésus lui-même, qui soigne nos blessures et nous confie à des aubergistes. Pauvre aubergiste qui n'avait rien demandé... même s'il était assuré d'être dédommagé pour sa peine. Le Bon Samaritain nous récompensera de nos peines.... si nous ne travaillons pas pour la récompense, mais notre générosité est-elle toujours si gratuite?
Le Bon Samaritain était de passage, il a agi dans l'urgence, puis a passé le relais, a poursuivi sa route. Ce qui ne veut pas dire que le blessé ne compte plus pour lui. Sur la planète du Petit Prince, on est responsable de ce qu'on a apprivoisé Le Bon Samaritain dit bien qu'il repassera par là et prendra des nouvelles. Nous sommes souvent les uns pour les autres des prochains de passage. L'aubergiste qui doit prendre soin du blessé ne pourra pas non plus laisser tomber son travail d'aubergiste. (Une pointe d'humour: il demandera l'aide de sa femme). Appel à la mesure dans ce que nous faisons. Agir en fonction de ses capacités, et proposer une aide, non l'imposer, sauf en cas d'urgence, accepter aussi pour soi de l'aide. Donner et recevoir.
Dieu seul est bon, disais-je, mais il a mis en nous des graines de bonté qu'il nous faut laisser germer.
Mais que j'ai du mal avec ce texte! Ne suis-je pas un peu comme ce docteur de la Loi qui connaît la Loi, mais doit encore apprendre à la mettre en pratique. Il n'est pas encore bon, puisqu'il s'adresse à Jésus pour le mettre à l'épreuve.
Qui est mon prochain? Seigneur, j'ai été relevée du bord de la route. Un (une) boiteux peut-il aider un autre boiteux? Qui sait?
Rester dans la gratitude à l'égard du Bon Samaritain et son aubergiste.... et être si cela se présente, un aubergiste tel que les blessés fassent monter leur merci non pas vers moi , mais vers Dieu.
Par elly le 19 novembre 2014 à 20 h 07
Aimer, il suffit d'aimer! Que d'occasions chaque jour... Et le prochain proche demande souvent plus de persévérance et de don de soi.
Par Brigitte Le Ninivin le 19 novembre 2014 à 19 h 51
pouquoi les lecteurs ne remettent pas en question leur façon de lire! !! la parole est vivante!!!!!! je ne suis pourtant pas la seule a le dire!!! ça m’empêche de rentrer dans la prière! c'est dommage, mais ça ne me donne pas envie de continuer!!!!! c'est trop triste! DIEU n'est pas TRISTE§§
Par Laura le 19 novembre 2014 à 19 h 49
A Patrick
"Aimer son prochain est impossible sans la grâce de Dieu,"
Votre phrase, Patrick, m'a interpellée. En tant que catholique je partage votre opinion, je pense qu'il faut la grâce de Dieu.
Mais j'aimerais faire quelques remarques :
Je ne suis pas sûre que nous puissions vraiment "aimer" notre prochain. On ne peut pas aimer tout le monde. C'est peut-être galvauder le mot aimer. RESPECTER son prochain comme autre frère ou soeur humain, je trouve que ce serait déjà bien.
Par ailleurs, comme j'ai eu l'occasion de le dire il y a quelque temps dans un précédent commentaire, j'ai dans mon entourage une personne athée qui est capable de compassion, de bonté vis à vis de son prochain et capable d'un très bel amour pour son épouse, ses enfants et petits enfants. Vous me direz peut-être que la grâce de Dieu agit même si cette personne est athée !
Enfin, au risque de choquer, je voudrais dire que j'envisage souvent de rendre visite à des malades à l'hôpital (j'habite à côté d'un hôpital donc aucun mérite) mais je ne voudrais pas le faire dans le cadre de l'aumônerie car je ne voudrais arriver auprès d'un malade avec un badge de l'aumônerie du genre "moi je suis catho et je viens vous voire au nom de Dieu". Je voudrais le faire dans un cadre laïque comme un être humain qui rend visite à un autre ou une autre être humain, à un frère ou une soeur en humanité. On a d'autant plus de mérite à respecter l'autre qu'on le fait par pure humanité et non pour Dieu ou pour gagner le Ciel !
Par BRIGITTE le 19 novembre 2014 à 18 h 06
Pourquoi les lecteurs et lectrices emploient souvent ce ton sinistre pour la lecture, (Je coupe chaque fois le son). Heureux ensuite d'entendre la méditation en particulier ce jour qui pointe du doigt nos faiblesses.
Par Daniel le 19 novembre 2014 à 17 h 30
Quand on entend le mot prochain on pense à l'autre, les gens qui nous sont proches mais aussi ceux que l'on croise . Il ne nous est pas familier de penser que le premier prochain c'est d'abord soi- même. Mais alors ,comment être attentifs aux autres si on ne l'est pas à soi?
Par Nicole Mathieu le 19 novembre 2014 à 17 h 21
merci ; de qui suis je proche? je suis aussi "le prochain";
alors être disponi,ble; attentif, et puis avant tout s'en remettre
à l'Esprit saint en commençant la journée, puis vacquer! vous donnez de la lumière
Par francoise le 19 novembre 2014 à 17 h 01
ET qui est mon prochain,?
C'est cette personne qui est assise prêt de moi à l'église, ces frères et soeurs que je juge en sortant de la messe, ces personnes avec qui je me chicane depuis tant d'années pour des broutilles dans la paroisse.
Cette femme, cet homme dans la rue qui tend la main avec un accent d'ailleurs.
Aimer son prochain est impossible sans la grâce de Dieu, je le vois par moi même chaque jour, dans ce regard que j'ai sur l'autre que je croise dans la rue, ce voisin un peu bizarre qui ne répond pas à mon bonjour, ces jeunes qui boivent plus que de raison.
Non décidément j'ai encore beaucoup de travail à faire sur moi même avant d'aimer vraiment
Par patrick le 19 novembre 2014 à 14 h 55
Nous devrions TOUS et TOUTES être des "samaritains"...
Seigneur aide nous pour que nous soyons de véritables "samaritains" afin de ne pas choisir le "prochain" et être de tout cœur avec celui qui a le plus besoin de nous !
Merci mon Dieu !!!
Par Cl@udio le 19 novembre 2014 à 14 h 25
Cette méditation me rend perplexe, et je me pose beaucoup de questions.....Venir en aide à son prochain, mais aussi savoir accepter de demander et recevoir de l'aide de son prochain.....
Et mettre un mouchoir sur mon orgueil.....Je vais bien ruminer tout cela, l'esprit va peut-être souffler. Il y a tant de misère dans ce monde, pas facile........
Par monette le 19 novembre 2014 à 14 h 17
Si tout le monde s'inspirait de cette simple affirmation : "Ne fais pas à ton prochain ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse", alors, on verrait disparaître la violence et toutes les exactions dont l'homme se rend quotidiennement coupable ! Hélas, c'est l'égoïsme qui règne en maître à notre époque. On crée d'ailleurs toutes les conditions pour lever les uns contre les autres ce qui débouche inévitablement sur des conflits engendrant ruines, frustration, blessures et morts. Combien de nos dirigeants mondiaux connaissent encore l'Evangile et combien d'entre-eux tentent de le mettre en application !
Par Serge le 19 novembre 2014 à 13 h 34
Jésus nous demande d'aimer notre prochain; dans ce texte fondateur, un Samaritain s'est fait proche du blessé, on ne raconte pas la suite mais on peut supposer que la personne ainsi aidée a dû remercier chaleureusement le Samaritain et ainsi répondre à l'injonction de Jésus : aime ton prochain comme toi-même.
Souvent, nous, chrétiens nous sommes proches des autres, de multiples façons, dans nos engagements, notre famille, notre paroisse etc...mais savons-nous aimer ceux qui se sont faits proches de nous, acceptons nous que l'on nous aide, aimons nous ceux qui nous aiment, qui veulent notre bien, montrons nous leur que nous avons besoin de leur aide, demandons nous de l'aide en cas de difficulté ??? Aimons nous vraiment être secourus, guéris, debouts....n'est-il pas plus jouissif, parfois d'être la victime ? Drapés dans notre orgueil, savons-nous aimer Celui qui est Tout proche, frappant inlassablement à la porte ?
Bonne fin de journée à toute l'équipe et merci pour vos méditations !!
Brigitte G
Par gierts le 19 novembre 2014 à 13 h 34
La parabole du Bon Samaritain m'évoque la chanson de Georges Brassens , "chanson pour l'Auvergnat" quand les GENS BIEN INTENTIONNES lui fermaient la porte au nez etc...
Nous sommes souvent des gens bien intentionnés mais quand il s'agit de passer à l'acte tout est différent. Si nous savions déjà reconnaître dans chaque être humain un frère ou soeur en humanité en sachant donner simplement un sourire, un signe de compassion voir d'amitié nous aurions fait beaucoup. Mais nous sommes de plus en plus des étrangers les uns pour les autres. j'ai une voisine de palier qui est installée depuis 2 ans, elle a sonné à ma porte uniquement une fois pour me demander un service que je lui ai rendu, sinon c'est une inconnue alors ?
Elle est à toi, cette chanson,
Toi, l'Auvergnat qui, sans façon,
M'as donné quatre bouts de bois
Quand, dans ma vie, il faisait froid,
Toi qui m'as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
M'avaient fermé la porte au nez…
Ce n'était rien qu'un feu de bois,
Mais il m'avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encor’
A la manièr' d'un feu de joie’.
Toi, l'Auvergnat quand tu mourras,
Quand le croqu'-mort t'emportera,
Qu'il te conduise, à travers ciel,
Au Père éternel.
Elle est à toi, cette chanson,
Toi, l'hôtesse qui, sans façon,
M'as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim,
Toi qui m'ouvris ta huche quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
S'amusaient à me voir jeûner…
Ce n'était rien qu'un peu de pain,
Mais il m'avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encor’
A la manière d'un grand festin.
Toi l'hôtesse quand tu mourras,
Quand le croqu'-mort t'emportera,
Qu'il te conduise à travers ciel,
Au Père éternel.
Elle est à toi cette chanson,
Toi, l'Etranger qui, sans façon,
D'un air malheureux m'as souri
Lorsque les gendarmes m'ont pris,
Toi qui n'as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
Riaient de me voir emmené…
Ce n'était rien qu'un peu de miel,
Mais il m'avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièred'un grand soleil.
Toi l'Etranger quand tu mourras,
Quand le croqu'-mort t'emportera,
Qu'il te conduise, à travers ciel,
Au Père éternel.
Par BRIGITTE le 19 novembre 2014 à 12 h 43
Le bon samaritain. Un jour j'accompagnais des handicapés à une réunion quand le véhicule a fait une crevaison sur une partie de route où il n'y avait aucune habitation. J'ai hélé des voitures passantes pour leur demander si je pouvais me servir de leur téléphone cellulaire. Personne n'a accepté. Il est arrivé un anglophone dans notre bon Québec francophone et celui-ci a accepté de nous aider, il a même changé le pneu. Voilà le bon samaritain.
Par roseline emond le 19 novembre 2014 à 12 h 40
A Maryse Galtier ,
Il était une heure du matin dépassée quand j'ai écrit le commentaire, c'est la raison du "demain". J'aurais dû y penser.
A Fayolle,
"Entre le premier, Seigneur".... bref, agissant et tellement beau, je vais la faire mienne cette petite incise.
Par marie le 19 novembre 2014 à 12 h 34
Est ce que je suis toujours réceptif aux autres....attentive,et al'écoute ,seigneur Jésus toi qui sait tout de moi aide moi a donner le meilleur de moi même .
Merci Frère Hervé de cette belle meditation
Par Jeannine le 19 novembre 2014 à 12 h 18
Merci de nous le rappeler : nous sommes tous des Samaritains. Seigneur aide-moi à être plus proche et moins impatiente envers mon prochain.
Et puis aussi un GRAND MERCI pour votre union de prière pour une "petite princesse" qui a failli ne pas survivre après une naissance difficile. Sa maman et elle sont toutes deux rentrées chez elles et tout va bien. Dieu peut tout - il suffit de le lui demander avec confiance. MERCI MERCI
Les plus petites choses faites par amour sont celles qui charment le plus le cœur de Jésus.
Seigneur je te confie aussi mes enfants.
Par Marie le 19 novembre 2014 à 12 h 02
" On " pense tout connaître de ce beau passage d ' Evangile si
souvent commenté et puis ... je découvre ( avec d'autres sans doute ) que mon " prochain " est aussi moi-même ! Encore un grand merci , Frère Hervé , d ' illuminer notre journée .
En union de prières avec tous .
Par Briac le 19 novembre 2014 à 11 h 20
Cela m'est d'arrivée d'être le samaritain en intervenant alors qu'une personne mettait sa vie en danger et d'avoir des reproches car je n'avais pas laissé la personne réaliser son "projet"!...à la question ; qu'aurais-tu fait à ma place?..la personne hésite puis répond: la même chose..
J'aime l'expression " le prochain il est moi"...nous pouvons ainsi agir suivant nos capacités vis-à-vis de l'autre et quelles que soient les circonstance" sans se poser de question!...
Par Louis G le 19 novembre 2014 à 10 h 46
Ce texte a été commenté par F. DOLTO dans "l'évangile aux risques de la psychanalyse" Elle met l'accent sur le fait qu'il faut se garder de juger l'attitude du prètre et du lévite qui ne pouvaient se reconnaître dans ce blessé car aux yeux de la loi il était impur et pouvait donc les rendre impurs ,Pour pouvoir être efficace il faut être comme le samaritain remué jusqu'aux entrailles c'est à dire affectivement ,et donc se garder d'intervenir par pur devoir.L'essentiel devient alors pour chacun de nous de dépasser nos fermetures et nos ostracismes.Il a fallu du temps à François pour embrasser le lépreux ,il m'en faudrait bien plus avant d'aller naturellement sans forcer les choses en faire de même Or tant que cette métanoia ne c'est pas opéré en moi ,tant que ma conversion n'est pas faite je n'ai pas le droit de faire comme si sinon je deviens dangereux.
Par rocoplan le 19 novembre 2014 à 10 h 42
Seigneur Dieu, Fais de moi une Samaritaine Amen
Par martine le 19 novembre 2014 à 10 h 35
Seigneur , pardon.
Donne-nous d'être "saisis" de pitié !
Aide-nous à agir plutôt qu'à "blablater".
je te confie ma journée.
Par anne-marie le 19 novembre 2014 à 10 h 28
Etre le Bon Samaritain pour l'autre, d'après nos histoires personnelles, est souvent comme une "Rencontre" qui se transforme en amitié.
Merci Frère Hervé, ainsi qu'à vous tous internautes.
Bonne journée.
Par Françoise le 19 novembre 2014 à 10 h 28
Merci pour cette voix que nous reconnaissons et qui a déjà bcp mâché les paroles de cet évangile!
Se faire proche, non pas de ceux que je choisis, mais de chacun qui croise mon chemin et que Jésus m'offre à "approcher". Il y a tant de blessures à soigner, de besoins, solitude, abandon, lassitude etc. Seigneur fais que je puisse vraiment "rencontrer ", regarder et sourire assez pour permettre 'aller plus loin si demande il y a..
Par Francisca le 19 novembre 2014 à 10 h 21
là dessous je trouve qu'il y a un problème de compétence. Quand on détecte une anomalie ne pas fuir, agir, mais de manière intelligente et selon ses capacités. Conclusion ne pas se prendre la tête mais développer son potentiel pour en cas de nécessité pouvoir aider concrêtement son prochain. Le prochain étant en l'occurence une victime de proximité croisée lors de son cheminement de vie terrestre. Une à la fois (mère Thérésa). Pour en revenir à la parabole, ce n'est pas l'habit qui fait le moine pourrait-on dire, le samaritain est un homme généreux, intelligent et compétent. C'est vers lui, bien sûr, que va toute mon admiration.
Par laurence le 19 novembre 2014 à 10 h 17
Je vous recommande de (re)lire le commentaire de Françoise Dolto (l'Évangile au risque de la psychanalyse) qui désigne bien le "Samaritain" comme celui qui est notre prochain, c'est-à-dire "celles et ceux qui nous font du bien et auxquels nous sommes redevables".
Voir le lien : http://www.stylite.net/religion/rel-citationsauteurs/rel-ref-aut-dolto-bonsamaritain.htm
C'est en effet le Samaritain que le Christ désigne comme étant notre prochain, ainsi que le reconnaît le docteur de la Loi en conclusion de la parabole.
Belle journée à tous les Samaritains parmi nous.
Bernard (de Belgique)
Par Bernard Servais le 19 novembre 2014 à 10 h 13
j'ai beaucoup apprécié le commentaire ci dessus mais je m'attendais à trouver le commentaire des textes de ce jour : Apocalypse de ST Jean et Evangile de LUC.....
Par marienoelle crué le 19 novembre 2014 à 10 h 09
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. »
Pardon Seigneur donne moi la force d'aller plus loin...de m'aimer pour aimer le prochain proche de moi.Merci
Par F.C le 19 novembre 2014 à 10 h 03
Merci au frère Hervé PONSOT pour le questionnement simple et pertinent auquel il invite.
Par FRANCOISE le 19 novembre 2014 à 9 h 54
Merci Frère Hervé
j’ai honte ce matin de ne pas avoir été au bout de mes engagements ,ne pas avoir porter aide a un voisin qui avais bu ;il étais assis en face chez moi hier soir , et j’aie fermé ma porte
pourquoi ? la peur , les ennuies ,
pardon Seigneur donnez moi la force d'aller plus loin
incroyable le texte de ce matin qui me pousse a réagir
Par Gombaud le 19 novembre 2014 à 9 h 42
notre prochain n'est il pas ce Samaritain considéré comme heretique et donc hors de notre "caste" et qui seul a montré de la compassion et a fait un geste d'amour. Notre prochain n'est pas forcement celui qui a besoin d'aide mais aussi celui que nous considérons comme etranger
Par huguette le 19 novembre 2014 à 9 h 42
À part le ton sinistre de Léna, oh combien j'apprécie chaque jour la lecture et les commentaires. Grand merci aux Dominicains qui m'ouvrent le cœur à la Parole. Ce qu'en pensent les auditeurs m'intéresse fort aussi. Aujourd'hui je me décide à vous dire à mon tour ma joie et ma reconnaissance. merci !
Par Denise L. le 19 novembre 2014 à 9 h 40
Comment empêcher ce sentiment d'auto-satisfaction, de contentement vaniteux quand on a fait un geste en direction de l'autre ? N'est-il pas légitime pour donner un sens à nos actions ? L'homme assailli par les bandits a été réconforté par le samaritain ; le texte ne dit pas si le samaritain est reparti en ayant bonne conscience. J'aime beaucoup la phrase "entre le premier, Seigneur" qui replace l'action dans l'Amour (difficile) envers les autres. Vaste programme.
Par mahona le 19 novembre 2014 à 9 h 33
Bonjour, frère Hervé et tous les amis ! Merci d'avoir attiré notre attention sur le fait que le prochain est également "en moi" vis-à-vis de celui qui vient à moi. Isabelle (08h44) demande pourquoi le prêtre et le lévite ne touchent pas le malheureux au bord de la route. J'ai entendu qu'ils allaient ce jour-là au travail, au temple. Et que la loi de l'époque disait que s'ils touchaient le sang, ils seraient "impurs" et ne pourraient pas pénétrer dans le temple. Ce qui , en plus, aurait chamboulé tout l'organigramme des tâches de la journée. Bonjour, les palabres avec les collègues... Ils avaient donc de "bonnes raisons". Le Samaritain, lui , s'approche du blessé, le soigne et le monte même sur son propre cheval ! Il a vécu dans le temps présent, lui. Sans se poser de questions sur avant - " pourquoi cet inconnu s'est-il laissé avoir ? " - et après - " jusqu'où tout ceci va-t-il m'entraîner ? ". Il va même jusqu'à entraîner les autres sur son bon chemin, puisqu'il dit à l'aubergiste : " Tiens, voilà des sous pour que tu puisses également t'occuper de lui jusqu'à mon prochain passage ". Il lui fait confiance. Je suis parfois le lévite, j'ai été et je suis parfois le blessé. Jésus, bouleverse nos codes en s'identifiant au Samaritain. Il est le premier homme totalement présent au monde, il m'invite à être dans le présent avec ceux qui viennent à moi. Par l'Amour qu'il nous propose, il m'invite à ma propre liberté. C'est quelque chose que je crois savoir, ... mais tout est à faire... (J'espère ne pas avoir été trop long). Bonne et belle journée à tout le monde !
Par Paul (Belgique) le 19 novembre 2014 à 9 h 26
merci à Sophie ! actuellement nous portons quelqu'un en grande difficulté et il y a des moments de découragement ! oui croire et accepter que nous ne pouvons pas tout faire - changer l'autre - comme le bon samaritain le confier à l'aubergiste - s'en remettre au Seigneur, accepter les échecs - recommencer - laisser à l'autre sa liberté même si à notre avis il l'utilise mal !!! merci à vous tous cela fait de bien ces partages.
Par Marie Thérèse le 19 novembre 2014 à 8 h 55
Dans ce passage d'évangile, il y a tout de même un fait qui me déroute : pourquoi le prêtre et le lévite ne s'occupe pas du samaritain à moitié mort ?? Etrange, non ? ça mériterait une explication d'autant qu'on nous dit sans cesse qu'il faut s'occuper des autres !
Par Isabelle le 19 novembre 2014 à 8 h 44
qui est mon prochain?
il est peut-être dans mon environnemt !...de notre temps le vrai malheureux se cache.«ouvre nos yeux SEIGNEUR pour le débusquer afin de lui apporter ce qui nous manque le plus «l'AMOUR de l'autre»
Par denise roumat le 19 novembre 2014 à 8 h 44
Fête pour moi les matins où la Parole nous est offerte ainsi à partager...Fête de vous retrouver tous autour de cette Parole lue et méditée...Merci et belle journée à chacun !
J'aime le commentaire de Gaston à 7h07 "Je suis le prochain que l'autre attend"...J'aime aussi dans ce texte que le bon Samaritain, après avoir donné les premier soin au blessé, le confie ensuite à l'aubergiste pour les soins de suite....J'y vois le message que notre mission auprès des autres est forcément limitée car Dieu seul guéri et Dieu seul sauve. Aussi,quand nous sommes le prochain de quelqu'un soyons aussi celui qui le confie dans la prière à l'Amour guérisseur.
Par sophie le 19 novembre 2014 à 8 h 28
A nouveau, beau commentaire du "Bon samaritain"., et j'aime ce qu'en dit aussi Rigal. Ce n'est pas si simple! N'avons-nous pas tendance à faire et parfois tout et n'importe quoi au risque même de maintenir des personnes dans leur état pour justifier notre aide et se donner bonne conscience ? Ces 2 commandements et même 3, car le "comme soi-même" est souvent occulté, sont indissociables. Aimer Dieu comme lui nous aime passe par cette relation triangulaire, ce n'est qu'ainsi que l'on peut découvrir la mesure infinie de l'AMOUR mais aussi nos propres ombres pour les apprivoiser, les soigner et ensuite se faire proche de l'autre qui souffre, qui est un autre moi-même et faire pour lui ce que j'aimerais que l'on fasse pour moi.
Belle journée à vous tous sous ce beau soleil d'Amour.
Par Monique le 19 novembre 2014 à 8 h 26
Bonjour,
Nous sommes tous frères et soeurs , j'essaye de discuter si l'occasion m'en ai donné ou je la provoque une petite anecdote , j'ai donné du pain à une personne faisant la manche lui ai souhaité une bonne journée, je me l'autorise que si la personne n'est pas aggressive ou et soule et quel bonheur je ressens...ouvrons nos yeux et nos oreilles car la fragilité de l'être est très présente , on a tous nos soucis et problèmes mais ne restons pas aveugles , je sais que Le Christ agit en moi avec ces rencontres
Je vous souhaite une très belle journée riche de rencontres "imprévues"
Fraternellement
Par Pioc le 19 novembre 2014 à 8 h 25
je me sens interpelée par la phrase de Marie "quel est celui qui demain aura le plus besoin de moi".
Pourquoi la mettre au futur?
Selon mon esprit du moment, je dis " "quel est celui qui aujourd'hui a le plus besoin de moi".
Bonne journée à tous en présence du Seigneur. Restons attentifs.
Un grand merci à tous ceux qui prêtent leurs voix aux lectures de l a Parole et aux frères qui la commentent. C'est toujours une grâce: accueillons les dons de Dieu dans la louange pour leur diversité!
Maryse
Par galtier le 19 novembre 2014 à 8 h 19
Je retiens le commentaire de Fayolle pour le faire mien : "entre le premier Seigneur", cela change le regard tout au long de la journée.
Par méchet le 19 novembre 2014 à 8 h 19
seigneur
apprends moi a ne pas me mepriser me detester. m aimer tel que tu m aimes
sinon comment trouverais je assez de force pour m approcher de mes freres et soeurs en humanite
Par christian le 19 novembre 2014 à 8 h 09
D'aider son prochain qui ne me le demande pas me montre que malgré mes défauts et mes vices je peut essayer de tendre mon cœur vers les autres et de faire un peu de bien autour de moi.Même si la démarche n'est pas facile, de tenter de le faire est une victoire. Cela m'aide a tenir dans les moments de doute et de douleur, en aidant les autres nous nous aidons nous même. pour moi c'est ma façon de prier.
Par jean louis le 19 novembre 2014 à 7 h 56
Quel prochain vais-je rencontrer dans quelques heures, lors des visites hebdomadaires ,à la clinique ?
Je ne le sais pas; je ne le choisirais pas, ne connaitrais peut-être pas son nom...
Je demanderais au Seigneur de m'accompagner ,de me précéder .
Je frappe...<<entre le premier Seigneur !>>.
Que la journée soit belle pour tous !
Union de prière
Par Fayolle le 19 novembre 2014 à 7 h 33
Merci Marie d'avoir trouvé les mots qui me manquent le matin tôt, pour dire notre difficulté à rester ouvert à tous ceux dont nous sommes le prochain. En effet, parfois notre désir d'aider le prochain est très orienté, limité, organisé, qui ne laisse pas de place à la spontanéité comme le bon samaritain. C'est sans doute pour répondre plus à un besoin personnel de "faire un acte charitable" qu'à la nécessité de de prendre soin de tous ceux que nous rencontrons sans distinction.
Bonne journée à tous ceux qui s'enrichissent chaque matin auprès de cette parole, et à tous ceux qu'ils rencontreront.
MG
Par MG le 19 novembre 2014 à 7 h 25
Se regarder soit! Comme c'est difficile. Je vais faire du nombrilisme ou c'est plus facile de s'occuper d'autrie pour ne pas avoir à se regarder.... et pourtant " le prochain, il est moi, selon ma manière de me situer par rapport aux autres. " Quel travail d'acceptation devant celui qui nous veux en vérité, pour que nous soyons heureux.
Merci.
Merci Seigneur de me prendre comme je suis, et de m'aimer
Par rigal le 19 novembre 2014 à 7 h 17
Je suis le prochain que l'autre attend.
Attendra-t-il longtemps avant que je lui sois présent.
Quelle mission !!!!! Où puiser la force et l'énergie pour y arriver?
Par Gaston Rinfret le 19 novembre 2014 à 7 h 07
Le corps blessé, le corps malade, le corps affamé, le corps qui a froid, le corps handicapé, le corps humilié, le corps exposé, le corps sans défense, autant de prochains à aimer, à aider, à secourir. Sur la route, dans les hôpitaux, les rues, les prisons, les maisons, ici ou ailleurs.
Le choix est grand, mais en effet, quel est celui qui demain aura le plus besoin de moi?
C'est vrai qu'on a tendance à se "spécialiser", que de groupes dans l'Eglise dédiés qui aux malades, qui aux étrangers, qui aux pauvres sans-abris.... et chacun d'ignorer la misère traitée par le groupe d'à-côté. Oui, ça se voit. Parfois même, ça s'entend. On reproche aux uns de s'occuper de tels ou de tels.
"Il y a tellement de misère chez nous, pourquoi aller s'occuper de l'étranger?". On coupe la misère en tranches, on cloisonne les secteurs. Le danger, c'est la fermeture. C'est se choisir soi-même ses pauvres et se refermer sur eux. Confortablement, avec bonne conscience. C'est refuser les imprévus de Dieu, tous ceux qu'il met sur notre route.
C'est se priver d'aventure, parce que rester ouvert, c'est vivre tous les jours une possible aventure. Et c'est dommage, pour le prochain et pour soi-même.
Par marie le 19 novembre 2014 à 1 h 48