Cieux, écoutez ; terre, prête l'oreille, car le Seigneur parle : J’ai élevé des enfants, je les ai fait grandir, mais ils se sont révoltés contre moi. Le bœuf connaît son propriétaire, et l'âne, la crèche de son maître. Israël ne me connaît pas, mon peuple ne comprend pas.
Ils ont abandonné le Seigneur, ils ont méprisé le Dieu Saint d'Israël, ils lui ont tourné le dos. A quoi bon m'offrir tant de sacrifices ? dit le Seigneur. Les holocaustes de béliers, la graisse des veaux, j’en suis rassasié. Le sang des taureaux, des agneaux et des boucs, je n'en veux plus.
Quand vous venez vous présenter devant moi, qui donc vous a demandé d'encombrer mes parvis ? Cessez de m'apporter de vaines offrandes : l’encens, j'en ai horreur. Nouvelles lunes, sabbats, assemblées, je ne supporte plus ces fêtes sacrilèges. Vos nouvelles lunes et vos solennités, je les déteste. Elles me sont un fardeau et je suis las de le porter. Quand vous étendez les mains, je me voile les yeux. Vous avez beau multiplier les prières, je n'écoute pas : vos mains sont pleines de sang.
Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal.
Apprenez à faire le bien : recherchez la justice, mettez au pas l'oppresseur, faites droit à l'orphelin, prenez la défense de la veuve.
Venez donc et discutons, dit le Seigneur. Si vos péchés sont comme l'écarlate, ils deviendront comme la neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront blancs comme la laine. Si vous consentez à m'obéir, vous mangerez les bonnes choses du pays. Mais si vous refusez, si vous vous obstinez, c’est l'épée qui vous mangera.
Le Seigneur a parlé.