Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. »
Marie Madeleine restait là dehors, à pleurer devant le tombeau. Elle se penche vers l'intérieur, tout en larmes, et, à l'endroit où le corps de Jésus avait été déposé, elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l'un à la tête et l'autre aux pieds. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé le Seigneur mon Maître, et je ne sais pas où on l'a mis. »
Tout en disant cela, elle se retourne et aperçoit Jésus qui était là, mais elle ne savait pas que c'était Jésus. Jésus lui demande : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »
Le prenant pour le gardien, elle lui répond : « Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et moi, j'irai le reprendre. »
Jésus lui dit alors : « Marie ! » Elle se tourne vers lui et lui dit : « Rabbouni ! » ce qui veut dire : « Maître » dans la langue des Juifs. Jésus reprend : « Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté vers le Père.
Va plutôt trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples : « J'ai vu le Seigneur, et voilà ce qu'il m'a dit. »
Autour de la famille
La femme et le couple
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frère Franck Dubois
Couvent de Lille« Cesse de me tenir »
La femme ressuscitée
Une femme qui pleure dans un parc, au matin. De loin, ceux qui l’épient ricanent en secret, imaginant sans peine ce qui l’amena là. « Des amours faciles, et bientôt consolés ! » elle trouvera ici une nouvelle victime, et l’homme précédant sera vite oublié. Mais pourquoi ce tombeau, dans lequel elle se penche ? Voudrait-elle cacher son chagrin éphémère, enterrer la précédente histoire, enfouir dans le passé cette peine de cœur ?
La voilà qui ressort, et sa prochaine conquête, venue d’on ne sait où, s’avance à grand pas. Un bel homme, au visage rayonnant de soleil. Et déjà de sa voix douce comme le miel, il prend dans ses filets la victime consentante. Vraiment, en peu de temps, la voilà consolée…
79 commentaires
Merci à Juliette Séjourné pour sa belle diction de cette page d'évangile, je ne l'avais jamais entendue comme cela (d'ailleurs je ne l'avais jamais entendue lue par une femme)
Par bernadette mj le 29 septembre 2015 à 22 h 34
Une femme qui pleure et tout de suite les imaginations s'emballent. Votre méditation, inédite, il ne faut pas s'y méprendre, mais bien comprendre qu'elle parle de Marie Madeleine à travers le regard de ses détracteurs. Bien comprendre que Marie Madeleine, qui a changé de vie lorsqu'elle a rencontré Jésus, qui est devenue une femme aimante, n'est plus celle que pensent les mauvaises langues et ceux qui l'épient en ricanant. (D'ailleurs, qu'ont-ils à la suivre dans le parc au petit matin?). Ils n'ont rien compris à sa transformation. Dans le parc au petit matin, elle est une femme qui pleure, qui pleure un être cher entre tous, qu'elle a perdu. Qu'elle a doublement perdu, puisque non seulement il est mort, mais qu'on a enlevé du tombeau son corps, ce dernier lien qui permet de faire un travail de deuil. J'imagine ici la douleur des familles de "disparus". Pour la plupart des humains, le tombeau est le lieu du lien qui perdure. Je pense aussi à la douleur des familles dont les tombes ont été profanées.
Mais la rencontre avec Jésus, ce n'est pas ainsi que je la vois. Marie n'est pas dans l'idée d'une nouvelle conquête et Jésus lui apparaît comme un homme quelconque, qu'elle prend pour le jardinier. C'est lorsque Jésus l'appelle par son nom "Marie", qu'elle le reconnaît. Etre appelé par son nom,c'est être reconnu comme une personne, c'est exister pour quelqu'un. Et déjà la femme se redresse. Jésus s'est-il laissé toucher par Marie pour un geste d'adieu ? "Cesse de me tenir". S'est-il laissé toucher par la femme, afin qu'elle devienne disciple, comme Thomas a pu le toucher pour devenir croyant? Ce récit de l'évangile, je le mets en parallèle avec l'évangile desdisciples d'Emmaüs. La Résurrection de Jésus transforme des personnes qui deviennent des témoins. Il ne suffit pas de croire en l'homme Jésus. Sans la résurrection de Jésus notre foi est vaine, En lui seul, le Ressuscité, nous trouvons la force de ressusciter, ressusciter avec lui. Et croire en Jésus ressuscité nous conduit vers Dieu, nous conduit vers le Père.
Par elly le 26 août 2015 à 18 h 14
Sublime entre toutes, votre méditation, Père.. Merci
Par Philippe J. le 25 août 2015 à 19 h 03
Ne sommes -nous pas tous comme Marie Madeleine , en train de se demander 'OU TROUVER LE CHRIST ???? " Alors que le christ est bien en nous & devant nous .
L'ESSENTIEL EST INVISIBLE AUX YEUX !!!
IL SUFFIT D'Y CROIRE !!! IL SUFFIT D’AIMER !!
Image du Christ NOTRE FRERE) en train de s'élever vers son Père & NOTRE PERE ...... VERS NOTRE DIEU .
La mort ne peut toucher que le corps , le Christ en faisant de nous ses frères nous invite à LE rejoindre à la VIE ETERNELLE . ( Il ajoute à notre humanité terrestre , L’ HUMANITE DIVINE ).
L'évangile de ce dimanche va en parallèle avec le mystère de la résurrection …. Jésus nous dit :
« CE QUI COMPTE ,C’EST LA NOURRITURE DE L’ESPRIT » .
C’est l’esprit qui fait vivre , la chair n’est capable de rien .
Les paroles du Christ sont VIE . Ses Paroles nous aident à vivre & nous mènent vers la vie éternelle .
« SEIGNEUR ….VERS QUI D’AUTRE POURRAIS-JE ALLER ???
BON DIMANCHE à vous tous
Par Najoi le 23 août 2015 à 19 h 15
Nous ressuscitons tous _ homme ou femme - avec le Seigneur ! avec nos vies toutes différentes . Merci Frère Franck de toute votre méditation profonde , poétique , qui fait " tomber le voile" devant nous .
Par Sue le 23 août 2015 à 10 h 26
Ce frère est un véritable romancier que Marie madeleine fait phantasmer.Bizarre...
Par rocoplan le 23 août 2015 à 8 h 48
Quelle belle méditation, frère Franck ! poétique, profonde, empreinte d'amour et de miséricorde. Dommage que je n'ai pas le son, problème d'ordi.
Elle pleure la Madeleine, la pécheresse, délivrée de ses sept démons, la femme de mauvaise vie, méprisée, délaissée. Elle est là devant le tombeau vide. C'est une femme brisée de douleur qui est là debout, toute en pleurs : "on a enlevé le Seigneur mon maître, si c'est toi qui l'a emporté, dis-moi où tu l'as mis, j'irai le reprendre." Le reprendre, se l'approprier. Mais Jésus l'appelle : Marie ! C'est bien Lui, Il est bien vivant : "Rabbouni" ! "Ne me retiens pas, je ne suis pas encore monté vers mon Père". Elle voudrait le garder pour elle, mais Jésus l'envoie en mission : "va plutôt vers mes frères leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu." La première en mission.
Elle est métamorphosée, elle a des ailes, elle court la Madeleine, plus de pleurs, plus de larmes, son coeur bondit de joie dans sa poitrine : il est vivant, il esr ressuscité ! Il l'a relevée, transformée, ressuscitée ! Miracle de l'amour ! de la miséricorde divine, accordée à tout pécheur qui se repent. Jésus sauveur, j'accueille ton pardon.
Par Marjeanne le 22 août 2015 à 22 h 36
Basculer n'est pas forcément déraper!
Par Boissin le 22 août 2015 à 10 h 53
magnifique méditation et surtout une approche inattendue de la scene de la resurrection.comme j'aime cet atterissage dans notre humanitéMerci
Par marie le 22 août 2015 à 9 h 51
Je vous propose de me rejoindre sur mon blog "Bible : Parole et paroles" pour un autre commentaire-méditation, dans un format plus développé, de ce passage de l'Evangile de Jean :
http://www.bible-parole-et-paroles.com/2015/04/noli-me-tangere.html
Amitiés à tous les lecteurs-auditeurs
Par Philippe LECOQ le 22 août 2015 à 9 h 14
Merci pour cette belle méditation.Cher frère.Marie de Magdalena est une soeur.
Par marie-Antoinette le 22 août 2015 à 8 h 18
Pour Lise:merci a vous pour cette union de prière, dans les épreuves on ce tient la main et j'accepte cette main tendue lien qui nous uni surtout dans les épreuves, encore merci a vous
Par brig le 21 août 2015 à 23 h 51
Une méditation d'espérance .merci frère Franck ..A tout moment
Dieu nous donne la grâce de son pardon .et permet de changer nos vies.Je vais m'endormir avec cette espérance et cette joie que Jésus me donne chaque jour .
Par Jeannine le 21 août 2015 à 23 h 29
Merci frère Franck pour ce commentaire qui est une merveilleuse poésie.
Merci à vous tous pour vos réactions si profondes et enrichissantes.
La belle prière de Brig est un véritable acte de foi. En union de prières lors des contrôles et des traitements si lourds.
merci à vous tous.
Par Lise le 21 août 2015 à 22 h 20
merci ....je peux méditer
Par Marie ThérèseYahyoui le 21 août 2015 à 19 h 36
Merci, frère Franck pour ces mots tout empreints de poésie.
Marie Madeleine passant du désespoir à l espérance, une leçon de vie pour nous.
Par Sylvie le 21 août 2015 à 18 h 54
Merci pour cette belle méditation, une phrase m'a particulièrement touchée : Elle tombe auprès de l'Homme, foudroyée par l'Amour!! ! Je voudrais mourir d'Amour pour Celui que mon coeur aime!!!! Vivre Sola cum Solo par Amour pour Lui!!!!
Enfin encore merci, Frère Franck pour ces méditations!!!!
Par Marie-Colombe le 21 août 2015 à 18 h 49
Merci Frère Franck de nous avoir fait relire le Cantique des Cantiques avant de nous proposer de rencontrer Marie Madeleine. Nous voilà devant elle, éplorée, souffrant d’être séparée de Jésus qu’elle aimait ; elle souffre comme la Bien-Aimée du Cantique des Cantique. Elle a vu Jésus souffrir et mourir sur la Croix , cela semble trop, elle ne peut résister au désir de le voir, encore une fois, voir l’endroit où repose celui qu’elle aime, celui qui l’a rendue pure, son Maître. Il a tant fait pour elle, et c’est une véritable montagne qui la sépare de Lui maintenant qu’Il est mort !
: « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »
Prenant le jardinier pour le gardien, elle lui répond : « Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et moi, j'irai le reprendre. »
Que ne ferait-elle pas pour le retrouver. Il l’appelle « Marie » alors elle reconnaît Jésus, « Rabbouni » et court vers Lui. : « Non ne me touche pas, je monte vers mon Père, va dire à tes frères que tu as vu le Seigneur »
Seigneur, nous ne pouvons pas vivre sans toi. Comme Marie-Madeleine, nous sommes malheureux lorsque tu sembles ne plus être là, près de nous. Bien sûr nous te cherchons, nous attendons ton retour avec impatience, Chaque fois que tu apparais en nos cœurs, tu nous illumines, nous brûlons de ton Amour , de cette bonne nouvelle qui fait vivre, comme Marie-Madeleine, nous la partagerons avec nos frères. Aides-nous à répandre ton message non seulement par nos paroles, mais surtout part nos actes, en nous aimant les uns les autres comme tu nous l’as appris
Par Marie-Madeleine le 21 août 2015 à 18 h 37
Quelle belle méditation, Marie-Madeleine est ma sainte patronne et j'aimerais avoir la même foi qu'elle ,simple et éclatante.
Ne pas retenir ceux qui doivent rejoindre le Père, je connais cela . Nous devons laisser partir nos chers disparus et ne pas les retenir auprès de nous.
Par Gaudillot le 21 août 2015 à 17 h 17
Pour Wilkening.
Cela veut dire que le soleil de justice se lève ,pour toutes les âmes de ce monde .
Marie Madeleine ,comme la Samaritaine ,mieux encore en est éclairée elle rayonne et témoigne de la vérité ...Christ est vivant ,sa promesse ,c'est le Messie ,c'est le sauveur de l'humanité ...
Par Fred le 21 août 2015 à 17 h 16
Vous êtes un poète cher frère Frank et la poésie laisse le champ libre a toute l imagination. Où est le passage de la rêverie à la prière...
Par Madeleine Demagny le 21 août 2015 à 17 h 07
Vous êtes un poète cher frère Frank, de la poésie à l'imagination, de la rêverie à la prière où est le moment où ça bascule, où çà dérape ?
Par Madeleine Demagny le 21 août 2015 à 17 h 01
Je n'arrive pas à entendre la méditation du Frère Franck, elle n'est pas audible sur mon ordinateur cela vient peut être de mon matériel ! Merci pour votre réponse. Thérèse
Par Theresèe COUASNON le 21 août 2015 à 16 h 13
Il s'agit de Marie Madeleine ? Et ce visage ensoleillé c'est le Christ ? Ce n'est pas très clair.
Par Wilkening le 21 août 2015 à 16 h 10
Je me joins à vos prières qui nous attachent à Jésus ....
Cette journée mouvementée ne me laisse pas sereine ,;
je me confie en Jésus , Lui qui connait le fond de mon coeur !
Merci à vous tous ! Prions les uns pour les autres !
Par Pierre-Marie le 21 août 2015 à 15 h 41
aller vers les autres
reconnaitre le christ dans l'autre
ne pas rester a pleurer il y a tellement a offrir
Par albatre le 21 août 2015 à 15 h 34
" Ne me retiens pas... je ne suis pas encore monté vers le Père ...."
Je ne comprends pas ....
Malgré mon âge avancé ... je n'ai jamais trouvé, ni entendu d'explications sur ce texte...
Quelqu'un pourrait-il me donner une "clef" de lecture pour ce passage d'Evangile ?... Merci
- Que de "choses" nous seront révélées !!!
Par breizh le 21 août 2015 à 14 h 59
« Une femme qui pleure dans un parc, au matin. De loin, ceux qui l’épient ricanent en secret, imaginant sans peine ce qui l’amene là. Des amours faciles, et bientôt consolés ! »
On l’épie EN SECRET. Ne sommes-nous pas tous des épieurs comme eux, à nos heures. On a trop souvent tendance à se rappeler les mauvais coups du passé, plutôt que la conversion vécue, à interpréter les faits et gestes de l’autre.
Bien sûr, Marie- Madeleine demeure une pécheresse, comme chacun de nous tant que nous serons dans cette vie terrestre. Mais l’amour de l’AMOUR demeure le plus fort. Elle n’hésite pas à venir au jardin pleurer « celui que son cœur aime », sans même penser à ceux qui pourraient la voir et …la juger. Car elle sait que Jésus ne la juge pas et ne la jugera pas non plus dans le futur. Il l’a aimée, Il l’aime et l’aimera toujours, cette sœur et enfant du Père.
Cette approche du Frère Franck me rappelle que, quoique je me reproche, ce dont j’ai honte, ce qui me fait encore souffrir, je peux venir au Christ en un abandon total : Lui m’apaisera et me guérira à son heure et à sa façon.
Merci Jésus, de toujours m’accueillir telle que j’ai été et telle que je suis devenue. MERCI
Par Micheline (Canada) le 21 août 2015 à 14 h 55
Mère Thérèsa :Tu es le soleil éclaté de l'amour du Père.
Seigneur crucifié et ressuscité,
Apprend nous à affronté,
Les luttes de la vie quotidienne, A fin que nous vivons dans une grande plénitude,
Tu as humblement et patiemment accueilli les échecs de la vie humaine,
Comme les souffrances de la crucifixion,
Alors les peines et les luttes que nous apporte chaque journée,
Aide nous à les vivre comme des occasions de grandir et de mieux te ressembler,
Rends nous capable de les affronter, lein de confiance en ton soutien,
Fais nous comprendre que nous n'arrivons à la plénitude de la vie qu'en mourant sans cesse a nous même et nos désirs égoïstes,
Car c'est seulement en mourant avec toi que nous pourrons ressuscité avec toi.
Que rien désormais ne nous fasse souffrir ou pleurer,
Au point d'en oublier la joie de ta résurrection.
Je remercie tous ceux qui me soutient dans la prière ,spécialement lundi ou je passe mon 1er scanner de contrôle j'ai encore la chimio jusqu'à noel, en union de prière avec vous
Par brig le 21 août 2015 à 14 h 31
Merci Frère Frank.
Dans ce passage de la Bible, c'est la mort des êtres chers qui me vient en tête. Marie Madeleine dévastée par la perte de Jésus, son Sauveur , son ami, son frère, son elle le cherche mais sans succès. Elle se morfond dans cette peine. Et c'est lui qui vient la trouver et la consoler ! Cherchons Jésus et il viendra nous trouver ! Même si cela prend du temps et des larmes entre temps...
Par Patricia le 21 août 2015 à 14 h 25
Un passage archiconnu qui me fait toujours autant de bien :-) A l'image de cette femme, je suis/tu es, nous sommes consciemment/inconsciemment à la recherche de ce qui nous fait être, naître, re-naître... Dans ce bouleversant récit, je perçois 1 fois de plus, que l'Amour seul est la réponse et le Christ en est la Source, La Vie, nul ne peut la posséder, le retenir "Noli me tangere" !... Oui ! Dès lors que je suis appelée par mon nom, dans un climat d'amour vrai, il y a un retournement de l'intérieur, un supplément de vie, une joie indicible, comme une éphémère mais infinie résurrection ! Le Christ est avec nous et se donne à nous à chaque instant, nul besoin de le retenir, c'est Lui qui nous tient, car Il est La Vie... Merci, fr. Franck pour votre votre liberté littéraire qui n'enlève en rien la profondeur de votre message... Merci, pour toutes vos exhortations :-)
Par Nad le 21 août 2015 à 14 h 17
Merci Frère Franck. Ne sommes nous pas tous et toutes cette femme, à nos heures de tremblement d'âme?... Ne faut-il pas revenir à ce "geste superbe d'une tendresse infinie"? Ne faut-il pas surtout tendre cette même main de compassion à nos semblables? Courir loin de Lui pour aller ver Lui dans les autres. Qu'Il fasse de nous "des humanités de surcroît" (E. de la Trinité)...
Par Claudette, Canada le 21 août 2015 à 14 h 04
" Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis sept démons (Lc 8,2)". Je crois que Jésus n'a pas eu plus d'attention pour Marie Magdalena parce qu'elle était plus tourmentée que les autres, mais parce qu'elle s'est présentée à Lui sans esquiver la pauvreté de ses tourments. Bonne après-midi à tous.
Par Paul (Belgique) le 21 août 2015 à 13 h 48
Ce texte de la femme ressuscitée, avec Marie Madeleine comme personnage principal, donne le ton: on parle d'une personne qui , selon l'époque, est jugée " mauvaise", indigne de compassion etc. Cela aurait pu tout aussi bien être un homme, lâche...que sais-je encore. Mais c'est Marie Madeleine, dont on ne sait pas vraiment si elle ne faisait qu'une ou s'il s'agit de la confusion de 3 "Marie". Ce qui importe, c'est que c'est une pécheresse , qui va annoncer aux autres le message du Christ ressuscité ! Jésus a dit: "ce que vous faites au plus petit d'entre vous, c'est à moi que vous le faîtes ". C'est la raison pour la quelle il l'a choisie , ELLE, plus faible, maltraitée, méprisée.
Elle est ressuscitée parcelle qu'elle a compris l'amour que DIEU lui porte, et la Bonne Nouvelle qu'elle doit transmettre.
C'est un privilège, une preuve de confiance du Seigneur envers nous d'avoir compris et de partager son amour.
Courage @ Danièle et aux autres.
Par Simone Marie le 21 août 2015 à 13 h 35
Pécheresse? Vraiment? Confusion avec une autre Madeleine?
Les vieux préjugés sont tenaces...
Par Roger Fortin le 21 août 2015 à 13 h 27
De la méditation de Frère Franck, je retiens cette image forte : le geste apaisant de Jésus envers la personne éplorée qui se tourne vers lui avec confiance et amour.
Par mahona le 21 août 2015 à 12 h 25
Comme la traduction que vous donnez des évangiles est belle et tellement plus sensible que ce que j'entends généralement dans les églises !
" Cesse de me tenir " dit Jésus. Serait-ce qu'il était encore bien de chair , pas encore tout à fait dégagé de sa condition humaine ?
Elle était désespérée de sa mort . Elle le voit transformé mais vivant . Ses yeux le voient mais c'est avec les mains et tout son corps qu'elle veut éprouver sa réalité . D'instinct elle le touche, le prend dans ses bras . Elle le retient , comme le fait une mère, une femme, une amante. Qu'importe le type de lien qui l'unit à lui ? Ce geste est pur amour. Mais lui sait où il va : vers son Père. Il connaît le coeur de la femme Marie et lui épargne de nouvelles souffrances . Il lui demande de le lâcher. Il ne la" jette " pas, Il lui confie une mission : annoncer sa résurrection, porter l'espoir .
C'est ainsi que j'imagine les choses . A chacun sa version !
Jacqueline
Par Copée le 21 août 2015 à 12 h 22
Merci pour la méditation.
Je porte les intentions de prières tout de suite à la messe et vous confie les miennes(travail, diverses conversions surtout au sein des familles). En union de prière
Par Béatrice le 21 août 2015 à 12 h 16
"Conduis-moi de la mort à la vie, du mensonge à la vérité, du désespoir à l'espoir, de la peur à la confiance de la haine à l'amour, de la guerre à la paix. ."(merci Danièle)
Quant aux commentaires Frère Franck,je rejoins le commentaire de ..Michaux pour moi aussi Marie Madeleine avait été pardonnée bien avant la mort du Christ.
Par F.C le 21 août 2015 à 12 h 15
Je rejoins le commentaire de HELLEPUTTE; difficile de méditer sur le propos de Frère Dubois.
Par melpotix le 21 août 2015 à 11 h 25
Merci Frère Franck, j'aime particulièrement vos commentaires,
mais, pourquoi présentez-vous Marie comme une prostituée
alors qu'elle avait changé de vie puisque Jésus lui avait
pardonné avant sa mort. On ne peut pas imaginer qu'elle soit retournée à ses anciennes activités. Ce n'est pas possible. Belle journée à vous.
Par Michaux le 21 août 2015 à 11 h 19
Je vous porte dans ma prière @Danièle ; que l'espoir et la confiance guident vos pas
Par mahona le 21 août 2015 à 11 h 18
Merci pour raconter ainsi les écrits bibliques ..ils sont encore plus parlants à nos esprits d'aujourd'hui
Par FAUQUET le 21 août 2015 à 11 h 07
Je lis la pière de Mère Téresa, je trouve qu'elle va bien avec la parole de ce jour
"Conduis-moi de la mort à la vie, du mensonge à la vérité, du désespoir à l'espoir, de la peur à la confiance de la haine à l'amour, de la guerre à la paix. ."
Marie-Madeleine est ressuscitée du péché, de la honte, du mépris, de l'amour vénal, du rejet. Tu lui as donné l'énergie nécessaire pour qu'elle dépasse ses handicaps et ose témoigner de Toi Vivant. Quelle audace!
Seigneur mon Dieu, par Marie-Madeleine, par Maman qui porte ce prénom et te contemple au ciel je l'espère, donne-moi ces mêmes grâces, ces mêmes forces pour vivre l'épreuve, d'une santé qui se détériore..
Ressuscciter pour moi serait un coeur rempli d'Espérance, un esprit libéré des peurs, ouvert à des réalisations accessibles.
"Que la paix emplisse notre coeur" je prie sur les supplications de Mère Térsa, pour tous les hommes en souffrance.
Merci à ceux qui, lisant ce message, se joIndront à moi.
.
Par Danièle le 21 août 2015 à 11 h 00
Merci Frère Franck, c'est beau cet Amour que Marie Madeleine donne à Jésus.
Par anne marie le 21 août 2015 à 10 h 47
Merci pour cette très belle méditation, très ... poétique ! il y a des alexandrins auxquels je suis sensible !!! que soit corrigée l'erreur à "consolées" car, selon notre bonne vieille orthographe, "amour" - comme "délice" et "orgue"- au pluriel, est féminin
Par ANNE le 21 août 2015 à 10 h 43
C'est une femme qui a vu JESUS la première, Marie-Madeleine une pécheresse, JESUS a reconnu en elle "la femme" POURQUOI ALORS LES FEMMES N'ONT PAS EU UNE PLACE PREMIERE DANS L'EGLISE ? Les hommes (ces décideurs) n'ont pas tenu compte de cela ! c'est bien dommage, ces femmes ne peuvent pas être prêtre, diacre mais œuvre en silence dans l'Eglise à partir du moment où les prêtre sont de moins en moins nombreux, là ont a besoin d'elles.
J'aime énormément ce passage de l'Evangile et le commentaire de frère Franck est si bien vu. Un grand MERCI à vous.
Par lulue le 21 août 2015 à 10 h 39
Quelle humanité dans le partage du frère Franck ! Nous entrons dans le jardin comme dans un film aux multiples personnages de Pagnol. Cachés derrière les buissons, nous sommes pourtant les témoins des premiers instants de la Résurrection : Pierre, l’homme d’action, arrive et constate les faits. Jean, qui pensait avec son cœur, comprend tout de suite. Ils s’en retournent. Marie de Magdala est une femme, comme toutes les femmes, sensible à la réalité incarnée de l’Amour. Plus encore depuis que Jésus a implanté dans son cœur le pardon et la guérison de tout ce qui la harcelait. Elle reste au jardin devant le tombeau, se désolant de l’absence du corps du Christ, dont la présence l’avait tant rassurée et réjouie. Elle le voit, et lui dit « Maître ». Elle s’adresse à Celui qu’elle a connu, et son esprit est envahi par tous les souvenirs de ces mois passés ensemble.
Par sa Résurrection, le Fils lui dit : « Lâche-moi, lâche tout ce beau et douloureux passé qui t’envahit encore ». Il la projette vers l’avenir, vers un monde complètement nouveau, tout proche, vers ses frères.
Ce témoignage évangélique des événements m’a beaucoup aidé – avec bien d’autres passages – pour traverser une violente dépression de plusieurs mois, il y a deux ans. Je remercie mon épouse, et l’excellent thérapeute (agnostique) et ceux avec qui j’ai eu la chance de cheminer dans la foi.
Le Christ est venu – et vient encore - pour me soulager de mes souffrances et me guérir, mais surtout, maintenant, pour me proposer d’entrer dans un chemin nouveau, insoupçonné, mieux accordé à la rencontre du présent et de mes proches qu’aux souvenirs pesants ou douloureux du passé. Bonne journée à tous !
Par Paul (Belgique) le 21 août 2015 à 10 h 29
Cette "femme" là, me semble sortie du contexte... mais lorsqu'elle rejoint le Christ au matin de Pâques, elle ne vient pas cherché un "amant" mais l'Amour !
Par Nanou le 21 août 2015 à 10 h 28
Merci Seigneur de nous , me , relever quand je me brise !
Conserve moi ton Espérance !
A me sentir forte dans les épreuves les plus lourdes .A espérer contre toute Espérance !
Merci à tous pour vos méditations si enrichissantes !
Passez une belle journée !
Par Mamyocline le 21 août 2015 à 10 h 27
. Les contemporains de Jésus ont pu lui parler, partager des moments de vie avec Lui. Il nous est demandé d'avoir la foi sans voir. Foi en Ses paroles quand Il dit : "je suis la résurrection et la vie". Résurrection de l'âme cherchant une lumière et une espérance dans les aléas de la vie terrestre. Vie où l'amour de Dieu et de son prochain peut être un guide.
Par mahona le 21 août 2015 à 10 h 21
Quelle que soit la faute qui nous afflige....je crois Seigneur que
tu viens à notre aide. Il suffit de croire que l'Amour miséricordieux du Seigneur est plus fort que le péché quel qu'il soit. Je veux être à tes pieds Seigneur confiante en toi.
Par Hug le 21 août 2015 à 9 h 52
Ce commentaire est-il ajusté ? Selon moi, non.
Qu'en pensent vos supérieurs ?
Il est heureux que nous entrons dans une année de miséricorde ...
Michelle
Par helleputte le 21 août 2015 à 9 h 43
toujours aussi beaux vos commentaires, père!! Je les attends car ils font vibrer tous les fibres de mon être et me donnent chaque fois un nouvel élan pour aimer, louer, adorer! Un très, très grand merci et donnez moi la clé pour arriver par moi même àcette profondeur de sensibilité et de spiritualité !!!
Par Anne de Mesmay le 21 août 2015 à 9 h 29
Merci Frère Franck pour votre méditation, qui me fait penser au chant suivant que je donne :
La vie, la vie s'est manifestée,
La vie qui était tournée vers le Père.
La vie, la vie s'est manifestée
Et nous vous l'annonçons :"Dieu est vivant !"
(Editions de l'Emmanuel).
Je quitte le blog, pendant une dizaine de jours, et vous demande des prières, pour un de nos fils (mariage).
A bientôt et mes amitiés à vous tous.
Par Françoise D. le 21 août 2015 à 9 h 27
Une petite touche supplémentaire pour rejoindre Marie-Madeleine et Thomas. A Marie, Jésus dit "ne me retiens pas" : je le reçois comme la réponse du Seigneur à son (notre) désir dans l'épreuve que les choses redeviennent comme avant. Mais jamais cela ne redevient 'comme avant'. Car notre Dieu est Dieu de Vie et non de statu quo. L'épreuve traversée avec Lui nous pousse à une transformation heureuse mal difficile. Pour Marie, accepter que ce ne soit plus comme avant, c'est un fameux pas d'amour et de confiance !
Quant à Thomas, ce n'est pas un refus de croire que je ressens en lui, mais le constat d'une impossibilité de croire de tout son être si il ne peut toucher son Seigneur Vivant. J'entends en lui l'écho de notre désir de rencontrer Jésus Vivant qui demeure en nous et frappe à la porte intérieure de notre coeur.
Le commentaire proposé par Frère Franck me surprend et me met mal à l'aise. A moins d'imaginer ce que pouvaient penser les gens qui avaient bien connu le parcours de Marie de Magdala, pècheresse pardonnée par Jésus, apprivoisée progressivement par Lui, délivrée par Lui 'de 7 démons' ...
Par Thérèse le 21 août 2015 à 9 h 06
Merci frère Frank! pour votre si belle méditation, si imagée! Cela me rappelle le frère David Macaire nous parlant de "Marie de Magdala" l'an dernier au Rosaire à Lourdes. j'ai découvert une Marie Madeleine si humaine! et cette année de la Miséricorde va me la rapprocher encore! Merci!
Par Odile le 21 août 2015 à 9 h 04
L'amour du Christ ressuscite! Marie-Madeleine prend des allures de vedette de cinéma...C'est un peu gênant! Elle était sans doute beaucoup mieux, car son regard sur Jésus était celui de la confiance. Humanité en dialogue avec Dieu-Sauveur.
Par Daleau le 21 août 2015 à 8 h 41
"Ne me retiens pas car je ne suis pas encore monté vers le Père . Mais va trouver mes frères ........"
Dans ce passage magnifique si peu souvent lu en liturgie ( le mardi de Pâques )!! on peut imaginer ce temps entre la vie terrestre et la vie éternelle. Pourquoi le Christ n'aurait pas été tenté de rester près de Marie ?
Et c'est envoi en mission car la première en mission est bien Marie de Magdala .
N'oublions pas non plus qu'elle réclame le corps . Elle semble en a le droit.
Par claudine onfray le 21 août 2015 à 8 h 27
Pour nous envoyer l'Esprit Saint dans le Père ,le Fils et le Saint Esprit ...Signe de la croix ..visible ,invisible .
Par Simon le 21 août 2015 à 8 h 05
Oh Christ Ressuscité, comme à Marie Madeleine, rempli notre vie de la vie que tu lui as transmis. Que la joie du Réssuscité nous acompagne afin que dans un total abandon nous puissions affronter les épreuves qui jalonnent le chemin qui mène vers le Père car notre Seigneur Jésus-Christ est avec nous ses frères et sœurs.
Par Gilles le 21 août 2015 à 8 h 03
Chercher Dieu, se dire qu'on ne le voit pas, qu'il est parti... Cette angoisse, cette tristesse, qui ne l'a éprouvé?
Par carole le 21 août 2015 à 7 h 56
Le Christ est ressuscité !
Par SYLVESTRE14 le 21 août 2015 à 7 h 37
Ne me tiens pas!
Comment te garder Seigneur ,pour moi tout seul!
Comment consoler ceux qui sont dans Ton absence !
Ne me tiens pas ,mais garde - moi Seigneur dans ton amour
Dans te bonté .Illumine -nous de Ta Présence quand nos ténèbres voile Ta Présence ,quant nos péchés nous font tombés ...,pleurer cet enfant si tendrement désirer qui est parti connaître le monde ,s'étiolant de cet amour ,de la simple joie de vivre dans Ta Présence .Ne nous laisse pas devenir des ne me touchez pas !
Fais de nous ,des passeurs dans Ton amour ,si vrai ;si pur ,si difficile à saisir ...
Pour ceux qui sont brisés ,pour ceux qui sont inconsolables ,fais de nous des lampes ,des sources ,des rayons ,pour Ton église ...Dans le oui de Marie ,le Pain et Le Vin ,qui transforme et touche ,même ce qui pour nous ..semble perdu .Béni soit celui qui vient au Nom du Seigneur ..Par ce qu'ils se laissent ...toucher et regarder ,par tout ce qui respire . Merci Frère Franck vous m'avez ;toucher ,l'amour du Christ nous étreint .........
Par Fred le 21 août 2015 à 7 h 26
Une femme pleure, éperdue de douleur ; Marie est consolée, retrouvée. Le regard de la femme est brouillé de larmes ; Marie a les yeux pour voir. Une femme veut retenir un mort ; Marie va partager un vivant.
Etrange comme notre nom, dans la bouche de ceux que l'on aime, de ceux qui nous aiment, prend une saveur particulière, unique. Il dit alors l'amour bien mieux que des "je t'aime".
"Marie", dit Jésus, et tout est dit. Il la connaît au plus profond de son être. Ce nom, que Dieu a gravé dans la paume de sa main, dans la bouche de Jésus, remplit le cœur de Marie, le gonfle d'un amour infini. Un amour qu'elle ne peut garder pour elle.
Elle peut alors courir au loin, puisqu'elle l'a trouvé. Elle n'a plus besoin de le retenir, c'est lui qui l'a trouvée.
Par Audrey le 21 août 2015 à 6 h 34
retrouver la vie donnée par le baptême à tous et à toutes et en particulier à tous ceux de notre famille qui l'ont reçu et à Andréa.Pour tous,je te prie Seigneur.
Par andre le 21 août 2015 à 6 h 22
je ne comprends pas votre commentaire, il est désopilant et ne met pas la femme en valeur, c'est quoi l'histoire de cette femme facile que vous racontez ? inventée de toute pièce ! je regrette mais vraiment je ne comprends pas, je suis déçue de ce commentaire et de certains autres aussi, cela ne m'apporte rien, excusez ma franchise,
bonne journée à tous
Clo
Par Clo le 21 août 2015 à 6 h 02
Annonçons à nos frères la bonne nouvelle du ressuscité....
comme Marie Madeleine...
Par Marie-Hélène le 21 août 2015 à 5 h 40
Merci frère Franck d'avoir choisi ce texte lumineux, de la femme ressuscitée, grâce à la presence du christ.,qui nous invite a croire en Lui. En même temps c'est un moment très important, c'est annoncer à tous ceux qui le suivent, et donc à nous qu'il est sur le point de rejoindre son père - moment que nous ne connaissons pas encore, puisque vivants.mais a nous de croire en lui, de ne pas nous laisser abattre. Car nous aussi nous sommes appelés sur le même chemin, à condition de le vouloir! Mais c'est notre rôle d' annoncer la Bonne Nouvelle . Notre travail consiste en l'évangélisation du peuple de Dieu.
Par Simone Marie le 21 août 2015 à 2 h 17
Merci Marie pour vos commentaires. Mais aussi merci à vous tous, à ceux qui nous proposent ce site, aux commentaires de chacun, et surtout pour toutes les prières, tous ensemble à certains moments, tous différents, tous solitaires à certains moments ,
Luna
Par Luna le 8 septembre 2014 à 10 h 41
" Noli me tangere " .
Les Evangiles traduisent couramment cette expression latine par : " ne me touche pas " mais également : " ne me retiens pas " ou :" tu ne peux pas me toucher " , dans le sens " tu ne peux plus me toucher" .
Il s'agit donc non d'une interdiction ou d'un tabou mais d'une impossibilité , comme l'expliquait Marie .
La Bien Aimée ne peut dorénavant plus toucher un corps qui n'a pas les caractéristiques de celui qu'elle a connu vivant ; c'est un corps de gloire , un corps de toutes les façons transformé puis qu'aucun des apôtres ne reconnaîtra celui dont ils ont partagé l'intimité pendant plus de 3ans :ni Pierre , ni Thomas , ni les disciples sur la route d'Emmaüs , malgré tous les signes que Jésus leur donnera .
Aux disciples d'Emmaüs avec qui il marchera sur plusieurs Kilomètres , distance qu'il mettra à profit pour leur rappeler tout ce qui était dit sur lui dans les écritures et les dires des prophètes .
Il faudra une intervention spécifique de Jésus : le partage du pain et du vin pour qu'ils comprennent enfin que c'est bien le Maître qu'ils ont devant eux . Et pourtant disent-ils , notre coeur était tout brûlant pendant qu'il parlait et qu'il nous expliquait les écritures .
A Thomas il fera toucher ses plaies et les stigmates de la Croix .
A Pierre et aux autres disciples , il intervient au cours d' une pêche miraculeuse ,mais il faudra là encore le partage du repas pour qu'ils le reconnaissent .
C'est donc bien la preuve qu'il ne s'oppose pas au geste de Marie mais qu'il veut lui faire comprendre qu'un amour charnel n'est plus possible , que cette chair qui a traversé la mort , l'a sublimée , n'appartient plus à la Terre .
Heureux celui qui croit sans avoir vu : c'est cette Béatitude qui nous est donnée de vivre , nous qui voyons avec les yeux de notre foi et les témoignages de ceux qui eux , ont vu .
Par Léah le 7 septembre 2014 à 16 h 54
Nous pouvons nous questionner sur deux attitudes et deux réponses du Christ à Marie-Madeleine comme à Thomas.
A Marie-Madeleine (après qu'elle eût reconnu son Maître), Jésus dit : "ne me tiens pas (=ne me touche pas), ne me retiens pas, car je vais vers mon Père…"
A Thomas (alors qu'il ne l'avait pas reconnu) : Jésus dit : "touche, mets tes mains dans mon côté… ne sois pas incrédule, sois croyant !"
Comme Marthe et Marie ; Marie-Madeleine et Thomas sont deux figures, ont deux attitudes, deux appréhensions différentes. MAIS LE MEME SEIGNEUR !
Nous aussi...
Nous sommes les uns les autres, comme les figures dans la Bible, des signes vivants sur notre terre, image des uns, image des autres, mais nous n'avons qu'un seul visage, celui de notre créateur. Car il nous a créés à son image !
Nous sommes tant aimés de Dieu ! …
Si nous le (re)connaissons, il nous (re)connaît.
Si nous ne le (re)connaissons pas, il vient nous chercher !
Bon dimanche,
Marie-Madeleine a passé les 30 dernières années de sa vie au pied de la Sainte Baume à Roc Estello ( Roc = rocher et Estello = Marie étoile du matin) entre Marseille et Toulon…lieu de retraite et de recueillement, proche de nous…
Marie-Madeleine nous y invite encore… au delà des écritures...
Par Véronique le 7 septembre 2014 à 16 h 02
Merci à vous pour vos mercis. Je suis heureuse et touchée.
J'aime particulièrement l'évangile de Jean et Marie-Madeleine m'émeut profondément.
Votre question, Léah est intéressante. Elle n'était jamais venue à mon esprit.
Et en effet, Jésus ne laisse pas Marie-Madeleine le toucher, à l'inverse Il sollicitera Lui-même Thomas pour qu'il vérifie ses plaies et s'assure qu'Il est bien le Crucifié ressuscité.
Personnellement, je crois que Marie-Madeleine, au moment où elle découvre que le "gardien" est en fait son Maître bien-aimé, réagit comme une femme amoureuse. Elle se précipite, s'élance à ses pieds qu'elle enlace. Elle le retient dans un mouvement d'une respectueuse sensualité. Elle est encore au niveau humain, charnel de son amour, elle appréhende avec tout son cœur et tout son corps son Seigneur, même si elle est déjà sur le chemin qui va transformer et élever son amour tout humain en amour tout spirituel puisqu'elle vient d'être capable de recevoir la révélation non par les yeux mais par le cœur.
Elle est poussée par son sentiment à retenir le Seigneur, à le garder encore et encore. Et comme on la comprend!
Or, c'est peut-être ce que veut lui enseigner le Seigneur à cet instant. Le temps n'est plus de l'Incarnation où l'on pouvait jouir de sa présence physique, même s'il apparaît encore sous une forme corporelle. Le temps est venu de l'aimer en esprit pour préparer la route à tous ceux qui viendront après, comme nous, qui croyons sans avoir vu. Il faut donc faire cet apprentissage dès la révélation de sa présence, qu'il ne s'agira plus que d'une présence réelle mais en esprit, une présence intériorisée.
Thomas, quand il refuse de croire à la Résurrection de son Seigneur, est éloigné de la foi, contrairement à Marie-Madeleine. Il faut le convaincre. Jésus accepte de se laisser toucher alors pour le convaincre et convaincre tous ceux qui douteront à sa suite. (On peut noter, qu'au demeurant, Thomas sera convaincu sans même toucher le Seigneur.)
L'interdit ne porte pas sur le toucher. Il n'y a en fait aucun interdit. Chacun appréhende avec ses moyens, comme il peut le Ressuscité et Lui, laisse faire chacun selon ses moyens.
Pas d'interdit, mais un enseignement qui commence avec la révélation à Marie-Madeleine car elle ne s'est pas opposée à la révélation par son incrédulité et le Seigneur a pu dès lors commencer avec elle, son enseignement sur l'après de la Résurrection, sur la relation d'intimité intérieure que nous aurons à entretenir avec Lui désormais.
Par marie le 7 septembre 2014 à 3 h 31
Le commentaire de Marie est édifiant: merci
Par Michelle le 6 septembre 2014 à 17 h 56
Merci Marie
Par Michelle le 6 septembre 2014 à 17 h 52
"Marie ! "
Il a crié son nom .
Tout est dit , ils se compris , elle est la première à voir, à reconnaître , le Ressuscité .
La Bien-Aimée a retrouvé celui qu'elle aime.
Il ajoute pourtant : " Ne me touche pas " alors qu'il permettra à Thomas , à ses autres disciples, de le toucher jusqu'à mettre leur main dans ses blessures , stigmates de la crucifixion.
Est-ce parce qu'il sait que ceux-là ne peuvent le reconnaitre que par des preuves tangibles , matérielles , physiques ,autres que celles de l'intuition amoureuse profonde, sincère , désintéressée , vraie.
Par Léah le 6 septembre 2014 à 10 h 26
Marie , vous avez fait un témoignage inspiré ,magnifique.Merci
Par Léah le 6 septembre 2014 à 10 h 03
merci
Par madeleine saint-michel le 6 septembre 2014 à 2 h 08
Frappant parallélisme entre le texte du Cantique des cantiques proposé hier et celui de l'évangile de Jean aujourd'hui.
Quelle ressemblance dans l'attitude amoureuse du Bien-aimé et celle de Marie-Madeleine.
Hier, le Bien-aimé venait et rien n'arrêtait sa course pour voir sa bien-aimée. Il escaladait, franchissait, accourait. Tout en rythme, il se pressait pour rejoindre celle qui l'aimait.
Aujourd'hui, Marie-Madeleine se presse aussi, de grand matin, elle part vers le tombeau, elle court vers Pierre. Tout en l'amoureux qui cherche son amour est tension vers lui, mouvement pour aller le retrouver.
Le Bien-aimé se tenait derrière le mur, il regardait par la fenêtre, guettait par le treillis. Le Christ nous a dit "Je me tiens à la porte et je guette" et Marie-Madeleine, l'amoureuse du Seigneur, reste là, dehors à pleurer devant le tombeau.
Que de délicatesse réciproque dans cet amour. Personne n'entre de force dans l'âme de l'autre. On attend, on guette, bien sûr! on a tellement envie de l'amour partagé, toutefois, on attend que l'autre se manifeste, qu'il réponde sans lui imposer sa présence. On aime plus que l'on ne veut être aimé.
Et puis, ce mystère, Marie qui aime tant le Seigneur, qui ne cherche que Lui, qui n'a que Lui en tête, dans le cœur, dans l'âme, dans tout son être, Marie ne Le reconnaît pas. Sa vue la trompe. Ce n'est pas avec des yeux de chair que l'on reconnaît le Ressuscité. Pourtant, son ouïe, une ouïe de chair Le reconnaît. On dit que la voix de chacun est unique. Je parierais sur l'intonation que Jésus a quand Il s'adresse à Marie. Quelque chose qui touche le cœur en passant par l'oreille. Les compagnons d'Emmaüs Le reconnaîtrons à sa façon de rompre le pain. Toujours des signes qui passent par des sens. C'est le temps de l'Incarnation pour nous, nous avons besoin de nos sens pour connaître et reconnaître. Ils nous ont été donnés pour cela. Ils sont les moyens dont nous disposons. Certains, dès ici-bas, ont un autre regard, d'autres oreilles, ils voient, ils entendent les anges, d'autres des saints, la Vierge Marie ou même le Christ. Les bienheureux! Ils sont déjà dans le Royaume. Pour la majorité d'entre nous, il faudra attendre.
Mais un jour, nous verrons nous aussi le Seigneur, non pas tel que les sens de chacun le perçoivent, mais tel qu'Il est : "Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est" (1 Jean 3:2)... Saint Jean a fait l'expérience de la Transfiguration; ou Saint Paul (1 Corinthiens 13:12) "Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, d'une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd'hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j'ai été connu."
Mais même au travers de ce miroir, même de manière obscure, nous pouvons Le voir, L'entendre, Le sentir, Le toucher parce que si l'amour a envie terriblement, follement, désespérément de voir, d'entendre, de sentir, de toucher, de retenir comme Marie-Madeleine en ce moment où elle ne peut se détacher de Jésus, l'amour sait aussi dépasser l'absence, aller plus loin que nos sens ne le permettent, aller dans ce territoire qui n'appartient pas à ce monde, n'appartient pas à la chair, à la matière, mais au monde immatériel, léger et fluide de l'âme, immortelle, libre du temps et de l'espace, citoyenne du ciel.
L'amour c'est une union de l'âme, un embrasement qui ne cesse pas, un feu éternel.
Réponse du Bien-aimé, pleine d'amour pour Marie "Va plutôt trouver mes frères...." On peut entendre le texte du Cantique "Lève-toi mon amie, (va) ma toute belle"...Sois mon témoin, toi, qui ne peut témoigner dans ce monde, je te fais témoin pour le Royaume. Quel gage de respect, de confiance, d'amour. Les femmes ne pouvaient pas porter de témoignage au temps du Christ. Le Christ, lui, fait d'une femme son premier témoin, l'Apôtre des apôtres.
Et c'est encore ce va et vient entre le Bien-aimé et la bien-aimée, l'un court, puis attend, l'autre répond, on passe de lui à elle, d'elle à lui. Et pour finir, qui mieux que Marie-Madeleine peut dire "Mon Bien-aimé est à moi et moi, je suis à lui", elle qui a su passer de l'amour humain à l'amour mystique qui va l'entraîner dans la contemplation solitaire du Bien-aimé?
Tous les grands mystiques que l'on peut lire, tous les humbles religieux qui ont épousé amoureusement le Christ, ont au cœur ce merveilleux chant "Mon bien-aimé est à moi et moi, je suis à lui".
Que le Seigneur nous accorde dans chaque eucharistie de l'épouser plus étroitement et de remplir sans cesse notre âme de ce chant "Mon bien-aimé est à moi et moi, je suis à lui".
Par marie le 6 septembre 2014 à 2 h 03